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Tybalt AbiodunCelui né pendant la guerre Surnom écrire ici.
Origine Togo
Race Vampire.
Âge 687 ans, transformé à 35 ans.
Naissance 8 juin 1 675 à 19h24. Gémeaux ascendant Capricorne, signe lunaire Cancer.
Groupe Civil
Statut Marché noir
Métier Officiellement, couturier professionnel. Officieusement, chef des Dragons Rouges.
Sexualité Puceau.
Avatar Roi T'Challa, Black Panthère, Marvel.
Apparence Il est des noms qui vous suivent ainsi toute votre vie. Des noms qui vous collent à la peau, qui vous définissent, et qui vous damnent. Des noms que l'on choisit de rendre fiers d'être portés, que l'on veut mériter et qui nous plaisent au point de ne plus penser que par eux. Et puis il y a ceux que l'on hait, dont on se moque, que l'on rejette et qui font honte d'être prononcés. Il y a les noms qui vous apportent la lumière et qui éclairent la vie, et il y a ceux qui vous drapent de ténèbres dès la naissance et qui vous maintiennent dans l'ombre d'une nuit infinie.
Moi, mes parents ne m'aimaient pas.
Fruit d'un mariage contre-nature entre un vieillard et une enfant de dix ans à peine pubère, mon corps s'est développé autant qu'il l'a pu dans la pauvreté et la sécheresse. Et la guerre. Un corps fin, élancé, élégant involontairement lorsqu'il était bien lavé. Un visage gracieux, parfois qualifié à tord de féminin, culmine à un petit mètre soixante dix au-dessus de quelques soixante-quinze kilos. Des cheveux crépus, ébènes, qui acceptent difficilement d'être soumis. Un peu comme moi. Des jambes longues, fines, agiles comme celles des gazelles et des poils harmonieusement répartis. Et pour contrôler tout ça, un vieux père qui se croyait cultivé et qui m'a donné ce nom hideux à en pleurer.
Personnalité Tybalt.
Tybalt.
Tu vas mourir.
Oh comme je hais cette chanson. Cette pathétique satire. Ce roman burlesque, cette odieuse comédie. Qu'y a-t-il d'incroyable là-dedans, à voir des rejetons de riches se lamenter de ne pas pouvoir baiser qui bon leur semble ? Est-ce cela, le romantisme, l'amour ? Ils n'ont rien d'autre à se préoccuper que de se reproduire dans le luxe, les draps de soie et les billets, et ils se suicident durant une énième crise d'adolescents. Et tout le monde trouve ça magnifique, attendrissant ? Pitoyable.
Pourtant j'aime le personnage de Tybalt. Il a un côté Prince désespéré qui me plaît, qui m'a toujours plu. Mais au début, je n'en savais rien. Je ne l'avais pas lu. C'est comme pour tout, au début il y a l'amour. Le beau, le formidable, l'immortel amour. La haine vient toujours après.
La haine.
La haine.
Qui vous fait juge mais vous condamne.
Oui, je suis devenu mon propre, mon pire juge. Je n'avais rien d'un Tybalt, je voulais en être un et je n'avais pour écho, pour encouragements que des moqueries. Même devenu vampire, on me refusait le droit d'être cet homme si fort et si fragile à la fois. Je devais prouver que j'en étais capable, et je l'ai fait. Un à un, petit à petit, j'ai grimpé. Monté les échelons. J'ai souri au besoin, j'ai menti, j'ai triché. Je suis devenu Tybalt, Roméo, Mercutio, leurs parents tout à la fois.
Je vous ai serrés dans mes bras, je vous ai tenu la main pour vous accompagner sur votre chemin. Je vous ai encouragé, je vous ai poussé à vous surpasser. Je vous ai regardé tomber, je vous ai aidé à vous relever. Je vous ai sourit, j'ai rit avec vous, je vous ai embrassés. Je vous ai fait croire que je me confiais à vous, je vous ai encouragé à me faire confiance. Je vous ai poussé. Je vous ai regardé tomber. Et je vous ai piétiné.
Vos joues que j'ai embrassées, vos regards pleins de vie que j'ai admirés, vos mains que j'ai serré si fort dans les miennes... Je vous les ai arrachés. Broyés. J'ai pris vos corps, vos coeurs et vos âmes et je les ai détruits. Anéantis. Jusqu'au dernier. Vous m'avez regardé en pleurant, en criant, en suppliant. Vous m'avez demandé pourquoi, comment, ce que vous aviez fait.
Pourquoi ? Parce que.
Comment ? Comme ça.
Ce que vous avez fait ? Vous existez.
Ces corps que vous pensez être vôtres ne vous appartiennent pas. Ne vous appartiendront jamais. Ces enveloppes de chair vous font croire que vous avez de la valeur ou que vous n'en avez pas. Vous croyez être beaux, ou au contraire être laids. Vous pensez être intelligents, ou vous ne vous rendez pas compte que vous êtes stupides. Vous êtes riches ? Non, vos mensonges le sont. Vos draps le sont. Vos vêtements le sont. Vous êtes pauvres ? Oui. Comme tout le monde. Pauvres âmes violées, égarées, ignorantes et pathétiques. L'argent n'est qu'un leurre, il n'existe pas. Tout comme vous, comme votre satin, comme votre corps si beau, si propre, tellement exposé à la vue de tous ces mendiants que vous voulez faire culpabiliser. Vous êtes laids, vous êtes gros, comme vos corps qui vous rongent et qui vous poussent à vous lamenter pour éveiller la pitié.
Vous êtes mauvais. Et moi, je suis celui qui vous rappelle ce que ça coûte d'être mauvais. Je suis votre juge, votre bourreau tout comme je suis les miens. Je suis vous, et je suis tellement pire que vous.
Histoire 1 675, République Togolaise, Afrique de l'Ouest. Il s'appelle Kodjo et il a soixante-dix ans, elle s'appelle Afiwa et elle en a dix. Elle est sa troisième femme, la plus jeune. Il n'attend pas un mois après le mariage pour la faire pleurer, et elle accouche d'un enfant prématuré sept mois plus tard. Un enfant qui devrait mourir, mais qu'elle veut garder le plus longtemps possible pour éviter que son mari ne lui en fasse un autre. Il est le seul garçon, il aura un brillant avenir.
Ou pas.
Nous sommes en pleine période de traite de noirs, les Blancs arrivent bien vite dans le pays, attaquent le village, et emportent autant d'adultes semblant en bonne santé qu'ils le peuvent. Lui est trop chétif, trop maigre, il est laissé sur place au milieu des corps. Contemplant le carnage autour de lui, il laisse couler ses larmes. Il hait les Blancs.
Quelques temps plus tard il est installé dans un autre village. Il y rencontre une femme qui veut bien de lui, mais uniquement parce qu'elle n'a pas vraiment d'autre choix et qu'elle approche des trente ans. Ca lui fait mal, mais il ne dit rien. Ils n'ont même pas le temps de consommer le mariage, Ils reviennent. Foutus Blancs. Sa haine grandit.
Cette fois il a l'air en meilleure santé, il est emporté avec les autres en direction de l'Europe où il est vendu à une riche famille espagnole en tant qu'esclave. Il ne sait ni lire ni écrire, ne comprend même pas leur langue et n'a pour seul enseignement que les coups du couple de la maison. Il ne prononcera jamais le mot "maîtres". Sa haine s'efface, et se mue en attente.
La vengeance est un plat qui se mange froid.
Quinze longues années passées à subir, subir et subir encore. D'abord le couple, puis les enfants. Puis les amis du couple, et les amis des enfants. On a découvert qu'il était beau, on veut lui donner de beaux vêtements pour qu'il soit plus présentable que ses guenilles. Il a obéit, a pris l'habitude d'être orné d'atours pour amuser la galerie. Il a même appris à sourire, à rire, à charmer. C'est un esclave à l'esprit vif et au regard intelligent. On le veut. On le réclame. On le désire.
Et puis, ce soir-là, il revient des courses à pied et croise le chemin de quelqu'un. Un ami du couple. Il semble jeune, amusant et amusé. Lui, comme il en a pris l'habitude, le charme et lui sourit. Ce sera la dernière chose qu'il fera de son vivant. Il s'éveille quelques heures plus tard à l'état de vampire, apprend à contrôler un tant soit peu sa soif, sa faim, cette attirance pour le sang. Se nourrir de Blancs ? Très peu pour lui, il refuse d'avoir leur sang en lui. Il ne veut pas devenir Blanc, mais quel autre choix il a ? En attendant de retourner dans son pays il est bien obligé de se sustenter comme ça. Déclaré disparu, voire mort selon le couple, il est libre dans cette nouvelle vie que la mort lui offre.
Quelqu'un veut un dessert ?
Ce soir-là il entre chez la famille, approche en silence du lit où le couple dort et les contemple. Ces gros lards. Ces sales Blancs. Le coupe-papier finit dans sa main et se plante avec force, férocité, dans la gorge de la femme tandis que l'homme suffoque sous l'oreiller pressé contre son visage. Sous la haine il s'aveugle, grogne et à califourchon sur l'homme il tranche dans le torse pour l'ouvrir en deux, déchire son sexe flasque et lui fourre dans la bouche, saisit à pleines mains les organes et les arrache de la cage thoracique pour mordre dedans, les déchirer, boire le sang. La femme n'y coupe pas et à la fin chaque tête trône fièrement dans la cage thoracique ouverte à la place des organes. Satisfait, il traverse la maison pour regagner la chambre des enfants. Verrouillant la porte pour leur couper toute fuite, il attrape un drap et l'enroule autour d'une gorge pour faire un nœud, gardant l'extrémité à la main tandis qu'il s'occupe d'un autre, lançant au passage le coupe-papier dans le dos du dernier qui tente de fuir et se met à crier. Il sourit.
Les journalistes ont parlé de cet incident comme d'un carnage odieux perpétré par un sadique psychopathe dénué de compassion. Ca l'a fait rire, alors qu'il lisait le journal tout en jetant à des cochons les cadavres d'une blanche et de son enfant. Un psychopathe ? Non. Il n'est pas moins fou que ceux qui ont voulu toutes ces années se faire appeler "maître". Franchement, il faut un égo démesuré pour vouloir être appelé ainsi, non ? Haussant les épaules il a flatté les cochons et s'en est détourné pour passer à la maison suivante.
1 784 morts. 532 familles. Voilà le bilan de l'année de ses 35 ans. L'une des plus belles années de sa vie, maintenant qu'il y réfléchit ! Quoiqu'il en soit, avec l'aide de son créateur il est retourné dans son pays, au Togo, où il savait que les Blancs continuaient d'aller s'approvisionner en esclaves. Les habitants du village virent aussitôt que quelque chose n'allait pas chez lui, à savoir sa nature vampirique, mais lorsque les Blancs revinrent et finirent exterminés, ils se rangèrent aussitôt derrière lui. Il en gagna sa petite hutte personnelle, ses gardiens en journée, et une certaine autorité qui s'agrandit à mesure que les villageois murmuraient entre eux. Il était leur bienfaiteur, envoyé par Dame Nature pour les protéger.
Les années passèrent, il vit se succéder les générations et la petite capitale s'agrandit. Les années 1800 virent arriver enfin un président qui demanda l'aide de l'Allemagne pour se protéger des négriers, et bientôt les allemands arrivèrent pour partager leurs connaissances, leur argent, leur technologie avec les togolais de façon à ce que tout un chacun puisse vivre sur un pied d'égalité avec son voisin.
C'était une blague !
Ils les ont juste colonisés. Imposé leurs croyances, leurs lois, leur autorité. Une fois encore les Blancs viennent et prennent sans rien donner en échange. Alors il a recommencé. Il a tout pris, comme eux. Tout pris et rien donné. Il n'était plus esclave depuis longtemps, il était le protecteur de Dame Nature. Il était son Bourreau.
Il est arrivé aux Etats-Unis dans les années 2000. Il en a fait le tour très rapidement, et voyant l'état de certains quartiers où vivaient ses semblables, il a commencé à nettoyer. Mais ça prendrait trop de temps alors il a tenté autre chose. Si je vous parle du 11 septembre, ça vous rappelle quelque chose ? Il paraît que c'est Al-qaida, ou le président américain lui-même qui a monté ça de toute pièce. Bien sûr, l'important c'est que vous le croyiez. Il pourrait vous en citer tellement d'autres, des catastrophes mais il n'a pas le temps. Il a des gens à tuer.
Il a participé à la guerre des Races, bien évidemment. Il s'y est beaucoup amusé, on peut même dire qu'il a adoré ça. Quelle que soit la raison, cette guerre a fait énormément de morts et c'était une très bonne chose. C'est d'ailleurs à ce moment qu'il a commencé à réfléchir à une façon d'exploiter tant de corps, après tout c'est du gâchis de les laisser finir brûlés ou enterrés ! Il y a toujours moyen de recycler un corps !
Et les Dragons Rouges sont nés.
Un groupe à l'origine de cinq proches. Un médecin désillusionné, un banquier véreux, un comptable suicidaire, un vétérinaire zoophile et lui-même. Non qu'il se considérait proche d'eux, c'est plutôt eux qui se pensaient proches de lui. La vérité c'est qu'il en avait besoin et une fois tout cet ordre créé, une fois de pauvres vampires rameutés pour devenir les petites mains visibles de ses bras invisibles, il s'en débarrassa. De tous, sauf un ! Le zoophile, qu'il utilisait comme une sorte de bras droit, pour le représenter à l'occasion dans l'environnement du commun des mortels. Lui servir de couverture pour se cacher lui-même aux yeux du grand ponte anglais. Un bras droit qui s'était mis à avoir la grosse tête et prendre ses sourires polis et affables, sa gentillesse apparente pour de la faiblesse. Un imbécile qui avait songé à le détrôner. Et oui, il s'y attendait ! Tous les humains sont ainsi. Tous les humains sont mauvais. Et lui, derrière ce surnom de Crapaud qui masque si bien sa beauté, il est enfin devenu Tybalt, le Prince charmant oublié.
Derrière l'ordinateur Es-tu un DC ? De qui ?: ............ Age : .............. As-tu lu le règlement ? Validé! | Tybalt Abiodun Race : Vampire
Age : 687 ans
Statut : Chef des Dragons Rouges
Métier : Couturier/styliste
Don particulier : Broderie
Créateur : Décédé
Progéniture(s) : .
Amour(s) : Profondément amoureux de son délicieux emmerdeur, Priam
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Et c'est une fiche finie, Ô admin ! | Tybalt Abiodun Race : Vampire
Age : 687 ans
Statut : Chef des Dragons Rouges
Métier : Couturier/styliste
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Créateur : Décédé
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Amour(s) : Profondément amoureux de son délicieux emmerdeur, Priam
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