Apparence

Vous voyez Adolphos ? Et bien nombreux sont ceux pensant qu’il est le fiston et Priam le père. Comme quoi, les pères sont toujours les plus gros apparemment. Priam est large, musclé et grand. Comme la majorité des Angelopoulos. Il s’élève à 1m92 et en écraserait plus d’un sous ses 112 kilos. Il fait un bon pilier de rugby, sport qu’il affectionne, ajoutant alors son métier physique de charpentier, il s’entretient clairement. Pas de poignets d’amour sur les hanches mais du muscle à croquer, des tablettes de chocolat et une peau au bronzage dit lunaire, à en passer des heures sous les rayons de l’astre nocturne perché sur des toits. Il possède des cheveux raides, courts, dressés sur la tête d’un blond foncé. Il ne se rase pas à la perfection tous les jours, il est donc possible de le voir souvent avec un peu de poils au menton et bien qu’il soit blond, on voit une bonne pilosité à partir de ses mi-cuisses, sur ses avants-bras, le milieu du poitrail et partant finement de sous le nombril pour finir de plus en plus épaisse jusqu’au pubis. Une mâchoire large, un nez aquilin, des lèvres larges et d’un rose foncé, oui, vraiment, tout ce qui est fin et mignon est à proscrire dans son physique. Ses yeux sont verts mordorés et avec une lueur espiègle quand il vous fixe longuement, annonçant qu’il a trouvé de quoi vous emmerder. Il possède de grandes mains, larges, solides, des ongles courts et souvent abîmés tout comme la peau rugueuse de celui qui ne fait pas un travail délicat avec ses mains.

Priam  a un seul tatouage mais qui fait sa fierté, au niveau du bras gauche, représentant un spartiate et un gladiateur. Niveau vestimentaire, il aime le côté pratique et simple, surtout quand il doit bosser. Jogging, débardeur, jean, tee-shirt, il fuit les chemises et costumes autant que possible. Après, il prend surtout ce qui vient en premier en piochant dans son placard et vérifie juste que ça va ensemble. Il n’a pas de montre, pas de bijoux, et ne met pas de parfum. Il a par contre un gel douche menthe poivré parfait pour donner une odeur plus fraîche après le boulot.  

Personnalité

La douceur ? La gentillesse ? L’ouverture aux autres ? Tout ce qui peut vous faire penser à Adolphos, son paternel ? Il faut oublier. Priam est un soleil, pouvant à la fois être d’un rayon chaleureux de printemps, à la lourdeur caniculaire d’été. Il a de cette joie de vivre, de cet amour des plaisirs de la vie des Angelopoulos, il aime déconner, il a d’ailleurs un rire très bruyant, ressemblant à un éboulement de roches. Il dit ce qu’il pense, sans se soucier que cela blesse ou pas, ça, c’est votre problème, pas le sien. Il aime plaisanter, il sait comment établir un bon contact avec les gens, il a même une facilité à se faire des potes. Oui, des potes, pas des amis, car il y a les défauts qui arrivent derrière ce comportement du bon gars simple et franc, jovial, toujours prêt à plaisanter. C’est un égoïste pur et dur. Mais vraiment. Du même genre que son Papy Xhar mais en pire. Vous êtes en train de crever sur le trottoir, il a autre chose à faire, il passera à côté de vous en haussant des épaules avec « pas de bol, mec » et ira vaquer à ses occupations. Il ne reste qu’une seule bière ? Il la prend, il ne restera pas non plus à côté de vous à vous plaindre et vous tapoter sur l’épaule en grand malheureux que vous pouvez être. Pour lui, c’est chacun sa merde. Il fait juste un peu d’effort pour la famille, et encore, ça dépend vraiment du contexte…

A part cela, c’est un type très manuel, il aime travailler le bois, bricoler, bref, tout ce qui demande d’utiliser ses mains plutôt que de rester immobile et à faire chauffer les neurones. Lire un bouquin, être assis et écrire pendant une heure sur un sujet, ou faire de la comptabilité, très peu pour lui. Il n’est pas idiot mais il n’est pas non plus une grande lumière. Il se contente largement des calculs de sa vie au quotidien, stocks et angles, surfaces, plans de constructions.  Là où il a des airs de plaisantin, dès qu’il travaille, bricole, Priam est d’une concentration et d’un sérieux inattendu qu’il en a surpris plus d’un qui se sont cassés les dents à vouloir l’en détourner ou qu’il lâche une plaisanterie, tape la discute en ralentissant dans ce qu’il fait.

Priam est autrement un emmerdeur né et très persévérant en plus ! Il faut le dire, s’il y a bien ne chose dont il raffole autant que le sexe, c’est de faire chier les autres. On pourrait dire qu’il en a un vrai don, il a le flair et l’audace pour, et ne craint pas la douleur de se prendre un coup de poing. Insensible congénital, ça aide. Tout comme il est par conséquent bien moins réceptif à ce que peuvent ressentir les autres ou traverser en épreuve.   Mais en tout cas, s’il y a une connerie à faire à tel endroit, telle heure, vous pouvez compter sur lui, il sera en train de la faire avant que vous n’y pensiez vous-même.

Pour finir, Priam tient à sa liberté, sa seule attache est la famille, pour le reste, il est libre comme l’air, projets, potes, aventures. C’est au gré de ses propres envies et à son rythme, et les conséquences lui importent peu. Il a un goût et un talent musical, comme beaucoup dans la famille, il a de quoi en éblouir plus d’un à la batterie ou autres percussions.  

Histoire

Encore un Angelopoulos et il ne serait sûrement pas le dernier. Priam est né à Sarlat en France, fruit de l’accouplement d’Adolphos, son petit paternel qui ne ferait pas de mal à une mouche, et de Sophie, une française blonde aux yeux verts mordorés. Une femme charmante dont il n’avait qu’un vague souvenir ayant rejoint le château de Hohenzollern, grande demeure de Xander où il passa son enfance jusqu’à ses 16 ans. Un cadre idéal pour grandir? Mais bien sûr et avec un scientifique, curieux, totalement adorable qui prend soin de vous et ne vous traite pas comme des cobayes, ne vous appelle pas pour tester votre insensibilité et oh et qui ne vous rappelle pas qu’un jour, vous aussi vous aurez à vous reproduire pour lui donner un nouveau cobaye en échange de la liberté et de l’immortalité. Super! J’en suis, où est-ce que je signe?! Ouais bon… Maintenant avec du recul, il aurait bien aimé sentir l’ironie cosmique de la vie et certainement qu’il n’aurait pas signé. Quoique… Il avait passé quand même quelques bons moments, bien qu’ayant très tôt, une sensation de manque, de vide mais ce n’était pas comme s’il était du genre à larmoyer sur son sort et encore bien moins sur celui des autres. Bande de petites natures franchement! Il avait découvert plein de cachettes, s’amusant avec ses ancêtres à savoir si eux aussi les avaient trouvé ou pas, ah et il avait découvert aussi là-bas un amour pour les charpentes et les vieilles demeures qui ne l’avait pas quitté.
Et si déjà Priam avait été de suite un enfant du type indépendant, à courir après LA connerie du moment à faire, genre si quelqu’un avait oublié un sextoy dans un coin paumé du château, il avait le don de mettre la main dessus et on le retrouvait dans la place principale du château à jouer en s’en servant comme d’une épée...ça empira après ses 4 ans. Après avoir cassé toute une collection d’éprouvettes d’époque en jouant avec un ballon dans le laboratoire pendant quelques minutes d’absence de Xander, ce dernier lui avait alors révélé qu’il avait eu un jumeau à sa naissance, qu’il l’avait tué car il n’était ni insensible ni porteur sain du gène, et qu’à ce rythme, il finirait par en faire de même avec le petit Priam. Ça en aurait refroidit plus d’un n’est-ce pas? Et bien pas Priam qui doubla en connerie, en caractère marqué et qui avait apparemment décidé de profiter de la vie pour deux et d’emmerder deux fois plus le monde. Disons que son insensibilité lui a vraiment sauvé la mise pour être encore de ce monde…

A ses 16 ans, Priam rejoignit Adolphos pour de bon, ce qui n’était pas pour lui déplaire. Il avait peut-être tout d’une sale caboche, il y tenait à son père, et à son papy… Il les collait dès qu’ils étaient de passage au château de Xander. Et bien maintenant, il était l’esclave de son père, il pouvait le coller autant qu’il le voulait, ou pas… 16 ans, l’adolescence, et déjà du genre indépendant, et bien… il fit même sa sale caboche par moment avec son paternel en ayant les hormones en effervescence. Il voyait bien les hommes qui tentaient d’approcher Adolphos, mais que lui ne voyait que gentillesse et amitié et Priam se faisait une joie bien sûr de titiller ces hommes, et d’en même temps les éloigner de son père. Évidemment, cela fit mouche un jour, il connut sa première fois avec un collègue de travail d’Adolphos qui était venu lui rendre visite. Il y eut aussi cet italien, à coucher avec lui peu avant leur départ d’Italie pour revenir en France, ou ce glacier, ou encore ce maître qu’il avait juste croisé en sortant les poubelles… Même avant d’être transformé, il avait ce côté très Angelopoulos, un bon appétit sexuel et aucune gêne, mais vraiment aucune… Transformé à ses 30 ans, après avoir passé 3 ans à partager la couche de femmes blondes, avoir vu Xander ôter la vie à 7 bébés, dont 2 garçons, enfin vint la naissance de Julien. Son fils, insensible et il put s’enlever cette foutue épine du pied, ce satané devoir d’Angelopoulos, et il accueillit la vie vampirique à bras ouvert.

Très ouverts même, Priam resta quelques années d’abord en France, où il apprit le métier de charpentier et autres métiers du bâtiment au sein des compagnons de France qui existaient toujours, collectionna les amants, se trouva un petit appartement. Il évita au maximum de retourner en Allemagne, sauf obligation et disons-le clairement, n’assura pas du tout une rôle ou une présence paternelle auprès de Julien. Quand son rejeton eut 16 ans, Priam préféra le laisser en esclave à Adolphos, tandis que lui était occupé à courir de gauche à droite en France sur divers chantiers. Une vie nomade qui lui alla bien une bonne centaine d’années. Il rentra à l’occasion d’un anniversaire de famille, et qu’est-ce qu’il les aimait bien ces anniversaires qui pouvaient déraper… et il décida de rester avec son père et son papy, d’abord une dizaine d’années, et au final… Il déménagea sur la même ville, squattait souvent là-bas, en bon profiteur de base, et à laisser Adolphos gérer ses papiers, et autres soucis administratifs, pendant que lui courait maintenant partout dans le monde pour des chantiers de plus en plus grands. Il avait maintenant une bonne réputation en tant que charpentier.

Vint alors ce moment où son cher papa décida d’aller aux Etats-Unis pour un fleuriste, mais quelle bonne idée, ça faisait longtemps qu’il n’avait pas sucé de l’américain ! Go alors pour le fleuriste, il avait intérêt d’avoir une belle gueule/ Ni une ni deux, le voilà, à squatter d’abord chez Papy Xhar, obtenir la nationalité américaine, faire quelques boulots, trouver un appartement, demander à Grand Papy Zeus déjà un peu d’argent pour bien s’installer… Être déçu de ne pas voir de fleuriste mais il trouva plein de monde pour s’amuser, se faire des potes, il y eut aussi Papy Xhar qui avait trouvé une Faucheuse, la belle histoire, avec du drame, du sang, des larmes mais hé, avec son père, il y croyait encore de pouvoir sortir tous les accessoires pour un mariage ! Ah et il y a Papy Zeus qui était devenu conseiller à Dornia et qui allait très, mais très souvent aux toilettes, un jour, il irait lui faire un coucou dedans avec appareil photo prêt et voir avec qui il se serrait comme des sardines dans les toilettes, histoire de passer la photo sur l’Instragram de la famille… Puis il y a son père ! Une sale histoire avec la résistance, lui il s’en foutait complètement, même qu’il soit esclave mais il tenait à voir comment ça se passait et clairement, il y avait de quoi se trouver des casse-croûtes dans cette charcuterie !