En ce Clair de Lune, aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit [PV Markus] 1zey
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En ce Clair de Lune, aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit [PV Markus]
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Olympe Bourbon Romanov

En ce Clair de Lune,

aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit

Feat Markus & Olympe



- Na… Na… Nanaaaa !

Une petite tête blonde avançait tremblant de la tête jusqu’à ses pieds nus marchant dans l’herbe gelée sous la brise glacée d’une nuit claire aux pâles lueurs stellaires parsemant le voile nocturne que seul l’astre lunaire illuminait. Un Clair de Lune d’hiver si paisible s’offrait à tous. Et pourtant, la voix d’Alexeï ne l’était pas, ses pieds s’entremêlèrent avec ceux de ses petits frères, Louis et Nikola, et enfin, leurs sanglots troublèrent la tranquillité troublante des lieux. Les phares de la voiture conduite par Harold les avait attiré hors de leur cachette, l’aîné haut comme trois pomme serrant précieusement les jumeaux contre lui. Trébuchant, ils se précipitèrent sur la route menant au garage et se stoppèrent devant le véhicule. Aveuglés, leurs visages étaient d’une poésie déchirante, ô que leur nuit était terrifiante, peinte sur leurs yeux rouges, bouffis, leurs joues souillées de larmes et leurs nez ayant grand besoin d’un mouchoir pour calmer le flot de mucosité s’en échappant. Tous en pyjama, sans chausson, ils avaient été tirés de leurs lits brutalement par leur français de père. Ordonnés de se cacher à l’extérieur en un endroit inattendu et sécurisé, abandonnés, le froid et le silence étaient devenus leurs compagnons jusqu’à l’arrivée de la voiture, phare d’espoir et la voix d’Alexeï digne d’un appel désespéré en quête de réconfort. Chance inouïe pour eux, c’était celle de leur russe de père, et il n’y avait personne d’autre alentours.
La demeure se révéla désespérément vide, sans le moindre signe d’infraction, sans la moindre alerte du système de sécurité. Chaque chambre des petits avait été retournée, chaque placard, chaque espace où se cacher avait été vidé, le tout dans la noirceur nocturne sauf la cuisine, seule lieu où la lumière allumée, chaleureuse, dénotait avec le doigté délicat et mélancolique de Debussy, ce Clair de Lune atrocement choisi en fond musical pour accompagner la préparation de délicieuses brioches dont la pâte n’était qu’à moitié préparée dans un saladier toujours présent sur le plan de travail. De la farine s’étalait au sol, telle une lune sur le carrelage accompagnée de constellation autour d’elle, une seule trace de pas visible, celle d’Olympe. Mais nul signe du pianiste dans les autres pièces, et seul l’hasard ou le destin mènerait à ce buisson non loin de cette clôture côté plage où des éclaboussures de sang souillaient plusieurs feuilles.
Que dire de la suite parentale, où un peignoir propre attendait, sur le lit aux draps changés, Markus. Son époux lui avait tout préparé pour une bonne douche relaxante après son travail à laquelle il comptait s’inviter pour venir veiller à ce que son Beau soit d’une propreté irréprochable et perdre ses doigts dans ses cheveux pour de lents massages, ses doigts aussi habiles et délicats que ceux de Debussy.

Une semaine sans nouvelle, sans demande de rançon. Rien. Jusqu’à cette notification d’un mail inconnu sans le moindre titre. Une vidéo était jointe, sans son au début, d’une grande obscurité, elle s’éclaircit pour révéler une porte, des murs sur la gauche, une fenêtre d’une décoration parlante, d’une autre époque. D’une âpreté familière, elle se dessina plus clairement, cette chambre ayant appartenu à Markus Aleksandrovitch Romanov. Pour l’aider, la caméra s’approcha de la fenêtre dévoilant cette vue sur le grand jardin du palais Alexandre à Tsarskoïe Selo, la neige recouvrait l’herbe, ornait les branches et les buissons mais tout était reconnaissable. Horriblement reconnaissable, maintenu tel quel, entretenu. Un grognement se fit entendre, suivi de bruits de chaîne. La vidéo passa à ce lit, grand, superbe, témoin de la richesse et du pouvoir d’un autre temps et une silhouette s’agitait dessus. Des pas sûrs rejoignirent l’occupant du lit. Enchaîné, Olympe apparut à l’écran, encore vêtu de la même tenue qu’il portait quand il avait embrassé Markus avant son départ au travail, il y avait de cela une semaine. Son pantalon était déchiré au niveau de sa cuisse droite avec la trace de sang d’une coupure récoltée en se débattant. Il avait perdu chaussures et chaussettes, et sa chemise noire ne tenait plus qu’à l’aide d’un bouton, révélant son torse en grande partie. Décoiffé, ses poignets et chevilles étaient entravés solidement, en des attaches meurtrissant sa chair, de longues chaînes retenaient bras et son cou, là aussi des blessures révélaient qu’il avait cherché à se débattre. Son regard se tourna vivement vers la caméra, assombris par des veinules noires, il soufflait, affamé, l’instabilité le guettait dangereusement. Mais le Bourbon était encore assez conscient, et réalisa ce qu’il se passait, luttant à la vue de cette poche de sang portée à sa gauche sur le lit, il passa sa langue sur ses lèvres lui paraissant si sèches. Un mouvement était perçu sur sa droite, son regard y déviant, comme un signal. Ses yeux revinrent sur la poche de sang, la récompense promise. Et pourtant, ses mots furent autres que ceux qu’on lui avait ordonné de prononcer.

- Markus, ne leur cède pas! D’abord toi et les enfants mon Beau!! Ne viens p…. Ugh !!

Un claquement de doigt se fit entendre, un soldat russe apparut à côté du lit et asséna une violente baffe à Olympe qui en tourna le visage et cracha du sang. Un nouveau signe et le soldat recula.

- Ce n’est pas ce qui était convenu, Olympe. Ne voulez-vous plus de cette poche de sang ? Vous savez comment l’avoir, elle vous donne si envie...

Des mains firent leur entrée dans la vidéo, déposant à la droite du pianiste l’uniforme de cérémonie du dernier Tsar Romanov, d’un bleu nuit avec ses épaulières jaune d’or et les deux écharpes, or et bleu ciel.

- J’ai hâte de voir le grand pianiste me produire une belle mélodie dans ce costume, la parfaite taille et si on le mettait, Monsieur Bourbon Romanov ?

Une main vint faire sauter le bouton de la chemise, pour se balader à plat contre le torse en des mouvements lents et indécents amenant le français à se débattre pour reculer, grognant, canines ressorties.

- La Russie est à moi. Ce qu’un Romanov possède, je peux le posséder et le détruire. Trois jours. C’est le temps que tu as pour venir ici, Markus Aleksandrovitch Romanov. Trois jours et après je donnerai les restes de ton mari à tous mes soldats qui en abuseront à leur tour jusqu’à ce que son corps se décompose en cendre.

La main glissa pour venir défaire la boucle de ceinture et le teint d’Olympe devint si pâle, ses lèvres s’entrouvrant et son regard si proche de basculer instable s’accrocha à la caméra.

- Markus….

La vidéo se coupa la seconde d’après. Jamais Nikita Alinovitch ne se montra sur l'enregistrement en dehors de ses mains baladeuses, seule sa voix et contexte apportaient sa signature.


En ce Clair de Lune, aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit [PV Markus] 5tnm
Olympe Bourbon Romanov
Olympe Bourbon Romanov
Vampires Supérieurs
Age : 427 ans
Statut : Esclave, ancien résistant
Métier : Pianiste (autrefois)
Don particulier : Peinture corporelle
Créateur : Pnj décédé
Amour(s) : Markus Nikolaïevitch (époux)
Âme & Légende : Quelques notes par ici
Jeu 28 Déc 2023 - 17:26
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Markus Bourbon Romanov


Un hurlement m'échappe, ma télékinésie aussi, et tous les meubles dans mon bureau s'envolent et virevoltent pour mieux se fracasser contre les murs et les grandes baies vitrées. Depuis le kidnapping d'Olympe je garde en permanence mes fils et Harold avec moi, je les ai même pris au travail et aménagé ma chambre pour y installer de petits lits pour eux, le mien ayant été déplacé dans le coin salon. Je n'ai autorisé personne à monter au dernier étage, interdiction formelle pour qui que ce soit. Si quelqu'un veut me voir, ce sera à l'étage 49 en compagnie de Niels tandis qu'Harold reste avec les enfants, devenu leur garde du corps particulier par la force des choses.

Ce maudit... Poings serrés à m'en faire saigner les paumes je gronde et fulmine en observant sans m'y intéresser le bazar qu'est devenu mon bureau. La porte de ma chambre s'ouvre et une petite tête blonde passe discrètement dans l'embrasure mais je n'y fais pas attention. Ma vue est voilée de l'image d'Olympe, mon époux et l'homme de ma vie, attaché à ce lit et torturé. Et par qui ? Alinovitch, évidemment. Il était donc incapable de rester dans son coin, il a FALLU qu'il aille jusque là ! Oser entendre qu'il lui fera porter le costume de mon père...
- RAAAAAAAAAAAAH !!!
S'il restait un bout de mon bureau intact, ce n'est plus le cas alors que j'attrape tout ce qui me tombe sous la main pour l'exploser au sol de toute ma force vampirique en une rage incontrôlable. J'arrache même la belle moquette, la lacère avec tout morceau de bois que j'attrape avant de me figer lorsque j'entends une petite voix retentir dans mon dos.
- Père ?
Je me tourne lentement, les cheveux en bataille et du sang sur les mains, vers Alexeï qui est sortit de la chambre et me dévisage pieds nus au milieu de ce capharnaüm. Son regard brille de peur. Je déglutis, ferme les yeux sous la honte de me laisser aller ainsi, et m'accroupis pour tendre la main vers lui.
- Tu as terminé ta sieste, Alexeï ?
Il hoche la tête, marque un temps d'hésitation, puis avance pour venir placer sa petite main dans la mienne. Je l'attire alors contre moi, le soulève dans mes bras et le serre fort contre mon torse en enfouissant le nez dans ses boucles blondes.
- Pardon si je t'ai réveillé. As-tu bien dormi ?
- Olympe me manque... Tu es moins méchant quand il est là... Je n'aime pas quand tu es méchant...
Je ferme une nouvelle fois les yeux, pince les lèvres et l'embrasse doucement.
- Excuse-moi... Je viens d'avoir des nouvelles d'Olympe et elles m'ont rendu furieux.
Il écarte le visage de mon épaule pour me fixer de ses grands yeux et renifle.
- Il va revenir ?
Je secoue la tête. Je n'hésite pas une seconde à lui dire la vérité.
- Olympe est prisonnier d'un homme qui me déteste parce qu'il croit que je veux devenir tsar à sa place en Russie.
- Il fait du mal à Olympe ?
- Oui. Beaucoup.
Il pince les lèvres à son tour et finit par froncer les sourcils.
- Il veut te faire du mal aussi ?
- Oui. Mais n'aie crainte, je ferai en sorte qu'Olympe revienne s'occuper de tes frères et toi. Je vais tout arranger.

C'est emplit d'une rage froide que je pose le pied, pour la seconde fois de mon existence, dans la charcuterie Evans. Je suis conscient qu'Olympe est un bien meilleur père que moi. Je sais qu'il élèvera bien mieux nos fils que je ne le ferai. Déterminé, je regarde ma montre : Harold doit être arrivé avec les petits chez les Alexanders pour les confier à Tony pendant que je suis en "voyage d'affaires" en Russie. S'il se doutera de quelque chose ? Il y a des chances. Si je devais vraiment aller en voyage d'affaires quelque part, Olympe serait de toute façon à la maison pour veiller sur les enfants et Harold serait avec moi. Mais qu'importe. Je pousse la porte, la faisant tinter, et Adolphos occupé à nettoyer les vitrines -mais combien de fois diable lave-t-il ces vitrines par jour ?!- lève la tête vers moi pour m'offrir un sourire avant de se figer en voyant ma mine sombre.
- Markus ? Tout va bien ?
J'ai du mal à déverrouiller ma gorge, à laisser ma voix en jaillir à cause de la tension épaisse comme mon poing qui s'y est logée. Une chance pour moi, le blondinet comprend très vite et me désigne la porte menant à l'arrière de la boutique.
- Achille est dans son bureau !
Il me caresse le bras avec douceur lorsque je passe devant lui et je le remercie d'un regard avant de me diriger à grands pas vers le bureau du tigre, les sourcils froncés. Je me plante, raide comme un piquet, juste devant son bureau et y pose la clé USB contenant le message d'Alinovitch. En repensant au pourquoi de la situation, les larmes me montent aux yeux puis m'échappent malgré l'air fermé et imperturbable que je m'efforce d'afficher. Si lors de notre première rencontre j'étais autoritaire et lui ai presque donné l'ordre de m'aider, ce n'est là absolument pas le cas. Pour une fois dans ma vie, moi Markus Alexandrovitch Romanov, je supplie.
- J'ai... besoin d'aide... Achille...



Markus Bourbon Romanov
Markus Bourbon Romanov
Vampires Supérieurs
Gif : En ce Clair de Lune, aucun d'eux ne peut vivre tant que l'autre survit [PV Markus] 1575226845-giphy
Race : Vampire
Age : 458 ans
Statut : Maître
Métier : PDG de RobotInc
Don particulier : Pianiste
Créateur : Grigori Efimovitch Raspoutine (décédé)
Progéniture(s) : .
Amour(s) : Olympe (mariés)
Âme & Légende : Backhander : La Légende et Les Secrets
Jeu 28 Mar 2024 - 14:23
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