Laissons entrer le soleil ! La Terre vous dit "hello !" //PV Sethaniel 1zey
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Laissons entrer le soleil ! La Terre vous dit "hello !" //PV Sethaniel
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Adolphos Evans
Bonjour bel oiseau !

- From the eaaarth ! to the skyyyyy ! Through the fiiiire, through the raaaain ! Carryyy meee, I'll carry youuu ! By our looove ! Be born agaaaain !
Chantant à tue-tête dans la maison, Adolphos passe le balai puis l'aspirateur, le plumeau sur les objets et le chiffon sur les différentes surfaces. Il aime la petite maison sans prétention d'Achille : jolie, fonctionnelle, efficace. A l'image de son époux. Souriant en y repensant, passant devant la fenêtre de la cuisine il remarque la voiture noire garée devant la maison et agite la main pour saluer le conducteur. Un gardien qui reste là à le surveiller pendant qu'Achille et Marco sont encore à la charcuterie pour discuter. Discuter de quoi ? Il s'en doute, des affaires du marché noir. Il ne veut pas en entendre parler, rester dans l'ignorance lui suffit. De toute façon il est d'excellente humeur et pour cause : il a reçu un courrier administratif lui disant que, au vu des circonstances dans lesquelles il a été condamné, il bénéficie d'un dédommagement financier pour ces quelques années passées en esclavage. Sans bien avoir compris dans un premier temps de quoi il pouvait bien s'agir, une parution à la télévision du nouveau Leader Malik a tout éclaircit : à partir de maintenant, on n'a plus le droit de condamner quelqu'un sur les seules affirmations d'un manipulateur mental. Or lui, c'est bien le vilain général Alexander qui l'a fait arrêter, et donc condamner ! Le petit blond n'est pas rancunier, mais... un peu quand-même. Cette compensation financière est un moindre mal, même si être l'esclave de l'homme qui est devenu son époux... Bon... Il y a pire !

Un gloussement lui échappe à y penser tandis qu'il se met à se dandiner dans la cuisine, agitant un torchon propre et le faisant tournoyer au-dessus de sa tête.
- It's raining men ! Alleluia !
Adolphos, ou "Chaton" pour sa famille, est d'excellente humeur. Doit-on le redire ? Il est d'excellente humeur. Tout se passe formidablement bien dans le meilleur des mondes. Bon, son jeune beau-fils à plusieurs degrés Adamas a été très blessé lors de l'attentat du Pentagone. Mais faut-il en faire tout un pataquès ? Il se porte bien maintenant ! L'angelot se penche pour dépoussiérer une plante et lui fait la conversation comme si de rien n'était.
- Et devine quoi ? Il est en couple avec le commandant en personne ! Rien que ça ! Je l'avais déjà rencontré, il est sexy et très gentil ! Tu as vu un peu cette chance ???
Le plumeau en l'air il se fige, réfléchissant, l'autre main posée sur la hanche. Avec le travail d'Achille, ça va peut-être finir par poser des problèmes, non ? Et si jamais Achille décidait de se débarrasser du commandant pour être sûr d'avoir la paix ?! Nouveau temps d'arrêt, et le petit grec secoue la tête et balaie l'air d'un revers de main.
- Nonnn, Achille ne ferait pas ça. Ils sont fiancés tout de même ! On ne tue pas le fiancé de son arrière-arrière-arrière-arrière-petit-fils. Ca ne se fait pas. ... Même au marché noir. ... Enfin je suppose...
Tordant ses lèvres en une moue songeuse, il hausse finalement les épaules et décrète que ce n'est pas bien important, pour aller enfin ranger son plumeau. Préparant l'éponge pour nettoyer la vaisselle, il lève les yeux vers l'horloge et son sourire illumine la pièce.
- Le bouquet ne devrait pas tarder !!!
Il a commandé plus tôt dans la semaine un beau bouquet de magnolias violets, une fleur synonyme de royauté, de noblesse, de dignité et de régence. Tout ce qui correspond à son époux, mais ! Il n'a pas oublié Marco ! Pour son second époux il a demandé au fleuriste s'il était possible d'ajouter des fleurs d'hibiscus jaunes, symboles de bonheur, de soleil et de chance. Oh il n'aurait jamais trouvé tout seul ces fleurs, il n'est pas un expert, il a plutôt décrit en quelques mots le caractère de ses époux et comme par magie, le fleuriste a de suite trouvé ce qui pouvait leur correspondre ! N'était-ce pas formidable ! Oui, décidément, la vie est belle pour Chaton. Tout est for-mi-dable.


Codage par Libella sur Graphiorum
Adolphos Evans
Adolphos Evans
Vampires Intermédiaires
Race : Vampire
Age : 222 ans
Statut : Habitant / Résistant anarchiste
Métier : Archéologue expérimental
Don particulier : Langue de 15 cm / maîtrise plusieurs instruments mais a une préférence pour la flûte traversière
Créateur : Xander Ebermann (décédé)
Progéniture(s) : .
Amour(s) : Achille et Marco (mariés)
Ven 20 Oct 2023 - 21:45
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Sethaniel Rawdon



« Peu importe où tu vas,
vas-y avec tout ton cœur. »

La souffrance d'une nuit sans lune l'ensevelit sous les démons infâmes d'une vie dépravée. Eux qui profitent du couvert des arbres pour projeter leurs ombres sinistres sur la moindre parcelle d'espoir, ils le pourchassent dans cette forêt profondément sombre sans issue. Aucune. Même la mort est promesse d'éternels supplices. Il court, hors d’haleine, le cœur battant contre ses tempes. Un cri déchire la nuit en même temps que son âme apeurée. Il se fige, risque un regard vers l’arrière. L’ombre est là, avançant d’un mouvement vaporeux et prédateur…

Le glas de ton alarme résonne, interrompant la douceur du piano qui accompagnait ta lecture. D'un geste fluide, tu éteins le tintement, invitant le retour de la mélodie qui, à elle seule, éveille autant de mauvais souvenirs que d'agréments. Combinaison particulière qui est devenue ta normalité. N'empêche, très cher, l'heure de la livraison à sonner. D'un geste mécanique, tu marques la page d'un signet avant de déposer le livre sur la table de chevet. Quel plaisir que de lire allonger dans le confort d'un lit, toutes lumières tamisées. Il est rare de te retrouver chez toi. Tu utilises bien plus la chambre que Warren te réserve chez lui. Sa présence t’est un baume qui n’a jamais fané malgré les années. Tu passes à la boutique, complimentes ta Lumière pour la qualité de son illustre bouquet, puis te lances sur le chemin d'un pas léger. Si tu préfères marcher, il t'arrive d'utiliser un véhicule pour les plus longues distances. Ce que tu fais pour te rendre chez l'Ombre. Adolphos, un charmant jeune homme t'y attend, ne le faisons pas attendre. Surtout que tu aimes les retards autant que tu aimes l'armée. Autrement dit, tu les as en horreur.

La maison est d'une simplicité champêtre et presque surprenante. La convivialité y est plus au rendez-vous que la royauté. Un logement en révèle long sur un personnage. Cette découverte a donc tout pour t’intriguer. Elle et ses habitants, il en va de soi. Tu sors de la voiture, profite du parfum d’automne qui berce cette saison aux vives couleurs annonciatrices de survie et de mort durant les durs mois d’hiver. Ce contraste n’est-il pas délicieusement intriguant, dévoilant là de grandes nuances qu’abritent les mystères infinis de la vie. Un équilibre minutieux où tout et rien est autant à sa place qu’il ne l’est pas. Tout comme ce moment précis : un sombre corbeau aux profondeurs éraillées d’une sensibilité à fleur de peau qui va à la rencontre d’un chaton humble au pelage étincelant d’une innocence et d’une jovialité qui engourdit les songes d’une béatitude veloutée. N’est-ce pas aussi prévisible que surprenant? Te le ressens toi aussi, bel ange, l’appel de l’inconnu d’une essence que tu n’arrives pas totalement à saisir, et encore moins à t’approprier. Pourtant, cette capacité, de glisser et de danser dans les énergies t’est pourtant un art que tu maitrises bien. En temps normal. Sauf avec ce chaton. Cet Adolphos.

Le bouquet grandiose de ta lumière en main, tu parcours la cour avant et t’arrête devant la porte. Les notes agitées d’une musique rythmée te parviennent, t’étirant un rictus amusé. Une gaieté inconfortable te parcourt. Je doute qu’inconfortable soit le bon mot, très cher Sethaniel. Optons plutôt pour le mot : nouvelle. Oui, c’est ça. Une gaieté nouvelle te parcourt. Elle qui bouscule pernicieusement ta définition du bonheur. Me voilà bien curieuse de découvrir ce que cette âme solaire a à nous apporter.

Trois coups secs font résonner le bois de la porte, annonçant ton arrivée. Si tu n’es pas pile à l’heure, tu es légèrement en avance. Tu le sais d’instinct et d’habitude, confiant en ton jugement et en ta planification.




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Sethaniel Rawdon
Sethaniel Rawdon
Vampires Intermédiaires
Race : Vampire
Age : 258
Statut : Résistant
Métier : Barman / bras droit du chef de la résistance
Don particulier : Jouer du piano
Créateur : Nathan Mattias Romano
Amour(s) : Serais-tu épris des charmes d'un mercenaire?
Âme & Légende : Mon âme
Jeu 9 Nov 2023 - 5:44
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Adolphos Evans
Bonjour bel oiseau !

Les coups résonnent à la porte, le Chaton se fige aussitôt et se précipite ensuite vers la chaîne hifi.
- J'arrive ! Une seconde !
Le volume baissé, il retire son tablier et l'accroche à la poignée du four au passage avant de gagner rapidement la porte d'entrée. Il observe d'abord par le judas pour être sûr de l'identité de son visiteur, sourit en le reconnaissant, puis dans un geste souple ouvre la porte en grand et lève les deux bras vers le ciel avec enthousiasme.
- Barthélémy ! Bonjour ! Je t'en prie, entre !
Un grand sourire vissé sur le visage, Adolphos fait signe au corbeau d'entrer tandis que ses yeux brillent de mille feux à la vue du bouquet.
- Ce qu'il est beau ! Il est magnifique !
Ses petites fesses se secouent vers le buffet, d'où il tire un grand vase qu'il file remplir d'eau avant de le poser sur la table avec une onomatopée d'effort.
- Hou hisse !
Satisfait, il le place en plein centre de la table et récupère le bouquet pour le placer dedans avant de poser les poings sur les hanches avec satisfaction.
- Voilà ! J'espère que ça va leur plaire !
Tout content, il décide ensuite d'approcher Sethaniel et dépose un baiser sur sa joue.
- Merci !
S'écartant, il incline légèrement la tête sur le côté et dévisage son invité sans rien dire dans un premier temps, avant de se taper le front et d'écarquiller les yeux comme s'il venait d'avoir l'idée du siècle.
- Oh mais je suis bête ! Je ne t'ai même pas demandé si tu voulais boire quelque chose ! Quel malpoli je fais !
Le sourire lui revient et avec douceur, comme face à un animal sauvage prêt à fuir au moindre geste, il saisit sa main dans les siennes.
- Je t'en prie, installe-toi, tu as le temps pour un petit café ? Ou un thé, tu préfères un thé ?

Attendant la réponse, il désigne les chaises autour de la table d'un geste du bras tout en se dirigeant vers le meuble de cuisine pour en sortir des tasses. Il a l'habitude avec Achille de préparer du café, il en fera donc rapidement si le Corbeau en veut, mais il peut aussi préparer du thé. Et quelle quantité de thé ! Décidant qu'il vaut mieux tout sortir pour que Sethaniel puisse avoir l'embarras du choix, Adolphos ouvre la porte du placard et prend dans ses petits bras les diverses boîtes : au miel, aux fruits rouges, aux fruits des bois, goût café ou amande, ou même noisette, agrumes, menthe, et d'autres goûts exotiques comme chamallow, barbe à papa, noix de coco ou caramel. Il pose les boîtes en une belle pyramide au milieu de la table et s'occupe ensuite de sortir les tasses.
- Tu en veux une grande, une moyenne ou une petite ? Une petite petite ou une petite moyenne ? Ou une petite grande ou une grande grande ?
C'est que de la vaisselle, il en a, ainsi que bon nombre de tailles de tasses différentes. L'un dans l'autre il sort la taille demandée, se prend pour sa part un mug illustré par les photos de ses époux de chaque côté, et vient prendre la place juste en face de Sethaniel... avant de se relever tout aussi vite avec un cri léger d'effroi.
- Ah je n'ai pas mis l'eau à bouillir !

Voilà qui est chose faite, et il revient poser la bouilloire sur un dessous de plat, près du brun. Prenant pour sa part un sachet de thé aux fruits rouges, il le glisse dans son eau chaude et laisse infuser quelques secondes en silence. La musique s'égrène en fond sonore, Adolphos finit par relever les yeux vers le corbeau.
- Tu sais, ça me fait plaisir de te voir. Avec Achille, je pourrais lui parler de la résistance mais c'est... différent. Le fleuriste se porte bien ?
Au moins avec un autre résistant, il n'éprouve pas le besoin de faire attention à ce qu'il dit et Sethaniel étant poli avec lui les quelques fois qu'ils se sont croisés, Adolphos a décidé que c'est quelqu'un de bien.  
- J'ai demandé au fleuriste si je pouvais réintégrer la résistance, mais il m'a dit non. Je peux le comprendre... Même si ça me manque un peu.
Il garde le sourire malgré tout, et incline légèrement la tête sur le côté.
- Oh, tu prends du sucre ?
Répondant à la demande -ou pas- de Sethaniel il soupire et boit une gorgée de son thé. Puis il pose la tête dans sa main et son sourire redevient plus franc.
- Et toi, comment vas-tu, Barthélémy ? Tu as un compagnon ? Tes journées se passent bien ? Flavio m'a dit que tu travailles dans un bar, donc j'étais étonné de te voir toute à l'heure. Mais je trouve que ça te va bien, barman ! Ca te plaît d'y travailler ? Le patron est gentil avec toi ?

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Lun 13 Nov 2023 - 21:15
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Sethaniel Rawdon



« Il ne dure que ce qui est réciproque, le reste n’est qu’illusion. »

La musique ne résonne plus jusqu’à tes oreilles attentives alors que tu scrutes les alentours. Il se dégage de ce lieu quelque chose de paisible, de serein et d’aimant. Il semble traduire l’énergie entourant le mariage des habitants de cette modeste demeure. Tes prunelles reviennent à la porte lorsque tu entends le loquet se rétracter sous la poignée que l’on tourne. Celle-ci s’ouvre, et tu descends ton regard sur le blond qui t’accueille à bras ouverts. Sa jovialité te rappel la culture d’où tu viens, et, étrangement, tu t’y sens comme chez toi, te réchauffant comme l’odeur de votre maison familiale avait le chic de le faire. Est-ce que ces souvenirs reviennent te hanter à cause de la présence de ton frère qui se fait plus prononcer depuis quelques jours? Tu as échangé avec ta Lumière sur ce sujet, il en va de soi. Sa présence et ses paroles t’ont permis d’apaiser tes affres agitées. C’est donc en te reconnectant à lui, l’auteur de ce bouquet, qui est si loin et si près, que tu plonges dans le sable chaud de l’âme d’Adolphos.

D’un geste habile du pied, tu refermes la porte derrière toi, emboitant le pas à ton hôte par la suite. Un sourire hautain teinté de curiosité rehausse tes lèvres fines.

- C’est monsieur Watanabe qui l’a confectionné.

La fierté s’invite dans ces simples paroles, tandis que tu contemples le bouquet au centre de la table. Ne dit-on pas que l’âme de l’artiste teinte chacune de ses œuvres? La brillance qui réside dans celle-ci ne peut qu’apporter tendresse dans son sillage. Un baiser se pose sur ta joue, écarquillant tes yeux de surprise. Tu le dévisages, incertain de quoi faire de cette spontanéité. N’importe quel malotru, tu lui aurais fait savoir qu’on ne t’approche pas de la sorte sans autorisation. Mais lui… tu ne peux pas le mettre dans la même case, bel ange. Son innocence est pure. Il serait ingrat de notre part de la percuter, alors qu’il est bien plus agréable d’y goûter et de se l’approprier. Ô pureté qu’on t’a jadis arrachée. Un rappel bien lointain alors que tu te perds dans l’océan étincelant de son regard qui te dévisage. Il se meut et tu sors enfin de ta contemplation, écoutant ses bonnes manières avec une certaine malice.

Tes lèvres s’entrouvrent, mais la chaleur de ses mains enveloppant l’une des tiennes coupe court à tes pensées. Ta pomme d’Adam monte puis redescend, le dévisageant avec intensité. Allons mon ange, n’est-ce pas la raison pour laquelle nous sommes ici? Pour que cet être au seuil acéré puisse te faire découvrir un chemin vers les profondeurs sereines qui résident au cœur d’une forêt de tourments.
Est-ce là pourquoi tu n’es pas vêtu, présentement, d’une odieuse superficialité?
Et que tes profondeurs s’exposent timidement?

Ton autre main se pose sur l’une des siennes. Tout en lui répondant de ton euphuisme habituel, comme si tu ouvrais une boîte, tu libères la prisonnière pour la ramener à toi.

- Il me fera plaisir de laisser la conversation fleurir autour d’un thé. Ta générosité est grandement appréciée.

Sa présence paternelle a beau faire grincer les démons de ton entité, tu ne la laisses pas te dénaturer. Après tout, à la tendre simplicité de son être, ce n’est pas ce qu’il cherche à faire, très cher. C’est tout l’inverse. Il t’accueille dans ton entièreté tout en restant lui-même entier. Il est lui. Simplement. Un tout bien défini qui va à la rencontre d’autrui. Dans un respect sincère et profond pour son âme et pour celle qu’il côtoie. Quelque part, le goût de son aura te rappel, sous certaines facettes, celle de Warren.

Prenant place, tu regardes les boîtes sans réellement les regarder. C’est sa voix qui te ramène à la réalité. Sa panoplie de question soupoudre ton sourire de convivialité, et ton regard vient le retrouver. Amusé, tel l’enfant qu’il éveil si bien en toi, tu choisis la seule proposition qui ne t’a pas été faite.

- Une moyenne grande sera parfaite.

Ta jambe gauche se croise sur la droite, et tu observes ses mouvements lorsqu’il s’assied. L’analyse qui prenait place sur tes songes s’est enfuie dans un sursaut lorsqu’il se relève en glapissant l’oublie d’une étape bien nécessaire pour déguster un thé. Un soupir soulagé franchit tes lèvres, avant que ton dos ne revienne prendre appuie, trouvant petit-à-petit tes aises.

Un thé au miel. Apaisant, réconfortant, protecteur. Tandis que lui, un thé aux fruits rouges. Jovial, rafraichissant, coloré. N’est-ce pas intéressant quand on y pense? Ton corps se détend, l’observant dans sa contemplation. Sans interrompre son fil de pensées, tu le laisses venir à toi. La résistance? Sujet de choix, effectivement. Surtout avec les décisions réfléchies prises par votre guide.

- Warren? Il se porte bien, merci de t’en soucier.

Phrase à peine finie qu’il te demande si tu prends du sucre. Tu secoues doucement la tête. Le goût des plantes qui s’infusent dans l’eau est l’un de tes petits plaisirs de dégustation. Son énergie est bien plus posée, et cela a le mérite de titiller ta curiosité.

- Je me porte bien également, c’est gentil de demander. Un compagnon? Quelle drôle d’idée, quoiqu’une âme bien singulière soit venue se démarquer.

Tu bois sur cette réflexion. Comment qualifierais-tu ce qui t’uni au mercenaire? Ce n’est pas encore clair. Les émotions sont trop vives pour laisser place à l’analyse.

- Effectivement, j’ai l’agrément d’œuvrer auprès de monsieur De La Cour. L’art de la mixologie m’a séduit, je dois bien l’admettre. Quoique cela s’avère une adaptation parfois austère. Pas dans son atmosphère, mais tout changement entraine son lot de revers pour parfaire notre cheminement endogène. Comme il est si bien dit : « ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. » Là est souvent complexité de l’esprit.

Bel ange, tu t’es remis à la lecture de livres bouddhiste pour t’aider dans les sinuosités que la vie te réserve présentement. Heureusement peux-tu compter sur des piliers pour t’y accompagner, à commencer par ta Lumière qui, même ayant subi des revers, elle continue de briller de mille feux et d’inspirer les malheureux.

- J’aimerais t’entendre, très cher, sur ton être, ton âme, ton désir de réintégrer la résistance et la déception encourue par un refus. Cela semble t’affliger et créer de l’ombre sur ta gaieté.

Ange aux ailes sombres, tu te complains dans les profondeurs d’une âme. C’est là que vie peut naître dans les teintes de gris qui alourdies ce morne purgatoire. Ta Lumière ne nous a-t-elle pas appris que « si vous allumez une lampe pour quelqu’un d’autre, elle égaiera aussi votre chemin. »
Est-ce que sa lampe, à lui, chaton lumineux, à besoin de carburant pour briller plus intensément? Et si tu parvenais en lui en fournir, que va-t-il éclairer dans son sillage? Risque-t-il de brûler tes rétines ou te montra-t-il le chemin vers la tendresse?

- Ne serait-il pas agréable de s’entraider, nous qui désirons la liberté et être respecté? Si un tel échange peut te convenir, cela me fera plaisir, Adolphos.

Certes, Sethaniel, tu es un excellent manipulateur par tes qualités. Dans un sens, cela découle de ta vivacité, de ton honnêteté et de ta solidité. Voyons s’il vous est possible de devenir allié sur un autre plan que celui de votre philosophie.




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Dim 3 Déc 2023 - 4:36
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Adolphos Evans
Bonjour bel oiseau !

Une moyenne grande... Adolphos s'est dirigé aussitôt vers le placard dédié aux tasse moyennes, entre celui dédié aux petites et celui dédié aux grandes, et a pris la plus grande des moyennes pour la poser devant son invité. Après quoi, l'eau chaude est servie et les thés sont à infuser. Le petit blond n'a aucun mal à faire la conversation et si les premiers temps la façon de parler particulière de Barthélémy l'avait surpris, il s'y est vite habitué. Ayant reconnu tout de même la façon dont Barth a récupéré sa main, Adolphos en a conclu qu'il n'aime pas trop le contact et agira donc en tenant compte de se détail par la suite.

La conversation se lance, le fleuriste va bien et Barthélémy aussi. Formidable. Les petits oreilles de Chaton semblent se dresser en entendant le brun évoquer "une âme singulière" et il pourrait frétiller de la queue avec enthousiasme s'il en avait une.
- Vraiment ? Comme c'est intéressant ! Qui est-ce ? Comment vous êtes-vous rencontrés ? Il est gentil avec toi ? Il te traite bien ?
Il lui faut quelques instants pour réaliser qu'ils ne sont pas si proches que ça, d'une part, et d'autre part que Barth n'a jamais vraiment été bavard les quelques fois où il l'a croisé. Non que ça le dérange, Adolphos peut faire la conversation pour MILLE, mais il se dit que, peut-être, son invité ne voudra pas nécessairement déballer sa vie privée. Il s'empresse donc de changer de sujet pour ne pas le laisser mal à l'aise ou se croire contraint de répondre, et quoi de mieux que de se lancer sur le travail actuel du brun ? Adolphos écoute attentivement Barthélémy, cligne brièvement les yeux et finit par sourire. Il ne comprend pas que l'homme face à lui utilise tant de mots pour décrire des pensées si simples, du moins selon lui.
- Donc en fait, tu aimes ce travail mais tu es encore un peu déstabilisé par les changements que ça a apporté dans ta vie ?
Il se retient de lui tapoter la main avec compassion, et se contente de sourire.
- Ne t'en fais pas, je suis sûr que tu vas t'en sortir. Tu es naturellement doué pour ça, même moi je le vois. Tu es un arthropode !

Adolphos note bien les questions qu'il a posées auxquels Barthélémy n'a pas répondu, mais il ne s'en offusque pas. Sirotant son thé, se perdant dans ses pensées, le sujet de la résistance revient sur le tapis et notamment la façon dont il ressent les choses, ce qui le fait hausser les sourcils sous l'étonnement.
- M'affliger...
Pensif, le blondinet baisse le regard sur sa tasse et réfléchit à la question. Sa gaité, de l'ombre... Ne voulant pas que son nouveau meilleur ami croie qu'il ne veut pas lui répondre ou le snobe, il relève la tête et finit par soupirer.
- Je suis venu aux Etats-Unis pour travailler pour lui. J'ai délaissé ma maison en Italie dès que j'ai vu l'attentat, et les nombreux morts. Je voulais être utile, servir à quelque chose...
Son nez revient à la contemplation de son thé rose, autour de la tasse duquel ses petites mains se referment, tandis que les larmes lui montent doucement aux yeux.
- J'espérais faire la différence mais je suis probablement trop orgueilleux... Non seulement je n'ai servi à rien mais en plus je me suis fait prendre, et si mon grand-père n'avait pas siégé au Conseil j'aurais sûrement été envoyé quelque part et torturé pour livrer des informations et... et j'aurais tout gâché parce que... parce que je suis trop nul... Je voudrais avoir une autre chance mais... mais je comprends aussi qu'Il ne veuille pas que je revienne. Il a besoin de gens compétents, efficaces et... et tout ça ce n'est pas moi.
Une goutte lui coule du nez, en prenant conscience il se lève brusquement pour aller chercher un mouchoir, dans une belle boîte en bois posée sur une étagère bien en évidence dans la cuisine au cas où Achille en aurait besoin et personne à qui demander. Il se mouche dans le beau tissu fleurit et glisse le mouchoir dans sa manche avant de revenir s'installer. Spontanément, un sourire force le passage sur ses lèvres et il hausse les épaules.
- Enfin ! Ce n'est pas grave, il faut bien que je me fasse une raison ! De toute façon je suis sûrement encore surveillé à cause de toutes ces histoires donc reprendre une quelconque activité serait dangereux pour les autres. Et puis j'ai les enfants à m'occuper aussi, et Achille et Marco, alors... Je n'ai pas le temps d'y réfléchir et c'est très bien !
Une petite gorgée de thé pour faire passer, suivit d'un léger soupir et il incline légèrement la tête sur le côté pour interroger avec douceur.
- Et toi, Barthélémy ? Parle-moi un peu de toi ! Enfin si tu veux bien ! D'où viens-tu ? Qu'aimes-tu de la vie ? Il y a des choses qui te font du mal ?

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Sam 6 Jan 2024 - 15:03
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Sethaniel Rawdon



« La force, c’est pouvoir regarder la douleur en face, lui sourire et continuer à se tenir debout. »

La présence du blondinet s’avère être d’un confort troublant. Sa jovialité est porteuse de bourgeons légers et immatures, tandis que sa voix vibre d’une profondeur qui nous empoigne de son âme solide. Si un esprit troublé pourrait croire qu’il meuble le silence de mille et unes questions, ils font fausse route. Il est attentif et curieux. Des qualités que tu sais reconnaitre à leur juste valeur, bel ange. Tes sourcils s’arquent lorsqu’il te partage sa confiance en l’adaptabilité de ton être. Quelque part, à l’intérieur de toi, cela t’égratigne sans que tu ne saches pourquoi. Prend seulement conscience, très cher, que sa lumière est pure malgré les épreuves qu’il a vécues. Tu as à apprendre, Sethaniel. L’idéal, c’est de s’ouvrir pour accueillir. Laisse-le illuminer les ténèbres qui ornent les tréfonds de ton océan intérieur. Après tout, c’est tout ce que tu demandes. N’est-ce pas pourquoi tu es assis à prendre un thé avec cet intriguant jeune homme?

Sans détour, tu t’y plonges, l’amenant avec toi. D’une sensibilité aberrante, tu te réjouis lorsque ton interlocuteur accepte d’ouvrir la porte de sa sombre forêt, siège de tous tourments. Expressif de nature, tu ne parviens pas à cacher complètement la surprise qui traverse tes yeux et qui tend tes épaules lorsqu’il mentionne l’Italie. Tu le regardes d’un autre œil, voir si tu ne l’aurais pas déjà connu par le passé. Allons Sethaniel, ça fait plus d’un siècle que tu es à Dornia maintenant… Sa posture recroquevillée ne te maintient pas bien longtemps dans ces contrées éloignées. Tu l’écoutes attentivement, te détaillant ce personnage entier. Que ce soit dans la lumière de ses beaux jours que dans la lumière de sa détresse. Te voilà enfin en terrain de confort lorsque ses larmes rosées s’échappent de son regard océan. Un sourire étire tes lèvres lorsqu’il se lève subitement. Voilà donc toute la dualité de vos deux êtres. Peux-tu le guider dans sa tristesse alors qu’il peut te guidant dans ton bonheur?

Tes fesses se glissent sur le bout de la chaise. Contre toute attente, après t’avoir posé quelques questions, tu poses la main sur son avant-bras, comme si tu lui communiquais indirectement qu’il n’est pas seul. Qu’il n’est plus seul dans son désarroi et sa peine.

- Permets-moi de désordonné les réponses à tes interrogations.

Une certaine neutralité vient envelopper ton regard, tandis que ta main tiède maintient le contact.

- N’est inutile que celui qui le croit. Voit l’abondance que tu sèmes autour de toi. Saisis ce pouvoir qui est tien, manie le pour le bien.

Un fin sourire revient orné tes lèvres alors qu’un soupir amusé par tes propres propos vide tes poumons.

- Le bien… Il est gardien de l’espoir, cette notion intangible qui provient de la force d’un cœur saint. Si tu es venu pour travailler pour Lui, fait-le. Dans l’ombre, en usant de cette vivacité d’esprit qui t’appartient. Nul besoin d’être sur le terrain pour impacter la conclusion.

Tes doigts quittent sa peau pour la tasse chaude, continuant d’une voix douce, ressemblant plutôt à un murmure consolant.

- Il ne t’a pas repoussé, cher ami. Il tient suffisamment au souffle lumineux de ton âme pour le préserver de mains infâmes. Permets-moi de t’encourager à le voir comme de la bienveillance plutôt que comme une déchéance.

Tu l’observes. Certes, il ne t’est pas commun de te laisser aller à l’influence positive d’autrui. Des mots d’encouragement, tu sais à peine ce que c’est. C’est bien parce que lui, ta Lumière, t’a enseigné ce concept bien longtemps inconnu à tes songes âpres. En revanche, pour lui, qui est source d’inspiration et de douceur, qui tend la main à son prochain sans attendre de gain, tu n’as pas tendance à le mettre dans le même panier que les désemparés.

- J’ai rencontré un grand ténébreux dans un bar… Un mercenaire. Son esprit écorché a su attiser ma curiosité. S’il est gentil et me traite bien?

Un sourire indéchiffrable étire un peu plus la commissure de tes lèvres.

- Oui. Disons que, chose surprenante, nous partageons une connexion pour le moins singulière. Mon nouveau travail, lui, est source de praticité bien plus que d’amusement. Je n’ai jamais été fervent d’endroits bruyants. Malheureusement, un bar s’avère bien plus cacophonique qu’être aux côtés de Warren.

Tu hausses légèrement les épaules. N’est-ce pas intéressant comme vous subissez, tous les deux, un désagrément que vous balayez d’un revers de main. Deux antipodes qui défendent une même cause et qui sont prêts à se sacrifier pour elle. Qui sait, peut-être qu’à partir de ce point de jonction vous pourrez vous influencer et teinter l’autre de vos couleurs si disparates au premier coup d’œil. Marquant une légère hésitation à poursuivre, tu mordilles l’intérieur de ta joue avant d’opiner.

- J’ai grandi en Italie. À Gênes plus précisément… Dit-moi, connais-tu les Romanos?

Tu secoues doucement la tête et balaies ta question d’un revers de main.

- Ce qui me fait mal… Hormis la détresse viscérale d’autrui… La difficulté à pardonner et l’angoisse de Le décevoir, j’oserais dire. De façon contradictoire, c’est aussi ce que j’aime de la vie. Ressentir la détresse profonde d’autrui et l’angoisse de Le décevoir. Ces deux aspects me motivent à me dépasser et à m’épanouir davantage.

Tu restes silencieux de longues secondes. Qu’il décide de le combler ou de le laisser vous envelopper dans vos réflexions, cela t’indiffère. Tes lèvres viennent siroter la douceur simple du thé tandis que sa tiédeur permet à tes papilles d’en goûter tous les arômes.

- Toi, Adolphos, quels sont tes joies et tes souffrances?

Tes prunelles viennent chercher les siennes, curieux de ce qui peut bien animer ce jeune homme dont la courte flamme réchauffe ceux qu’il côtoie.




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Laissons entrer le soleil ! La Terre vous dit "hello !" //PV Sethaniel Signa_11
Sethaniel Rawdon
Sethaniel Rawdon
Vampires Intermédiaires
Race : Vampire
Age : 258
Statut : Résistant
Métier : Barman / bras droit du chef de la résistance
Don particulier : Jouer du piano
Créateur : Nathan Mattias Romano
Amour(s) : Serais-tu épris des charmes d'un mercenaire?
Âme & Légende : Mon âme
Lun 8 Avr 2024 - 4:57
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