Apparence

Une force brute, voilà ce qui se dégage en voyant Davy, clairement quelqu’un qu’il ne faut pas venir embêter, son attitude et son physique le clament haut et fort. Il est grand , mesurant 1m98 pour un bon poids de 99 kilos. Il est évident que pour un côté gracieux, il ne faut pas compter sur lui. Large d’épaules, grand, de longues jambes solides, un bras épais et musclé, Davy est bien fier de ce corps bien sculpté. Il possède un torse aux reliefs musculeux, l’eau sous la douche à se perdre entre les tablettes de chocolat. Un corps poilu, surtout au niveau des jambes, mais aussi du torse, couvrant les pectoraux et suivant une ligne droite jusqu’au pubis, passant par le nombril. Les poils se révélant aussi roux vif que ses cheveux mi longs, ou encore cette barbe de trois jours qu’il porte assez régulièrement. Son visage pourrait être qualifié de beau, le nez peut-être trop droit et fin, les joues un peu marquées, et il y a ces cicatrices d’un vilain coup de patte d’un grizzly qui avait bien failli lui crever l’oeil. Heureusement non, Davy possède toujours ses deux yeux gris, des sourcils roux se fronçant souvent, et un visage en réalité des plus expressifs. Il ne pourrait pas jouer la comédie, ce qu’il ressent, tout se lit sur son visage de suite, même cette envie qu’il a fort souvent de vouloir tabasser les gens qui l’énervent.

Et il y a ce bras qu’il a perdu, quand il est torse nu, sans porter de prothèse, il faut bien le reconnaître que ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus beau à voir. Mais Davy s’en fiche, depuis le temps, il a pris le pli et bien accepter ce manque, la douleur que cela implique par moment. Il a une vieille prothèse qui va être changé et qu’il ne met en vérité qu’au moment où il doit travailler ou qu’il sait qu’il sera plus avantageux d’avoir deux mains. Autrement, il ne la met pas, comme pour faire les courses, et il se problème avec du coup une manche vide, n’essayant même pas de faire de nœuds ou de rendre cela plus discret. Une partie de son corps bien sensible, mais en général, pas cette zone qu’on cherche à toucher chez lui, donc pas trop à grogner si des doigts devaient s’y attarder trop longtemps.

Ce corps imposant, Davy l’entretient, autant pour les muscles que pour l’apparence, il peut rappeler un ours des cavernes par moment mais pas une raison pour ne pas être attirant au regard. Pas forcément beau, mais attirer les regards. Il préfère tout ce qui est savons  et produits bio et même à en faire certains maisons, le côté nature est sa signature, comme le dirait si bien Bry, dont il a hérité de certaines connaissances amérindiennes. Son préféré qu’il confectionne est à base d’argile sauvage et de thé du Labrador.  Il a toujours sur lui une touche de parfum de patchouli. Davy aime avoir les pieds à l’air, donc dès qu’il peut, il se balade en sandale, il est déjà allé dans des casinos comme ça et ce même en portant un beau costume. Le reste, pas de style particulier, tout dépend de son humeur et de ce qu’il compte faire, mais il aura plus une préférence pour des couleurs affirmées que du doux, il aime taper dans l’oeil et dans tous les sens du terme. Il ne s’encombre pas de tout ce qui est babioles, pas de montre, rien, et pourtant, ce n’est pas à force d’en avoir eu deux à vouloir lui mettre des bracelets cuirs, des plumes ou que sait-il encore. Non, vraiment, rien ne vaut l’état brut, et l’odeur de base nature.

Personnalité

Davy n’est pas un enfant de chœur, il ne l’a jamais été et ne le sera jamais. Un sale caractère, pour sûr ! Et pourtant, il est bien capable de rigoler, s’amuser, faire la fête par moment, de la déconnade, mais il ne faut pas s’y fier. Il a vite fait de devenir bougon et violent. Il peut être en train de rire à gorge déployée, et il suffit qu’il prenne juste un mot de travers ou qu’un élément perturbateur vienne le gêner et il explose une seconde après. C’est un sang chaud. Une toute petite étincelle et il en fait un drame ou plutôt un carnage. Il n’est pas lunatique mais particulièrement susceptible, rancunier et violent. Il ne se contente que rarement de gueuler, son poing finit toujours par atterrir brutalement sur quelque chose ou sur quelqu’un. Les rares fois où il marmonne dans sa barbe ou reste juste boudeur, c’est qu’il sait qu’il ne peut pas gagner ou qu’il va se récolter de trop gros ennuis s’il ne se la ferme pas. Il n’est pas totalement inconscient, enfin, il y a certaines conséquences qu’il préfère éviter alors que d’autres, il s’en fiche.

Egoïste et je-m’en-foutiste, Davy n’est pas le genre d’homme qui se laisse raisonner facilement, il s’en moque de ce que peuvent penser les autres, et à vrai dire, il s’en fout des autres. Quelqu’un peut bien être en train de crever contre sa porte, à demander son aide, il n’en fera rien. D’abord lui. A croire que personne ne peut avoir assez d’importance pour lui pour qu’il se coltine des ennuis en plus qu’il n’a pas demandé. Chacun sa merde. Et il déteste avoir à demander de l’aide. Mais vraiment, au point qu’il est capable de subir que de le faire. Une fierté mal placée ? Oh que oui ! Il fallait bien ça en plus d’être susceptible. Une fierté qui risque un jour de finir par lui coûter cher. Et une fierté qui va jusqu’à vouloir rabaisser et soumettre les autres. De toutes les manières possibles et de préférence celles qui lui procurent un franc plaisir.  Il peut être si cruel, sans scrupule, et bien dormir ensuite, il ne se remet guère en question. Et si par malheur pour les autres, il a aidé, majoritairement involontairement, il ne fait pas oublier les dettes qu’on lui doit, à en abuser au maximum.

Davy aime l’argent, son confort mais il ne va pas le gaspiller après dans du superflus, déjà tout ce qui est culturel, film, musique, ou art, non, quelque chose qui l’indiffère grandement. Une belle voiture par contre, un meilleur équipement de chasse, du concret dont il se sert oui. Il est le genre d’homme qui se laisse soudoyer volontiers pour de l’argent, bien pour ça qu’il a toujours été de mèche avec des dealers ou gang de marché noir. S’enrichir sur le dos des autres est une bonne idée, et à l’occurrence, les autres sont les libres en ce moment. C’est que les Dragons Rouges payent bien pour récupérer de la marchandise fraîche. Il n’hésite pas à y goûter lui-même. Il ne se prive pas de sang, de nourriture et d’amants. Il ne se dérange pas à faire appel à des prostitués au marché noir, ou encore au gré des rencontres. Il recherche un esclave aussi, toujours pratique, à la fois bonniche, prostitué et défouloir à la maison.  Il garde une rancune envers les mortels, pour ses années à se cacher et à ne pas pouvoir vivre comme avant, et pour lui, la loi du plus fort s’applique, ne lui paraissant pas le moins du monde injuste. Les mortels ne méritent que d’être esclave, et s’il en casse un, il n’a aucun remord à faire boire de force du sang de vampire, un coup d’hypnose et il n’en paraît rien.

C’est un chasseur, doué, Davy sait reconnaître des traces, les suivre, deviner ce que sa proie va faire et pour ça, l’anti-libre est parfaite pour lui. Il aime aussi la chasse normale, des trophées, mais avec un certain respect qu’il ne donne pas aux autres personnes. Il apprécie autant la vie en pleine nature que citadine, et craint plus la nature que les hommes. Même si à ne pas le montrer, trop fier, il se méfie de catastrophes naturelles à venir. En travaillant à Yellowstone, c’est qu’il a pu en entendre des choses de la bouche de scientifiques venant sur le terrain. Il n’en reste pas moins à se révéler crédule sur ces sujets-là qui le touchent, et à avoir plus peur d’une tornade que d’avoir des types armés l’encerclant. Il peut bien aboyer et tabasser d’autres mecs, mais une tornade non, c’est elle qui n’en aura rien à faire de lui, et ça ne lui va pas du tout.

Histoire

La famille Hunt était modeste, vivant aux abords de la forêt, dans un petit bled du nom de Pavillion, juste à côté de la réserve indienne de Wind River. Des gens simples, les deux parents, trois garçons, Davy était le petit dernier, un petit cadeau du mois de septembre en 1976. En était-il pour autant chouchouté? Non, pas vraiment, il fallait dire qu’il avait non seulement un sale caractère mais en plus il n’avait pas la même envie de réussir que ses deux grands frangins. L’école? Non, pas son truc. Se faire des amis? Pourquoi pas mais il ne fallait pas l’emmerder, et à vrai dire beaucoup de chose l’emmerdait. Il était plus du genre manuel, la nature, la chasse, ça, c’était son truc! On aurait pu penser qu’il se serait lié facilement aux amérindiens de la réserve. Pas forcément mais il y compta durant sa vie humaine deux vrais amis, pas les fréquentations les plus recommandables cela dit. Il y avait Bly, le fils du dirigeant du plus gros casino de Riverton, le Wind River Casino, à vite se perdre dans les magouilles pour gagner de l’argent facile. Gaagi, lui, était un chasseur de la famille la plus connue de la réserve, et assez particulier, à adorer se perdre dans les légendes et vouloir apprendre tout du chamanisme. Au chômage, à stopper ses études dès que possible après deux années redoublées, Davy remplaçait de temps en temps en tant que videur au casino, Bly lui était particulièrement redevable depuis qu’il avait cassé la gueule à des petits culs blancs qui avait goûté à la petite sœur pulpeuse de son ami. Les seins ne l’intéressaient pas, il préférait par exemple reluquer le popotin de Gaagi quand il le surprenait en se promenant en forêt la nuit en train de se trémousser en baragouinant il ne savait quoi autour d’un totem.

Entre petites affaires au casino, quelques gueules cassées, sa caravane aux abords de la réserve indienne, ses chasses et longues épopées en forêt Davy avait une vie qui lui allait, célibataire mais recevant régulièrement de jeunes hommes dans sa caravane, même Gaagi. Jusqu’à cette randonnée, il avait alors 30 ans, où il croisa un grizzly. Ce n’était pas le premier, mais les autres, il avait pu remarquer les traces de passages, pour garder ses distances et les observer de loin en toute sécurité. Et ce grizzly ne le loupa pas. A tomber la renverse, un coup à la tête, le sang coulant et le forçant à fermer son œil gauche, et une autre à son bras gauche. Il en avait hurlé, à penser être sa dernière heure. Et bien non. Quelque chose fit fuir ou appela ailleurs le grizzly l’abandonnant là même s’il partit avec son bras toujours dans sa gueule. Il avait été retrouvé heureusement avant de totalement se vider de son sang et il en voulait maintenant encore plus contre le monde entier. A devoir se faire à ce bras perdu mais qu’il ressentait pourtant si douloureusement par moment. C’était la vie, et son visage, il mit du temps à l’accepter mais au final, c’était comme ça, il n’allait pas chipoter comme une femme.

Cinq ans plus tard, Davy ne pouvait plus passer comme videur au casino, la chasse était bien plus compliquée, il galérait encore par moment dans la vie au quotidien et il s’enfonçait de plus en plus dans les ennuis. A faire passer de la drogue pour Bly. Une nouvelle rencontre, un contact de Bly qui travaillait au Parc de Yellowstone, pas loin de là. Il lui donna un job à veiller sur la réserve, la sillonner, renseigner les gens croisés interdire l’accès, cool en soit pour lui, et à aussi satisfaire une certaine clientèle en terme de divertissement mais ça, c’était l’autre facette du job, se voyant au final le garder le plus longtemps possible. A s’amuser à faire peur aux imprudents et curieux, et bientôt, on parlait du grizzly rouge qui menaçait de balancer dans les sources chaudes de Yellowstone.

Mais il avait fallut que Gaagi fasse son con. Une soirée de décembre, une nuit noire dehors, Davy matait la télé, bien calé sur la banquette de sa caravane quand Gaagi débarqua en s’étalant littéralement contre la porte, voyant sa tête à travers le petit hublot. Ok, Il avait merdé qu’il disait? Et il voulait qu’il lui ouvre? Quoi, son chamanisme avait mal tourné et il avait réveillé un vieux totem furieux venant le tuer? Et il devait y risquer sa peau? Il n’avait plus qu’un bras m**de! Montant le volume de sa télé, croisant les jambes, il ne perçut plus aucun bruit, Gaagi devait être parti. Les gargouillis d’une gorge meurtrie lui échappa, préférant se régaler de la course poursuite de cet épisode de l’Agende tout risque. Jusqu’à ce que sa porte ne finisse défoncée, pour laisser place à un maigrichon châtain aux yeux…. Ils avaient quoi ses yeux bordels? Et ses dents?

- P**in! T’abuses Gaagi, c’est pas un totem ça !

Un maigrichon qui le maîtrisa et le dévora, le trouvant à son goût pour l’embrasser, lui à le mordre en retour, avalant à ce moment-là de ce sang de cette créature. Lui à être vidé de son sang, et étouffer par plaisir du châtain, et voilà un cadavre dans sa caravane. Il n’avait pas souvent de la visite, mais il fallut que le vieux à quelques mètres de là passe le lendemain. Deux cadavres de gagner pour la police, celui de Gaagi et le sien. Un jour après, il se réveilla en plein sur la table d’autopsie, venant tout juste d’être placé là. Le médecin légiste hurla autant que lui! Qu’est-ce qu’il voulait lui faire avec son scalpel cet enfoiré! Il lui mit son poing dans la gueule, il y eut du sang…. Et ça tourna mal. Le personnel tué par lui, abandonnés vidés de leur sang, le téléphone sonnant une bonne heure dans le vide, lui nu et ayant juste mis une blouse trop petite sur ses épaules. C’était quoi ce bordel? Il lui arrivait quoi?! La nuit tombée assez tôt heureusement à cette période de l’année, il fuit. Sa caravane, ouais non, il ne pouvait pas y retourner. La police allait trouver des cadavres en plus tout frais et par contre celui devant passer à l’autopsie ayant disparu comme par magie! Saloperie de magie ouais! Sa famille? Non, déjà qu’il ne les voyait qu’aux fêtes et occasions même en étant toujours sur le même coin. Ça devait être un truc de chaman, Gaagi, sa faute ouais!

Davy fila donc à la réserve amérindienne, Gaagi avait parlé de ce vieux chaman qui vivait dans un coin reculé. Il le trouva et le dérangea en pleine nuit. Un type sympa, qui l’agaçait avec ses tocs de vieux mais qui lui en raconta des légendes. Sur des Aipalookvik ou Apotamkin. Ok, ça ressemblait vachement à des vampires, c’était ce qu’il était devenu ? Non mais ce n’était pas censé être que des légendes, ne pas exister tout ça ? Trois heures à parler, et lui révélant ses canines, le vieux en fit une crise cardiaque. Bon, s’il n’était pas dans la mouise lui. Il se terra alors dans des cabanes forestières pendant des années, en l’absence des propriétaires, ou propriétaires lui servant de repas. Une vie vraiment pitoyable, pendant une quarantaine d’années, s’attardant parfois à la saison de camping dans le parc de Yellowstone. Il ne savait pas qu’il pouvait avoir des pouvoirs comme de l’hypnose, pour faire oublier à ses victimes, et il était bien plus pratique de les jeter en pleine nuit dans une des sources chaudes du parc où le corps finissait dans un état indescriptible et méconnaissable, que d’être poursuivi comme le monstre qu’il était.

Vint alors 2056, une guerre et une révélation pour lui. Enfin, Davy ne s’était jamais vraiment intéressé à ce qui ne touchait pas directement son quotidien ou le petit coin où il vivait, les guerres à l’étranger ou autres événements, rien à faire. Mais cette guerre, impossible de passer à côté. A retrouver la ville de Riverton en plein affrontements, revenant par ici pour se trouver une proie, et il en croisa enfin, d’autres comme lui. A se battre pour renverser les humains, soumettre leur nourriture, et dominer le monde. Franchement, à une époque, il leur aurait ri au nez mais là, ça voulait dire cesser de se terrer, chasser pour survivre ? Oh put*n que ouais, il devait signer où ? Même s’il n’avait plus qu’un bras, il participa aux combats au Wyoming, il était vampire, il était maintenant guidé par d’autres pour comprendre tout de ses capacités, et il avait des qualités de chasseur, à savoir retrouver les survivants filant dans la forêt pour se cacher. Forcément que les vampires gagnèrent et lui, il comptait bien reprendre sa revanche sur la vie !

Gagner de l’argent, c’était bien ça la priorité, Davy traîna avec la racaille vampirique plutôt que de chercher des honneurs ou du pouvoir, des petits jobs ci et là, il ne lui fallait pas du travail social, sauf si la mission était de défigurer les autres en face. Et le soucis en étant immortel, c’était que, quand on se faisait des ennemis, et bien, ils ne disparaissaient pas comme ça, et à se les coltiner, les coups par derrière, les vengeances, à ne jamais avoir la paix. Alors le mieux était de bouger avant d’en avoir de trop. Il commença par sillonner les casinos dans les Etats-Unis, se faire des contacts, dealer, et même redevenir videur quand la technologie avança et qu’il put enfin se payer sa premier prothèse. Plus pratique tout de même. Les Etats-Unis étaient grands, ce ne fut qu’en 2235 qu’il tomba sur un Bly dans un casino, s’affichant fièrement avec son hybride de combat, en Floride. Des vacances pour son seul ami vivant, il n’avait pas cherché à renouer en amitié depuis, ses années reclus avaient gardé leur impact et à ne pas être doué pour nouer des liens. Ça ne changeait pas. Il y goûta au Bly, lui qui avait eu femme et enfant, il ne crachait pas sur une société d’hommes, et ils gardèrent contact, se revirent plusieurs fois. Juste pour s’en amuser, il retourna au parc de Yellowstone, y redevenant garde de chasse là-bas, s’octroyant cette vie qu’il avait voulu, mettant de l’argent de côté. Mais il devait bouger, parce que ça chauffait avec plusieurs types là-bas qui rêvaient de le balancer sous terre dans la chambre du super volcan. Non merci, pas pour lui un bain de lave en fusion, et à ne pas vouloir leur donner la satisfaction de tuer le célèbre Grizzly enragé de Yellowstone, une légende qui avait couru du temps où il balançait ses victimes dans les sources chaudes.

Nouvelles destinations, nouveaux boulots. Davy s’ennuyait, il voulait de la chasse. Tandis qu’il découvrait Dornia, une ville qui faisait parler d’elle, qui prenait de l’importance et un bon endroit selon Bly pour s’installer un temps, il tomba sur des miliciens pourchassant un esclave en fuite. Et ça lui fit tilt juste comme ça. Et s’il en devenait un ? Il s’amuserait à chopper ces libres, il pourrait aller dans la forêt comme il veut et oh, il y avait du bénéfice à faire, il y avait un marché noir, il connaissait le milieu. En 2358, il fit sa formation de milicien, il rencontra les Dragons Rouges. Maintenant, il a son appartement sur Dornia, agent milicien dans la section anti-libre, renseignant les Dragons Rouges pour les camps trouvés, les possibles fuyards à récupérer, et à leur déposer parfois des petits mortels attrapés en dehors de son service en équipe. Cette ville lui plaît, aucune envie d’en partir, surtout que bossant à la milice, il a pu contacter la Robot Inc pour revoir son vieux modèle de prothèse et en avoir un nouveau. Il n’a pas encore vraiment de grand ennemi, juste quelques gars le cherchant et le trouvant trop souvent. Un train de vie qu’il aimerait voir continuer, mais avec le nouveau Capitaine… Vu ce qu’il a pu entendre et voir de lui… Ouais, ça va devenir plus chaud ses magouilles avec les Dragons Rouges mais hé, pour gagner vraiment de l’argent, il faut bien jouer avec le feu. Il n’allait pas s’empêcher de terroriser et faire apprendre leur place aux libres. Ouais, cette vie décidément lui plaît….