Markus Nikolaïevitch. (terminé) 1zey
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Markus Nikolaïevitch. (terminé)
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Markus Bourbon Romanov

Markus Nikolaïevitch

Surnom


Backhander.

Origine


Russe.

Race


Vampire neutre.

Âge


453 ans, 32 physiquement.

Naissance


12 aout 1904.

Groupe


Civil

Statut


Résident.

Métier


PDG du groupe RobotInc.

Sexualité


Dominant.

Avatar


Ghislain, Reine des fleurs.

Apparence


Signes Particuliers: Tatouage au coin de l’œil gauche, épaule gauche en titane (il paraît), léger boitement sur la jambe gauche, cheveux teints.

Chacun quitte son dossier, son bilan, son chiffre d'affaires des yeux alors que le grand ponte fait son entrée dans la pièce de sa démarche raide et confiante mais aussi lente et tranquille. Ses cheveux teints en roux vif, coupés sous les oreilles et agencés de telle sorte que la raie sur le côté ne lui donne pas, pour autant, l'air efféminé ou trop stricte, accrochent la lumière des néons tandis qu'il se place en bout de table, pose sur elle chemise et plume et laisse son secrétaire s'asseoir à son côté pour prendre des notes. Il les surplombe tous de son mètre quatre-vingt dix-sept, mais fort heureusement pour eux sa carrure élancée et souple dénotant une agilité certaine et dépourvue de muscles trop épais et trop massueux leur évite de se sentir paraître petits et faibles. Il les domine, c'est indéniable, mais ne les écrase pas. Tout est dans le regard, chez le patron.

Regard qui se pose sur chaque homme présent, doucement, sûrement. Une puissante tranquillité ainsi qu'une vive intelligence font briller le vert pâle d'origine, le transcendent en un jaune or qui brûle et perfore le corps et l'âme lorsque la colère le prend et qu'il la dirige vers celui dont il reconnait la culpabilité à tous les coups. Comment le sait-il ? Personne ne se risquerait à le contredire, à poser des questions, à se justifier, sous peine de voir cette main droite pâle aux longs doigts fins et racés s'abattre en un revers cinglant sur leur joue qui laissera probablement une légère coupure à cause de la chevalière en or portée au majeur.

Cette même main qui, à l'heure actuelle, passe dans sa crinière rousse pour la remettre sur le côté, dévoilant ainsi une oreille percée de divers bijoux en argent -faux, bien entendu, il n'est pas maso- ainsi que ce qui alimente les conversations, les murmures dans les couloirs sombres lorsque Monsieur est en rendez-vous : son tatouage. Du même rouge sang que ses cheveux, il représente semblerait-il une moitié de papillon. D'aucuns disent qu'il s'agit d'un hommage à une femme ou un homme qu'il a aimé ; certains jurent qu'il s'agissait d'un hybride papillon qu'il aurait eu pour esclave et qui serait mort à cause de lui, et donc il porterait ce tatouage pour se rappeler sa faute ; d'autres encore prétendent que le boss n'est peut-être tout simplement qu'un lépidoptérophile mais que vu comme il est coincé, il ne le montre qu'ainsi. Les paris sont toujours ouverts...

D'un geste de la tête il rejette une mèche rebelle vers l'arrière, s'assied enfin dans son fauteuil et croise sa jambe droite sur le genou de l'autre. Sa main gauche se pose, comme toujours, sur l'accoudoir tandis que l'autre attrape sa plume qu'elle fait tourbillonner agilement entre ses doigts. Il ne s'en servira pas, mais ça occupe sa main... Ses pupilles dorées ont terminé le tour de table, il a adressé un signe de tête élégant à chacun, qui lui a été rendu, et sa voix suave, douce, presque paresseuse mais profonde s'élève enfin dans la pièce. La réunion peut commencer...
- Messieurs. Bonjour.

Personnalité


Il n'a jamais été très enjoué. Sa condition faisait qu'il n'a pas eu ce que bons nombres appellent une "véritable" enfance et de fait, c'était le cas. Il n'était pas le nombre, il n'était pas la plèbe et ce poids pesait sur ses épaules depuis sa plus tendre enfance. La présence de nourrices, de domestiques constamment pliés en quatre pour le servir l'a rendu exigeant, centré sur lui-même, capricieux. Il aurait pu devenir carrément égocentrique si les choses avaient continué ainsi mais fort heureusement il a gardé une certaine conscience de l'autre qui lui permet d'être capable de discussion, d'écoute, d'attention même parfois, voire de pardon et d'excuses lorsqu'il juge cela absolument nécessaire pour l'atteinte du but qu'il s'est fixé.

On lui a dit une fois que son signe astrologique est le Lion, et ceux qui le côtoient finissent par admettre qu'il en a hérité quelques traits. Ce n'est pas pour rien, après tout, qu'il est monté aussi haut tout seul. Car seul, il l'est. C'est un grand solitaire dans l'âme qui ne réclame aucune présence et préfère de loin se prélasser dans l'herbe au soleil. Du moins lorsqu'il en était capable, et cette pensée a souvent le don de contrarier son humeur, de la faire passer de relativement bonne à totalement exécrable. Dès lors, une aura froide l'entoure constamment et il ne devient pas rare de voir sa main se lever abruptement, asséner un revers avant de reprendre sa place le long de son corps aussi rapidement qu'elle l'a quitté.

Malgré tout il ne bronche pas lorsqu'il doit se retrouver en présence de la multitude, et ces situations ont généralement le don de le faire changer du tout au tout : du vieux lion solitaire il devient un jeune mâle aux longs crocs, capable de déchiqueter toute menace sur son empire, tout pied flouant son territoire qui n'est pas le sien, tout vampire qui oserait de près ou de loin lorgner sa puissance. Sa crinière semble dans ces moments-là rayonner plus fort encore, ses yeux s'illuminer tandis que les mots jaillissent sans aucun mal de sa gorge et parviennent bien souvent à persuader les indécis, à rallier les cœurs, à moucher les opposants.

De l'autorité il en a, les faits sont nombreux pour le prouver. Il n'hésite pas à en user lorsque c'est nécessaire, hausse malgré tout rarement la voix mais ses yeux parlent pour lui. Il lui arrive parfois de douter, mais jamais il ne le mentionnera car il garde tout sous clé, dans un coffre-fort au fond de lui qu'il n'a pas l'intention d'ouvrir... ni de laisser ouvrir. Lorsque l'embarras se fait sentir il préfère détourner la conversation, user de charme et d'entourloupe pour dévier l'attention de son auditoire. Il manipule, certes, mais sans vice. Il n'est pas homme à cacher ses ambitions, à masquer ses envies, pas plus qu'il n'est vampire à reculer ou à dévier de ses objectifs. Qu'importe que vous soyez avec ou contre lui, qu'importe que ses manières vous déplaisent ou vous réjouissent, qu'importe la façon dont vous le voyez ni ce que vous pouvez penser de lui : il sait très exactement ce qu'il vaut, ce qu'il veut, et ce qu'il faut pour obtenir ce qu'il veut. Pour le reste... évitez simplement d'être sur son chemin.

Dans l'intimité il ne sera guère différent. Tout au plus se laissera-t-il aller à esquisser un sourire si l'humeur s'y prête. Si par exemple la compagnie est agréable, le chiffre d'affaires excellent ou le temps au beau fixe. Il est extrêmement sensible au temps, il déteste le froid et peut passer des heures sous une bonne douche bien chaude, quand la chaleur de l'été va le rendre un peu plus bavard et affectueux. Que les nuits soient plus courtes ne lui importe pas, bien au contraire car il passe alors des heures devant sa fenêtre exposée plein sud, paupières closes et mains sur les accoudoirs, chevilles croisées sur un repose-pied fourré et tête inclinée légèrement vers l'arrière sur le dossier.

Dans la chambre à coucher ? Là encore, c'est selon son humeur. Il aime batailler dans ses draps blancs satinés, batailler jusqu'à avoir le dessus et ensuite dévorer sa proie -car c'est ainsi qu'il la voit- jusqu'à ce qu'elle se retrouve incapable de bouger. Et alors, seulement alors, il la fera emporter ailleurs avant d'aller se laver. Non, il n'y aura pas plus d'intimité dans sa chambre qu'à l'extérieur. Bien au contraire. Il a appris depuis longtemps que les pires atrocités, crimes ou mensonges surviennent justement sur l'oreiller.

Certains pensent qu'il est fatigué, épuisé moralement, que la fin est proche et qu'il attend simplement un héritier digne de lui. La vérité -et il se gardera bien de le dire- c'est qu'il est indifférent à tout. La seule chose qui lui importe est le fonctionnement parfait de son entreprise, la satisfaction des clients, l'entrée de l'argent dans les caisses. Le reste ? Inutile. Désuet. Inintéressant. Des esclaves ? Pourquoi faire, il a déjà tout ce qu'il souhaite et pas la moindre envie de se coltiner quelqu'un qui soit dépendant de lui pour faire sa vie. Il est assez grand pour se prendre en charge, quoi qu'en disent ses conseillers qui essaient depuis des années de lui refourguer un esclave garde-du-corps ou ménager. Voire sexuel. Mais le temps est son arme, il les a observés en silence s'égosiller, tempêter, tandis qu'il restait bras croisés et légèrement souriant, immuable, les dominant de son aura royale jusqu'à ce qu'ils abandonnent la lutte contre lui. Tel le Lion qui aura attendu patiemment que sa proie touchée à sang s'effondre pour venir la déguster...

Histoire


Depuis le 12 aout 1904 il a grandit dans l'ombre de son frère jumeau, le premier né, premier garçon du Tsar. Deux têtes blondes identiques, le seul moyen de les différencier était la couleur des yeux : vert pour lui, bleu pour son frère. Ils ont été chouchoutés par leurs sœurs, par les domestiques, par leur père. Alexeï s'enorgueillissait de tant d'attention, et il aurait pu le suivre dans cette voie s'il n'avait pas été l'ombre qui met en valeur la lumière. Sembler parfois invisible aux yeux des autres, se dire que l'on n'est que la cinquième roue du carrosse, qu'on ne sera utile qu'en remplacement, aide à garder un minimum les pieds sur terre. Ce n'est pas faute pourtant d'avoir faillit succomber plusieurs fois...

Être une ombre lui a pourtant sauvé la vie cette nuit-là, cette fameuse nuit du 16 juillet 1917. La nuit où les soldats se sont révoltés, où il a été conduit avec sa famille au sous-sol du palais, où les traîtres leur ont tiré dessus sans sommation. La nuit où il a vu son père tomber, son frère être transpercé de nombreux coups de baïonnette puis de balles dans la tête. Il avait vu son propre sang se répandre lentement sur le sol, s'était glissé dans un coin sombre de la pièce pour s'y fondre, s'y cacher, et n'avait plus bougé alors que les corps des membres de sa famille étaient emportés, dévêtus, brûlés puis défigurés à l'acide. Il n'avait pas eu conscience des larmes qui roulaient sur ses joues, la douleur de perdre son frère, son jumeau, l'autre moitié de lui-même le faisant souffrir autant que les balles qui avaient perforé l'un de ses reins en sus de l'épaule et du genou.

Il s'était éveillé quelques jours plus tard dans un lit moelleux, confortable et en même temps détestable de blancheur et de pureté. Son premier réflexe avait été d'appeler son frère en hurlant, les larmes redoublant sur ses joues alors qu'il tentait de sortir du lit. Mais un homme l'y avait maintenu puis proposé à boire un étrange liquide rouge dans une belle coupe en or. Cet homme il l'avait reconnu, c'était le médecin de la famille royale, chargé de s'occuper de son frère et lui car ils étaient tous deux atteints d'hémophilie et l'homme était le seul capable de les soigner. De leur faire passer le cap fatidique des dix premières années. Il avait réussi à les maintenir en vie par on ne savait quel miracle, mais pourquoi vivre pour voir ça ? Pour ressentir pareille douleur ?

Il s'était laisser plonger dans la douleur, la peine, se noyant dans la douce folie d'imaginer encore son frère près de lui. Lorsqu'il put marcher de nouveau, le médecin se rendit rapidement compte que le corps du jeune garçon avait subit des dommages très importants qui le marqueraient probablement jusqu'à la fin de sa vie, mais une fois encore cela n'avait eu aucune incidence sur le comportement du garçon. Après la douleur et la colère, il s'était résigné puis muré dans un silence borné.

Ils quittèrent rapidement la Russie pour rejoindre l'Europe dans un premier temps, l'enfant dû délaisser ce nom de famille dont il était si fier pour en prendre un autre. Raspoutine, son médecin, lui proposa le sien mais il préféra choisir le deuxième prénom de son jumeau, tout aussi noble selon lui à porter que celui de leur famille. Là, l'héritier continua de se remettre de ses douleurs et parvint même à sortir de son mutisme. Il rencontra plusieurs médecins amis du sien, qui tentèrent de trouver une solution à ses cauchemars, mais rien ne semblait y faire aussi il décida de laisser tomber l'idée. Son médecin abandonna et obtempéra, épuisé de s'acharner contre ce qu'il qualifiait de "tête de mule croisée avec un rocher". Cela n'avait généralement pas l'effet escompté mais ça amusait beaucoup l'enfant, c'était déjà ça de gagné...

Le dernier héritier de Russie continua de grandir, de se développer. Sa maladie recula lentement mais sûrement sans qu'il ne sache réellement pourquoi ou comment, mais le résultat était suffisamment acceptable pour qu'il ne se pose pas davantage de question et accepte la situation telle qu'elle était. Il devint rapidement un beau jeune homme aussi grand que déterminé, pour ne pas dire à la hauteur de son obstination. Il se cultiva beaucoup, continuant d'observer l'évolution de son pays à travers les journaux, les chansons, les livres. Son "assassinat" eu pour conséquences bien plus visibles de lui laisser une épaule détruite et un genou défaillant, mais puisqu'il pouvait marcher il ne s'en plaignait pas. Il ne se plaignait pour ainsi dire jamais.

Il continua de prendre la mystérieuse mixture de son médecin destinée à le soigner de son hémophilie sans y réfléchir, le geste étant devenu un réflexe. Il fut tellement instruit qu'il devint professeur dans une petite ville portuaire d'Écosse nommée Dundee. A l'époque il avait gardé un léger accent russe, cette étonnante façon de rouler les r qui s'accentuait encore lorsqu'il était contrarié, et c'est en étant parfaitement conscient de la chose qu'il rechercha quelqu'un capable de le lui enlever. C'est ainsi qu'il fit la rencontre d'Eilidh, qui devint rapidement sa fiancée. Ils vécurent ensemble jusqu'à une sombre nuit de Noël où sa petite fille chérie de trois ans tomba sur les escaliers du perron et se fracassa le crâne sur les angles des marches alors qu'elle était sous la surveillance de sa mère. Dès lors il la répudia, la chassa de chez lui en l'accusant d'être responsable, ne l'épargnant aucunement malgré ses suppliques et ses pleurs. Il se mit à la haïr avec autant de force qu'il l'avait aimée, s'enferma à nouveau en lui-même mais  bien plus profondément qu'autrefois. Il était devenu clair que la vie ne voulait pas des Romanov.

Son médecin le persuada de déménager encore, et ils s'installèrent sur une île où il put commencer une véritable histoire d'amour intense et passionnelle avec le soleil. Il passa des heures, des jours, des semaines entières à s'exposer nu sur la plage, lézardant, flemmardant en refaisant le monde. Il ne fit jamais le deuil de son enfant, ni de son frère, mais s'évertuait à sourire et plaisanter avec Rass dans le but de le persuader que tout allait bien. Et c'est ainsi qu'il se suicida, en silence, sans souffrance, sans prévenir.

Ou du moins c'est ce qu'il avait compté. Car il se réveilla, à nouveau, quelques jours plus tard dans ces mêmes draps blancs, ce même lit à baldaquin que son jumeau affectionnait. Un rugissement de rage, de douleur lui échappa alors qu'il levait la tête vers le ciel, implorant de justifier pourquoi tout le monde mourrait sauf lui, pourquoi n'avait-il pas ce droit ?! C'est son médecin, ce cher Raspoutine, qui le lui expliqua lorsqu'il voulut ouvrir les rideaux après s'être levé : ce médicament que lui et son frère prenaient pour se soigner, c'était son sang et c'était ce qui lui avait permis de survivre aux balles. Alexeï aurait survécu aussi s'il n'avait été brûlé puis acidifié, et il regrettait sincèrement de ne rien avoir pu faire. Il était arrivé trop tard pour en sauver un, et puisqu'il avait réussi à sauver l'autre il était hors de question qu'il le laisse mourir maintenant. Oh le jeune tsar avait protesté, évidemment. Et avec énormément d'énergie. Mais Rass s'était montré pour une fois aussi buté que lui. Il n'avait de toute façon pas le choix : en ce jour du 17 mars 1931, il était devenu de la même race que son médecin...

Pour la suite il dût apprendre à se contrôler, à ne pas laisser cette soif brûlante lui ordonner de faire ce qu'elle voulait et Rass eu l'excellente surprise de constater qu'il se débrouilla très bien. Ce qui n'aurait pas dû l'étonner connaissant l'obstination sans bornes de son protégé... Quelques années plus tard la guerre commença, rappelant de très mauvais souvenirs au prince qui se remis à faire des cauchemars, ce qu'il ne faisait plus depuis sa fille. Ils déménagèrent donc à nouveau, s'installant cette fois au fin fond de l'Afrique dans un petit village oublié de tous. Il ne s'ouvrit pas autant que son Créateur l'avait espéré, et il continuait d'aller s'allonger sur la plage sous la lune en se remémorant le soleil. Ce sont finalement les enfants du village qui le sortirent de sa dépression en lui demandant de leur apprendre à lire, écrire et compter. Ce qu'il accepta, notamment pour passer le temps car il n'avait rien d'autre à faire.

La guerre fut terminée, le temps s'écoula plus paisiblement. Il voyagea encore quelques temps avec son Créateur, mais il finit par le trouver trop... envahissant. Il n'aimait pas cette connexion entre eux. Il n'aimait pas l'idée d'appartenir à quelqu'un, l'idée de dépendre de lui, de lui être inférieur, de devoir lui obéir. Il était un prince, après tout... Aussi, il fit travailler son cerveau de génie pour trouver un moyen de le contraindre à lui fiche la paix. C'est ainsi qu'il profita d'une journée où il était réveillé avant lui pour le ligoter fermement puis l'enfermer dans une cave au sous-sol de la cabane. Il l'y laissa longtemps, assez longtemps pour que son Créateur cesse de l'appeler en vain, cesse de s'agiter, cesse de crier. Il redescendit alors le voir, constata l'état dans lequel Rass était : ses yeux fous, sa bouche sèche, sa voix cassée lui ordonnant de le libérer. Et chose incroyable : il n'en avait pas eu envie. Il avait enfin le dessus sur son Créateur. Il avait gagné. Il remarqua aussitôt le moment où celui-ci s'en rendit compte : des larmes de sang roulèrent lentement sur ses joues et il supplia.

Il laissa son médecin à la cave, y mis le feu avant de partir sans un regard en arrière. Il en avait plus qu'assez de ces hommes qui voulaient diriger sa vie ! Il était son seul Maître, et il en resterait ainsi ! Il ne pleura pas en ressentant la mort de son Créateur. La douleur de perdre quelqu'un il la connaissait, il ne la craignait plus. Par ailleurs en se séparant de son Créateur il se séparait également de tout ce passé qui lui avait tant coûté et quelque part, c'était une très bonne chose. Il allait maintenant faire ce qu'il voulait de sa nouvelle vie... Il commença à chercher un tatoueur. Il avait une idée bien précise en tête et il ne voulait que le meilleur pour le mettre à exécution. Il en rencontra beaucoup, trouva enfin ce qu'il cherchait en, étonnamment, la personne d'un vampire qui compris rapidement toute l'importance que ce si minuscule tatouage représentait pour lui. Cette autre part de lui-même, qu'il avait appris à combler avec sa petite fille adorée et qui lui manquait à nouveau, il voulait la voir chaque jour au réveil, devant le miroir, lorsqu'il se coiffait. Sa part manquante.

Il se colora les cheveux en rouge. Rouge, de cette même couleur que le sang qu'il avait vu inonder la neige quelques dizaines d'années plus tôt. Rouge, comme l'était la chevelure ensanglantée de sa petite Alexandra. C'était somme toute paradoxal avec l'idée de se débarrasser de Rass pour oublier son passé, mais pas dans son esprit. Pour lui, Rass représentait le pire de ses souvenirs. Mais son jumeau, sa fille, représentaient le meilleur et lui permettaient de rester droit et digne, à l'image du Conseiller du Tsar qu'il aurait dû être. Cette enfance, la sienne puis celle de sa fille, il n'aurait voulu les oublier pour rien au monde... Il paya gracieusement le vampire, fêta son tatouage et sa nouvelle couleur en buvant directement à la gorge d'un damoiseau -ce qu'il ne fait jamais- et disparu du pays pour s'établir dans un autre. Sa dépression était passée.

La guerre contre les humains il y pris part, évidemment. Non qu'il ait un quelconque grief contre eux, mais disons plutôt qu'il compris rapidement que les prothèses robotiques, il n'y avait pas que dans les pays pauvres qu'ils en avaient besoin. Lui-même était bien placé pour savoir à quel point c'était efficace et utile, car dès qu'il était parvenu à mettre la main sur la technologie suffisante, il s'était occupé du semblant de prothèse de son épaule, de mauvaise facture et qui l'avait souvent fait souffrir, pour la remplacer rapidement afin de se garantir un meilleur fonctionnement et de fait moins de douleur. C'est donc tout naturellement qu'il avait commencé à fabriquer des prothèses pour les autres, d'abord en les fabriquant de bois, puis de plus en plus techniques en suivant les avancées de l'évolution humaine. Quant à son genou, malheureusement, il ne pouvait plus rien y faire mais avait appris à composer. Il n'était de toute façon pas homme à courir.

Oh il n'alla pas se battre ni tuer personne, non, pas du tout. Il resta tranquillement assis à son bureau à calculer combien de personnes auraient besoin de ses services. Les soldats meurent pour leur cause, les bureaucrates vivent pour récupérer l'argent de leur mort. CQFD. Puis il diversifia son entreprise, cherchant toujours les bons filons et se débrouillant pour que ses concurrents tombent un par un, lentement mais sûrement, implacablement. Il dût rapidement déplacer ses locaux, manquant de place, et c'est en cherchant où établir sa présidence qu'il trouva Dornia. Joli nom. Jolie ville. Berceau de la rébellion. Parfaite pour RobotInc...
Parfaite pour le Lion.

Derrière l'ordinateur


Comment as-tu découvert le forum ? Je me perdais dans les bois quand j'ai suivi Yoda jusqu'à la lumière de la petite souris, qui m'a offert un pot de confiture parce que le loup avait les crocs aussi longs que ses cheveux, qu'Edward s'est empressé de couper pour ne pas le gêner quand il chante avec Émilie... En gros.
Es-tu un DC ? De qui ? Kimi.
Age: Le même.
As-tu lu le règlement ? Si oui, écris-en-nous la preuve ici :  
Commentaire(s): Ici :3
Markus Bourbon Romanov
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Mer 6 Déc 2017 - 20:11
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Invité
J'aime ce choix d'avatar ~
Re-bienvenue à toi et bon courage pour ta fiche *^*
Invité
Anonymous
Mer 6 Déc 2017 - 20:51
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Markus Bourbon Romanov
Merci beaucoup ! (j'aime ton avatar, toua...  Markus Nikolaïevitch. (terminé) 875491976 ) C'est souvent de l'avatar que découle le reste :3
Et re merci ! *en mode méga concentrée et tout* Rebienvenue à toi aussi ! Pas eu le temps de te le souhaiter avant validation !
Markus Bourbon Romanov
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Mer 6 Déc 2017 - 20:55
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Invité
Bon courage pour ta fiche^^
Invité
Anonymous
Mer 6 Déc 2017 - 21:17
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Markus Bourbon Romanov
Merci ! ^^


Markus Bourbon Romanov
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Mer 6 Déc 2017 - 21:38
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Invité
Re-Bienvenue toi o/
Invité
Anonymous
Jeu 7 Déc 2017 - 18:32
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Markus Bourbon Romanov
Merci toua :3


Markus Bourbon Romanov
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Jeu 7 Déc 2017 - 19:26
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Invité
Bonsoir Markus et re-bienvenue!

Il y a quelques petites choses à corriger sur ta fiche avant que je ne puisse te valider! Markus Nikolaïevitch. (terminé) 1208725972

- Au tout début de ta description physique tu fais un petit doublon : " ... sa démarche raide et confiante, assurée et droite ... " c'est un peu la même chose ce que tu as écris mais dans des mots différents. ^^

- Merci de préciser dans ta description physique que tes cheveux sont TEINTS, j'ai du attendre l'avant-dernier paragraphe de ton histoire pour le savoir, me disant que c'était très peu probable qu'un Romanov ai les cheveux roux. Tout le monde ne lira pas forcement ton histoire donc merci de rajouter cela, ça évitera les questions. :)

- Ton histoire, si je me réfère aux dates, c'est les Romanov qui étaient au pouvoir n'est-ce pas?  Il va falloir préciser l'origine de ton nouveau nom. Tu peux par exemple après avoir fuit la Russie, prendre le nom du médecin qui t'élève.

- " ... les balles qui avaient perforé son poumon, l'un de ses reins et à en juger par le goût envahissant sa bouche, son foie. " Navré de te le dire mais à ce stade tu serais déjà mort, surtout si tu attends plusieurs minutes caché, le temps que ta famille soit emportée puis entièrement déshabillée, défigurée et brulée. Il faut donc modifier ce passage.

edit: Alors 6-7 paragraphes plus tard il y a l'explication, qui ne tient malheureusement pas. Tu es hémophile, tu es blessé gravement à 3 de tes organes + épaule et genou. Je suis navré mais à moins que le médecin t'ai donné son sang dans la seconde où tu as été touché, tu ne peux que mourir, ton hémophilie te faisant perdre ton sang beaucoup plus vite. Et ce même en ayant reçu régulièrement son sang.

- " Mais un homme l'y avait maintenu puis proposé à boire un étrange liquide rouge dans une belle coupe en argent. " C'est un vampire, il ne pourrait tenir la coupe en argent car elle lui brulerait la main.

- Je ne vois aucune mention de comment Robotinc a été créée ou de comment tu as eu l'idée de faire ta propre entreprise. Juste le dernier paragraphe qui y fait mention mais tu en es déjà le directeur. Un petit rajout ne serait pas de trop!


Voilà c'est tout ce que j'ai à dire, je crois n'avoir rien manqué... Markus Nikolaïevitch. (terminé) 3267111138
Après correction si tu pouvais envoyer en réponse les passages corrigés pour éviter que j'ai à rechercher sur toute ta fiche ces passages, tu serais un ange. Markus Nikolaïevitch. (terminé) 1208725972
Invité
Anonymous
Jeu 7 Déc 2017 - 21:13
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Markus Bourbon Romanov
Citation :
- Ses cheveux teints en roux vif,

- Ils quittèrent rapidement la Russie pour rejoindre l'Europe dans un premier temps, l'enfant dû délaisser ce nom de famille dont il était si fier pour en prendre un autre. Raspoutine, son médecin, lui proposa le sien mais il préféra choisir le deuxième prénom de son jumeau, tout aussi noble selon lui à porter que celui de leur famille.

- autant que les balles qui avaient perforé l'un de ses reins en sus de l'épaule et du genou.

- erreur d'inattention de ma part... Du coup j'ai remplacé par de l'or :3

- La guerre contre les humains il y pris part, évidemment. Non qu'il ait un quelconque grief contre eux, mais disons plutôt qu'il compris rapidement que les prothèses robotiques, il n'y avait pas que dans les pays pauvres qu'ils en avaient besoin. Lui-même était bien placé pour savoir à quel point c'était efficace et utile, et dès qu'il était parvenu à mettre la main sur la technologie suffisante, il s'était occupé de son épaule qu'il avait "remplacée" rapidement afin de se garantir un meilleur fonctionnement. C'est donc tout naturellement qu'il avait commencé à fabriquer des prothèses pour les autres, d'abord en les fabriquant de bois, puis de plus en plus techniques en suivant les avancées de l'évolution humaine. Quant à son genou, malheureusement, il ne pouvait plus rien y faire mais avait appris à composer. Il n'était de toute façon pas homme à courir.

Voilà ! \o/
Markus Bourbon Romanov
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Jeu 7 Déc 2017 - 22:02
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Invité

Fiche Validée!





Félicitations!



Re-bonsoiiiiir!

Merci pour les modifications, cela colle plus à cette belle dame qu'est la logique ! :D

Je te valide donc en espérant te voir bien actif vu le rôle important que tuas. :)

Avant de te lancer, tu dois:

- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!)

Puis une fois cela fait, tu peux:

- Faire une demande de maître ou d'esclaves Ici
- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici
- Faire une demande de RP Ici
- Créer ton carnet de bord Ici
- Demander un titre original au dessus de ta tête - Ici

Bon jeu!

Invité
Anonymous
Ven 8 Déc 2017 - 19:43
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