What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 1zey
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What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)]
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Antony Alexander

Freeman Antony

What have you done
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Surnom


Tony, l’homme à l’harmonica, Blue Eyes

Origine


Américain

Race


Vampire

Âge


329 ans – 26 ans apparence

Naissance


Né le 6 avril 2030

Groupe


Armée

Statut


Milicien

Métier


Lieutenant Section IV

Sexualité


Ambivalent

Avatar


Zack Fair – Final Fantasy 

Apparence



- Emmène-toi, je t’attends.


Le superflus tomba au sol, armes, équipements, ses gants, Antony s’avança face au milicien qui lui avait demandé de tester une nouvelle figure de combat. Un pantalon noir à la coupe militaire, des bottes allant avec. Il n’avait pas ôté la large ceinture en cuir ornant sa taille, couvrant à moitié le pull à col roulé sans manche qu’il avait pour habitude de porter. Sa tenue de prédilection pour le terrain. Et il était évident qu’il avait la carrure pour. Il n’était pas un géant, du haut de ses 1m80, mais il était tout en muscle. Il se savait bien bâti et comment pouvoir compter sur son corps. Il en connaissait les faiblesses et la force. Il en connaissait aussi les charmes mais il y faisait bien moins appel sauf quand cela était nécessaire pour atteindre un but qu’il s’était fixé. En un équilibre parfait, il se mit en position, attendant la fameuse attaque de l’autre. Un léger mouvement de sa nuque qui craqua, il le fixa des yeux.

Son regard. Il attirait l’attention, il déstabilisait. De grands yeux emprunts de saphirs lumineux rappelant la beauté d’une mer d’azur sous un soleil éclatant. Un regard dont il ne faut plus se fier à ce qu’il exprime. Il s’est durci, refermé. Ses sourcils bien trop souvent plissés avec sérieux ou mécontentement, plutôt que de se hausser en une marque de joie. Si sérieux là en bloquant le coup de pied d’un de ses bras solides, ayant failli recevoir le coup en pleine poire. Là où il avait déjà une trace de sa vie humaine. Une cicatrice en forme de croix sur sa joue gauche. Le premier vampire qu’il avait croisé et qui lui avait fait ce joli souvenir. On pourrait penser que ça le défigurerait quelque peu, mais non, les médecins militaires avaient fait un bon travail, il s’y était vite fait de voir cette croix tous les jours.

- Sympa mais il faudrait que tu bloques au moins un bras à l’adversaire pour espérer l’atteindre…

Se saisissant de la cheville du milicien, il le fit basculer en arrière la tête la première, lui donna une tape sur l’épaule alors qu’il était à terre et il se dirigea vers les douches pour en prendre une. Il passa une main dans ses cheveux noirs hirsutes. Il les portait plutôt longs la plupart du temps, les repoussant en arrière à l’aide de gel, laissant juste rebiquer une mèche sur le devant. Quand il se décidait de les couper un peu, ils restaient toujours aussi indisciplinés à l’arrière, mais deux larges mèches de cheveux encadraient naturellement son visage. Un visage dont on peut ressentir une force s’en dégager, de l’assurance et un masque de sérénité.

Les habits finirent sur un banc, son torse dévoilé en premier. On pouvait voir un tatouage longeant le dessous de ses clavicules, deux mots, un à gauche, Strength et un à droite, Honor. Strength and Honor. Un tatouage qu’il avait fait après avoir terminé l’école militaire, pour fêter son épanouissement et son entrée dans le rang des pilotes de chasse. Une peau pâle, sans trace de cicatrice, des muscles  bien en forme, une cambrure plutôt bien marquée, un corps en forme, ferme. Plaisant à regarder. Un beau gosse, il fallait bien le dire, mais un véritable gâchis vu le peu qu’il profitait d’avoir un physique attirant.

Antony n’en restait pas moins à être toujours présentable. Aucun signe de laisser aller. Une rigueur de militaire dans le choix de tenues majoritairement sobres. Il a toujours autour du cou son dog-tap bien sûr, mais il ne s’encombre pas de bijoux, de babioles, si ce n’est une montre avec un bracelet en cuir. Toujours utile de savoir l’heure. Ce qui ne le quitte rarement, son harmonica, toujours glissé dans une poche de pantalon.

Signes Particuliers: Une cicatrice en croix sur la joue, un regard bleu reconnaissable, toujours un harmonica dans la poche. Un tatouage sous les clavicules, Strength and Honor.

Personnalité


"Antony ? Que dire de lui ? Il ne faut pas croire, c’est un chic type. Ouais, comme ça, au premier abord, il paraît sérieux, intransigeant sur tout. Perfectionniste ? Oh putain que oui ! Pour lui-même hein, il est sympa, il ne va pas imposer ses propres exigences aux autres, tant que ça ne nuit pas à ce qu’il attend de vous. Il sait laisser vivre, et prendre sur lui. Il est du genre patient et à attendre d’en savoir plus avant de juger quoi que ce soit, ou qui que ce soit. On le sent de suite qu’il est militaire, rigueur, discipline. Il est même du coup plutôt routinier, il a ses petites manies si vous vous faites bon observateur. Et quand il connaît mieux, il est super amical, attentionné. Ses sourires. La première fois que je l’ai vu me sourire… J’ai cru qu’il allait neiger en plein été. Dévastateur son sourire, comme ses yeux ! On peut compter sur lui, pour le pire et le meilleur, il est loyal, fidèle, et j’ai l’impression que rien ne pourrait lui faire courber l’échine. Sérieux ! Et ce n’est pas parce qu’il serait sans coeur. C’est l’inverse ! Il fait juste la part des choses, secret, mystérieux, mais je vous jure, quand on est proche de lui, on peut le sentir. L’influence de ses sentiments dans sa vie. C’est un sentimental. Je vous assure. Il est un support, pour plein de monde. Et il irradie tant de bonnes ondes dès qu’il y a Samuel dans les parages… "

"Antony… Je n’ai plus trop de nouvelles. Depuis la mort de son binôme. Ah non, pas qu’il soit à s’apitoyer dans un coin ou déprimer. Pas du tout. Pas son genre. Mais je n’ai plus de vraies nouvelles. A part que tout va bien, qu’il a du boulot. Il est fort, il continue de s’élever à des hauts sommets, je n’en doute pas. Un battant. Seulement, il a des sauts d’humeur, il entre plus souvent en colère. J’ai eu des retours comme quoi il avait redoublé d’intransigeance. J’imagine pour prévenir du désastre qu’il a vécu. Mais jamais il n’a montré sa peine. Je suis sûr qu’il en a, pas possible autrement. Ça me fait peur comment il paraît imperturbable, intouchable… Même inaccessible parfois. Et d’un coup, il explose, comme si on avait appuyé sur un mauvais bouton. Exploser… de colère ouais, mais comprendre le pourquoi du comment ? Avec lui ? Dans ces moments-là… pas la peine, jamais vu lâcher quoique ce soit de révélateur sur lui. Là, mec, c’est tu te la fermes, et tu attends que ça passe et surtout, faut faire ce qu’il dit. Mais si je tombe sur lui après une de ses séances de vol, j’ai l’impression de retrouver son… ancien lui… Ouais, celui que je vois sinon là, il est plus sombre, plus solitaire. Ah non, il parle, il échange toujours, il sourit même. Mais je sais pas. Il y a une distance imposée. Je n’arrive pas à discerner le fond de ses pensées, alors qu’avant… j’y arrivais de temps en temps, ou un peu au moins. "

Antony par ci, Antony par là ! Ils croyaient qu’il ne se doutait pas de ce que ses proches et amis disaient de lui ? Oui, il a changé. Il le sait. Il se torture lui-même, il se meurtrit dans sa propre vengeance et il ne fait rien pour en sortir. Parce qu’il aime peut-être souffrir, ou juste plus fort que lui pour le moment. Il n’est pas faible. Il est prudent. Il avance, vindicatif. Sur le fil du rasoir, il arrive à garder principes, honneur, dans sa vengeance, dans sa haine des résistants et libres mais un rien le ferait basculer plus dans les ténèbres. Pourrait-il s’oublier complètement ou revenir à son ancien lui, il suffisait de trouver une impulsion. Et c’est connu, le vide des noirceurs est bien plus facile à atteindre. Il n’a jamais aimé la facilité heureusement. Il reste un protecteur, il se doit de rester un exemple. Il aide la justice. Il veille sur les innocents. Le vengeur doit rester son ombre. Il est un coeur brisé, mais un coeur toujours là. Une plaie à vif. Dissimulée. Il ne demande pas d’aide. Il donne son aide à ceux qui le méritent. Mais il est vrai, il n’a plus l’occasion de se retrouver lui-même si ce n’est dans les airs, dans la musique de son harmonica. Il ne se laisse plus approcher. Et ça lui allait, oui, vraiment, il ne demande rien au monde. Il est un soldat, un milicien, un lieutenant, à votre service, rien d’autre ! Résistants et libres, il est votre fin !

Histoire


In this Farewell, there’s no blood, there’s no alibi


Si seulement…. Si seulement il n’y avait pas tout ce sang. Mais ce dernier était présent partout, s’écoulant dans l’eau des flaques. Des corps inertes de quelques humains libres. Sang, chair et cendres. Ses cendres… Tout sembla s’effondrer soudainement autour de lui, les voix des autres miliciens constatant l’affrontement qui venait de se passer disparurent. Ses jambes faiblirent, ses genoux touchèrent le sol, des gouttes s’élevant du goudron sous l’impact, et il tendit la main, récupérant le dog-tap abandonné sur cette veste qu’il connaissait si bien. Pas besoin de lire l’immatricule. Il le savait. Samuel… Bordel, Sam ! Envolé ! Parti ! …. A jamais hors d’atteinte ! Et c’était sa faute…. Antony ne se rendit pas compte qu’il avait déjà glissé le dog-tap dans la poche de son pantalon, prenant la veste tâchée de sang, trouée de toute part, emprunte encore de quelques traces de cendre. Il y nicha son visage, respira longuement et il sortit enfin de sa gorgée nouée. Ce cri d’une âme brisée, d’un coeur brisé, et tout se figea autour de lui. Il allait les tuer. Tous… Jusqu’au dernier… Un par un… Il les retrouverait, il les anéantirait ces enfants de putains ! Ces enfoirés de résistants et leurs satanés libres! Pas d’excuse ! Tous coupables ! Ils avaient pris son Samuel…

- Lieutenant…

- C’est bon… Récupérez les autres et on rentre, je m’occupe du rapport.


Un de ses hommes, sous la poussée des autres, s’était avancé et hocha de la tête pour transmettre l’ordre. Il ne savait pas comment il avait pu parler d’une voix calme et ferme. Tous occupés, plus personne pouvant voir les larmes silencieuses de ses yeux bleus si éclatants, si purs qui n’étaient que souffrance et haine. Lentement, il replia les habits de Samuel, se relevant. Il les ramènerait avec lui. Et il devait le prévenir. Celui qui était tout pour Samuel, son soleil comme il disait. Il eut l’impression qu’il allait en cracher ses tripes. Sam… Sam… C’était lui son soleil et une nuit sombre envahissait son coeur maintenant. Un vide. Un adieu. Farewell my love. Let the blood flow…


‘Cause I’ve drawn regret, from the thruth of thousands lies


Georges venait de claquer la porte pour sortir du bureau d’Antony qui se massa la mâchoire, recueillant le sang ayant coulé à l’embrasure de ses lèvres de son pouce. Ce n’était rien, cette douleur était infime. Il n’avait même pas cherché à parer. Même si le coup de poing était venu de son propre créateur. De l’époux de Samuel. Un veuf maintenant. Devait-il le signaler dans son rapport ? Il se laissa retomber sur sa chaise, ses deux mains se perdant dans sa longue chevelure brune hirsute. Il était éreinté, vidé, il n’en pouvait plus. Mais il ne pouvait pas s’octroyer une pause. Il ne le voulait pas. Il devait affronter l’écriture du rapport. Un lieutenant de la milice était mort. Son collègue. Tout ce qui était personnel, ça devait rester dans sa tête, il avait tant renfermé dans son coeur avant. Tant de mensonges pour ne pas briser le bonheur de Samuel et de Georges. Et pourtant, il avait tout balancé à Georges en plus de la mort de leur aimé commun. Son poing s’abattit sur le bureau, les larmes revenaient, et ce fut d’un geste rageur qu’il ouvrit un document sur son ordinateur pour commencer à écrire.

07 février 2314 – Rapport du Lieutenant Antony Freeman – Section IV

Suspicion de la présence d’un groupe de la Résistance EHVH dans un des entrepôts abandonné secteur est de Dornia.
Intervention pour les appréhender.
Le Lieutenant Samuel Jefferson et ses hommes ont décidé de se rendre sur place avant mon arrivée.
Sous-estimation de la résistance à rencontrer.
Un vampire suspect arrêté, trois libres grièvement blessés récupérés.
Deux libres retrouvés morts. Trois vampires morts non identifiés.
Deux blessés côté milice.
Andrew Parker, milicien, mort.
Lieutenant Samuel Jefferson, mort.


Sa faute, il ne l’avait pas retenu, il avait fait confiance sur les premiers retours, comme quoi ils ne seraient pas nombreux ces enfoirés ! Et surtout sans avoir de quoi leur donner du fil à retordre. Et Samuel, pourquoi diable n’avait-il pas pris son fichu gilet pare-balle ? Il savait que ce dernier ne les avait jamais aimé mais de là à ne pas le prendre pour une intervention. Les regrets. Un poison qui noircissent l’âme, un goût si amer.

"Samuel, si tu savais tout ce que je ne t’ai pas dit. Tout mes mensonges sur mes sauts d’humeur, mon affection trop débordante m’échappant parfois. Ma tristesse que je n’arrivais pas à te cacher le jour de ton mariage avec Georges. Non, je ne m’étais pas fait plaqué par ma relation de l’époque. Il n’y en avait pas. Il n’y en a jamais eu d’autre comme toi pour m’atteindre. La milice ? Oui, je n’ai pas pu quitter un cocon militaire. Mais pas que. Je t’ai suivi. Mon mentor ? Mon ami ? Mon confident ? Putains de mensonges. Des centaines, des milliers. Je ne sais plus. Alors la voilà. La vérité... Je t’aime merde ! A en crever ! Je me sens partir avec toi ! Me retiendras-tu ? Tu ne peux plus. Tu es mort. Tu n’es plus là. Je me hais, de n’avoir jamais eu le courage de te le dire. Mais je t’aurais perdu, avoue-le. Moi je le sais. Je n’étais pas celui que tu voulais. Tu m’en veux aussi non, d’avoir tout dit à Georges au pire moment ? Je n’en ai plus rien à faire, plus rien à perdre !
Depuis la première nuit passer ensemble, je n’ai vu que toi. Je t’ai aimé un peu plus à chaque fois qu’on se tenait compagnie. Ta présence, ton sourire, tes attentions, même qu’amicales. As-tu seulement remarqué une seule fois que je voulais ton coeur ? Aurais-tu seulement pu m’aimer comme je le fais ?  Et quand tu as rencontré Georges… C’était trop tard pour moi. Spectateur. Envieux. Menteur. Mais toujours là. Je ne t’aurai jamais abandonné. Jamais. Stupide ? Maso ? Ouais et alors ? Je te l’ai dit, c’était trop tard pour moi. Et maintenant quoi ? Sois donc toi le spectateur. Je vais te venger ! Je vais combler ma peine dans le sang de ces enfoirés, même s’il faut l’éternité pour ça. Je te hais, je vais t’oublier maintenant !…Mensonge. Je regrette. Je t’ai regardé m’échapper sans rien faire. Un lâche, voilà ce que j’ai été. Je t’aime. A jamais."


Antony réalisa alors sa respiration saccadée, de nouveau ces larmes, mais il avait tout écrit, il devrait s’en sentir soulagé, un poids en moins. Il ne savait pas, non. Il se noyait inéluctablement dans il ne savait quoi. Il effaça évidemment cet épanchement si intime à la suite de son rapport, il ne rajouterai rien de plus sur les faits. Pas ce soir. Il  envoya par mail, pour récupérer sa veste, la glissant sur une épaule. Il éteignit la lumière de son bureau, ferma la porte pour remarquer une silhouette toujours derrière un ordinateur dans la pièce commune.

- Saint John, pensez à rentrer vous reposer. Je vous veux en forme ! On a de la raclure à débusquer ces prochains jours.


So let mercy come and wash away… what I’ve done !


Il était là, assis et menotté sur sa putain de chaise et il refusait de dire quoique ce soit. Antony donnait d’habitude ses ordres sur comment mener l’interrogatoire. Entre sérieux, ruse, charme ou alors à la brutale. Il en venait rarement à prôner l’usage des poings. Mais là, il avait décidé de s’en charger. Personnellement. Il fit craquer ses doigts venant se placer devant le vampire capturé. Un résistant. Il n’allait pas se gêner pour se défouler. Il en avait besoin. Il était seul maintenant. Vraiment seul. Georges était revenu le voir hier soir avant son départ pour l’Europe. Pour oublier avait-il dit.

- Fais-moi plaisir, mec, ne te mets pas trop vite à table…

Le coup de poing parti, mais encore contenu, une petite présentation,  assez pour en faire cracher une dent au prisonnier. Antony s’appuya contre le bord de la table, croisant les jambes, observant ses mains gantées. Un coup d’oeil au résistant, il les retira lentement.

- On passe aux choses sérieuses ?

Les injures le laissèrent de glace, implacable, il fit pleuvoir une premier pluie de coups. Pas le moindre répit. Etait-ce vraiment le résistant qu’il frappait de toutes ses forces, ne lui laissant presque plus le temps de pouvoir placer un seul mot ? Il était tout aussi coupable. Georges le lui avait dit. Qu’il en soit aussi, s’il devait porter le blâme à ses yeux. Il le ferait. Parce que malgré tout, il appréciait son créateur. Un médecin militaire. Il s’était connu un peu avant la fameuse guerre. Lui était un pilote de chasse dévoué et téméraire à l’époque. Ils s’entendaient bien, Georges avait une image de paternel à ses yeux, lui qui n’avait connu le sien que jusqu’à ses 6 ans, ce dernier se barrant il ne savait plus où pour il ne sait plus qui. C’était toujours vers lui qu’il se tournait au besoin en rentrant de missions difficiles, autant moralement que physiquement.
Cette guerre, une sale guerre, désespérée. La cicatrice sur sa joue est un cadeau de son premier vampire croisé, enfin, c’était ce qu’il croyait. Ils tombaient les uns après les autres, horreurs, atrocités. L’impuissance. Mais jamais à abandonner. A balancer des pierres à la figure de ces Goliath. Parce que c’était les ordres. Parce qu’il ne les connaissait pas ces mythes ambulants et dangereux. Parce qu’il le fallait. Combattre jusqu’au bout pour les autres. Autant dire qu’il était tombé des nues, cette nuit-là où il avait embrassé la mort. Une mission où il devait bombarder un repère de vampires. Un échec. Ils l’attendaient, son avion abattu.

- Stop… stop !


- A terre !


A terre, oui… Il avait finit à terre lui aussi. La chaise renversée du résistant sous son coup de pied, ce n’était rien. Sa chute à lui, il s’en rappelait bien. Éjecté de son cockpit, parachute déployé, il n’avait pas oublié la vue de l’explosion de son avion au loin, il avait pensé pouvoir s’en sortir, même en zone ennemie. Jusqu’à sentir le parachute céder, défectueux. Une force contre laquelle on ne pouvait rien, le choc des branches d’un arbre et le contact brutal du sol rocheux. Le bruit d’os se brisant, comme le poignet du résistant, la vive douleur, la vue floue, et la chaleur de son propre sang coulant sur son visage. Il n’entendit pas les pas l’approcher, pour croiser le regard de Georges, réunissant ses forces restantes pour essayer de comprendre. Incrédule, choqué… trahi… Incapable de se défendre, brisé au sol, un échange de sang écoeurant et la stupéfaction. Ses blessures disparaissant peu à peu.

« Aide-moi… Rejoins-moi, Tony… Tu peux tant faire encore. Je vais te rendre encore plus fort. »

- A l’aide… Connard, dégage… Ah… Pitié…


« Pitié, fais pas ça ! Putain, laisse-moi plutôt crever comme les autres ! »

- Pitié ? Tu vas crever !

Et pour de bon. Il avait déjà les preuves, le résistant allait être exécuté. Pas de merci pour lui. Alors que lui, même transformé, en voulant un moment à Georges, il y avait eu droit,  tenu en retrait de la guerre qui se finit rapidement pour ne pas avoir à affronter ceux qui étaient encore les siens à l’époque. A apprendre cette nouvelle vie forcée.
Antony se pencha, un genou à terre, pour parler à l’oreille du résistant qui était sur le point de craquer, sa guérison mettant un peu plus de temps, signe de la violence déferlante.

- Temps de payer pour ce que tu as fait…. Parle, et tu auras une mort rapide.


Miséricordieux ? Pas vraiment. Un mot au capitaine et il se chargea lui-même de l’exécuter sans donner l’occasion de se préparer un tant soit peu mentalement au résistant.


I'll face myself to cross out what I've become, Erase myself and let go of what I've done




A l’abri dans son appartement, Antony faisait face à son reflet dans le miroir. Un regard dur, décoiffé, des traces de gouttes de sang sur son visage, ses mains en étant couvertes. Pourtant, il avait ce sourire satisfait, cette détermination, une part au fond de lui s’écoeurant de lui-même. Il prit une longue respiration, laissant le lavabo se remplir d’eau, pour y plonger ensuite la tête, les mains, se nettoyer. Il se redressa, repoussant ses cheveux en arrière. Il avait changé. Ceux les plus proches de lui ne cessaient de le dire.

- On ne te voit plus, qu’est-ce que tu fous ? Faut que tu souris plus comme avant, sérieux !
- Crache le morceau, plus moyen de savoir ce que tu penses, ce que tu fais à part ton boulot !
- Merde, mec, t’es toujours en vie, toujours à filer droit hein ?
- Tony, tu m’inquiètes, t’es sûr que ça va ?


Si ça allait ? A merveille ! Il venait d’assouvir un peu de sa soif de vengeance. Mais il ne pouvait pas en parler. C’était un secret. Il passait encore plus de temps au travail, la moindre piste menant à des résistants étaient décortiquées, des libres en lien avec eux ? Il les débusquait. Toujours plus efficace, toujours à se tenir au courant de toutes les enquêtes. Et à frapper dans l’ombre, lors des rares moments privés qu’il s’octroyait. Ça allait faire la troisième fois que la milice allait retrouver leurs prochaines cibles déjà éradiquées, sans trace de preuve. La troisième fois en une trentaine  d’années. Antony n’oubliait pas d’être prudent, ne frappant que quand il était sûr de ne pas être pris. Il avait tout le temps, merci Georges. Qu’il n’avait toujours pas revu. Tant mieux… Oui, tant mieux, il le verrait. Il en était sûr. Qu’il était complètement perdu derrière ses fortes apparences.

Son front se colla contre la surface froide du miroir, les yeux fermés. Ses doigts se crispèrent sur le bord du lavabo. Il n’était plus sur son droit chemin qu’il avait toujours arpenté. Une ligne droite reprise même après sa transformation. Il avait rejoint les immortels un an après le début de la guerre. Bien accompagné, il était vrai par Georges, le suivant jusqu’à Dornia, la ville natale de son créateur. Voilà que maintenant, il pouvait voir la silhouette de ce dernier tel un fantôme dans son dos posant sa main sur son épaule.

A l’annonce de la création de la milice, il avait enfin trouvé un sens à donner à cette vie qu’il n’avait pas vraiment voulu. Et il était resté trop longtemps dans l’inaction. Il rejoignit avec l’aval de Georges l’école, à devoir choisir sa voix. La section IV. Un choix évident pour lui, qui ne se sentait pas totalement vampire même après dix ans. Veiller à ce que certains n’outrepassaient pas leurs droits. Il avait toujours eu un bon sens, un bon flair, et à aimer l’idée de justice rendue comme il se devait. Il y fit la rencontre de Samuel. Ensemble à l’école, ensemble à faire leur entrée dans la milice. Les inséparables. On les appelait comme ça. Samuel…

Un courant d’air froid sur son autre épaule ? Il se faisait des idées, non, il ne manquerait plus que ça. Il se mit à rire doucement pour se fixer de nouveau dans le miroir, encadré maintenant de deux fantômes de son passé. Veillant sur lui, le hantant… les deux à la fois. Créateur à gauche, ami et  amour à droite. Où était-il ? Le jeune milicien motivé, implacable, dévoué… Qu’il fallait pousser pour le faire quitter son travail, en dehors de ses moments passés à l’aérodrome pour se détendre et voler. Un justicier dans l’âme, à regarder de haut ceux dont le comportement lui paraissait déviant, comme un certain Jace. Effacé, englouti le justicier par le vengeur.

-Je sais, pas la peine de me le dire… Vous pouvez vous la mettre dans le cul, la force de me regarder en face. Je le fais, je sais !


Et son poing s’abattit contre le miroir qui se fissura, un son de cassure. Il était cassé, il le cachait. Il savait. Abandonner ? Impossible…


Put to rest what you thought of me while I clean this slate with the hands of uncertainty


Sérieusement ? Cet humain pensait lui échapper ? Contournant une des rues passant derrière le conseil, ce fut sans mal qu’Antony bloqua dans une impasse à l’arrière le fuyard. Il avança d’un pas sûr pour le récupérer. Il pouvait baragouiner ce qu’il voulait, une fois son poignet entre ses mains, il le scanna. Et bien, Monsieur était en cavale depuis 5 ans, un libre. Il l’avait de suite repéré, alors qu’il était à la poursuite d’un vampire qui était recherché pour en avoir tué un autre. Deux pierres d’un coup. Comment retourner au QG de la milice avec deux appréhendés au lieu d’un. Rien de surprenant de sa part, il avait toujours été efficace. C’était ce qui lui avait valu de devenir lieutenant après deux siècles de service et d’un comportement toujours exemplaire et droit, dès sa libération de son lien avec son créateur. Il l’était devenu avant Samuel.

Il fallait dire que sa vie privée n’avait jamais rien eu de très prenant, ni de très stable. Sa vie, c’était la milice, il se sentait souvent comme un soldat qui était toujours parti en mission, sans garder de pied-à-terre derrière lui. Même humain, il n’avait pas d’attache avec sa famille. Entre un père parti, une mère qui se perdait dans l’alcool, sorties entre amies, les petits copains qui ne restaient jamais, les aides sociales, il s’était vite trouvé avec les deux petites sœurs sur les bras. A vouloir les protéger et les voir avec des types biens. Trop demandé il faut croire. Dans un quartier de misère et de violence, elles avaient vite suivi la déchéance du coin. lui, il y avait fait face. Mal vu de ne pas rejoindre les caïds du coin et alors ? Il avait appris à se défendre. La violence, il connaissait bien, si bien que l’armée avait été salutaire et une véritable famille. La milice ? Aussi, bien que de plus en plus insaisissable, parlant de moins en moins de lui et de ce qu’il pouvait bien faire d’autre que de mener ses enquêtes, équipes et interventions.

Samuel, lui, il l’avait rejoint une cinquantaine d’années plus tard pour un bon duo de lieutenants. Complémentaire. C’était peu après son mariage avec Georges, dont Antony avait été un des témoins. Un merveilleux moment pour les deux, une torture pour lui mais il avait tant gardé pour lui. A garder auprès de lui Samuel, uni au travail au moins. C’était lui qui l’avait recommandé auprès du capitaine. Capitaine dont il entra dans le bureau pour s’installer avec une certaine nonchalance devant lui. Il lui tendit son rapport sur une enquête clôturée avec succès. Ils restèrent à discuter longuement, faire le point, professionnel de bout en bout. Même si Antony pouvait sentir le regard du capitaine qui le sondait clairement. Il savait pourquoi. Il avait frôlé dernièrement certaines limites avec des sauts d’humeur et en remettant en place avec un peu trop de virulence ceux l’importunant d’une quelconque manière, ou lors de ses interrogatoires. Mais jamais il ne les avait franchi. Sa vengeance menée par trois fois restait bien secrète. Alors avec un bon argumentaire et une motivation sérieuse et sourire affichés, il effaça finalement les petites incertitudes, prenant volontiers une nouvelle affaire, bien plus complexe et demandant des pincettes. Il pouvait le faire. Faire preuve de doigté quand il le fallait.

Un lieutenant toujours et contre tout. Il ne plongeait pas à cause de ça. Il vivait pour la milice et voulait toujours briller pour elle, faire honneur. Si contradictoire quand on songe aux ténèbres l’habitant. Il s’était relevé, se détournant pour partir mais il rebroussa chemin finalement, pour venir tapoter de son index sur un des noms des miliciens de sa section ayant mis la main à la pâte pour l’enquête clôturée.

- Je sais que Stanford va vous remettre sa démission, Capitaine. Pas moyen de trouver quelqu’un qui reste sur le poste de lieutenant depuis Jefferson. Réfléchissez-y pour le prochain… Pas besoin de vous dire de ne pas vous fier aux apparences hein ?

La milice pourrait bien y être gagnante. Incertitude pour lui car avec quelqu’un à la hauteur et restant bien à son poste, il devrait redoubler plus de prudence  de son côté s’il voulait frapper à nouveau dans l’ombre. Temps de partir mais cette fois, ce fut le capitaine qui le retint alors que sa main s’était posée sur la poignée de la porte.

- Freeman. La résistance s’étend peu à peu dans l’ombre.


- Je sais. Besoin d’une descente d’envergure ? Besoin d’un gros coup ? Je serai votre homme.

Un coup d’oeil derrière lui, un hochement de tête entendu, Antony quitta le bureau. Oui, il se ferait un grand plaisir d’un  coup de ménage en profondeur contre la résistance. Encore plus avec un accord officiel.


So let mercy come and wash away
What I've done
I'll face myself to cross out what I've become
Erase myself
And let go of what I've done




For what I've done I start again and whatever pain may come


Juste la lumière de la lune tombait sur eux. Deux silhouettes l’une contre l’autre, debout, dans un coin d’un hangar prés d’une fenêtre. Leurs hauts étaient à terre, les pantalons ouverts, leur souffle se mélangeaient en des baisers incessants, leurs mains s’affairaient l’un sur l’autre. Des soupirs discrets berçaient les lieux. Ça faisait longtemps. Antony s’abandonnait un peu plus qu’à son habitude au plaisir qu’on lui offrait. Il ne résista pas dans un premier temps, se laissant bloquer contre l’établi. Un grognement comme avertissement tandis que la main de l’autre se perdait sur son postérieur, abaissait plus son pantalon. Non, encore un peu. Il ne voulait pas arrêter. Il se sentit basculer en arrière, un poids plus franc sur lui et l’image lui vint. Comme toujours. Il ne le quittait pas. Son prénom au bord des lèvres, il ouvrit les yeux. Évidemment, ce n’était pas lui. Se saisissant du cou de l’autre, il inversa les positions. Deux choix, se frustrer tous les deux, lui se barrant ou ils se finissaient comme ils avaient commencé. Têtu, pas à céder, mais il n’eut pas à abandonner l’autre vampire, ressentant bien cette petite pointe de frustration de sa part de ne pas avoir eu plus, lui étant devenu bien plus silencieux, jusqu’au bout, comme pour cacher que ses pensées étaient toutes tournées vers un mort. Peu importait le temps. Si vivace, si vivant encore lui. A entendre sa voix à la place de l’autre, juste en fermant les yeux. Lui qui voulait se changer les idées… Ce n’était pas une réussite… Comme toujours.

- Faut qu’on remette ça, tu viens souvent le samedi soir pour voler… On peut se donner rendez-vous et…


- Non. Il n’y aura pas d’autre fois. Rien contre toi. Juste… Je veux rester seul.


Pas un mot de plus. Pas une seule explication. Il retourna au cockpit de l’avion avec lequel il avait volé cette nuit. Un coup d’oeil derrière lui, il vit ce vampire, amateur de vol, s’en allait. Pas un chiant, tant mieux. Quand Antony n’était pas au travail, soit il récupérait chez lui, soit il pensait du temps à l’aérodrome, bricoler sur les avions ou simplement voler pendant des heures pendant les airs. Et comme là, quand il n’avait aucune envie de rentrer, la tête pleine de souvenirs qui le hantaient, il profitait du hangar vide maintenant, assis à terre en tailleur adossé contre un des trains d’atterrissages, il sortit un harmonica. Il avait appris à en jouer à l’école militaire humain. Ce qu’il aimait cet instrument, la sensation de le faire aller et venir contre ses lèvres et de laisser son souffle produire de tels sons. Une mélodie teintée de blues, de mélancolie. Ses yeux se fermèrent, il plongea dans ses pensées et souvenirs.

L’avait-il toujours su ? Qu’il aimait autant les femmes que les hommes ? Peut-être, sans se l’avouer au départ. Il n’y avait que la gente féminine qu’il côtoyait intimement, surtout du temps humain, et  juste des regards appréciateurs sur les corps masculins réveillant des envies cachées au fond de lui. Et les femmes ont finit écartées de la société. Puis vint la rencontre avec Samuel. Il bascula sous son charme, sous les sentiments. Plus forts ils étaient et plus intense était le moindre moment charnel partagé avec lui. Peu importait la souffrance de le voir aimer un autre, il l’avait toujours désiré, et jamais à pouvoir aller au bout avec qui que ce soit d’autre. Même mort. C’était pareil. Figé dans le temps, comme le long son presque d’agonie de l’harmonica lui échappant. Il devait recommencer. Qui penserait qu’il serait tant guidé par les sentiments là où d’autres s’amusaient sans vergogne entre eux ? Mais il avait l’impression que c’était peine perdue. Peu importait avec qui, c’était son souvenir qui revenait toujours. Il ne craignait pas la douleur. Il vivait avec depuis si longtemps, la peine. Au contraire, il n’arrivait pas à la lâcher et la laisser derrière lui. Well, tell me, how to start again ?


Today this ends I'm forgiving what I've done


Quelque chose le dérangeait dans cette affaire. Classée, l’homme appréhendé, et on préparait déjà son exposition aux UV. Pourquoi il avait ce sentiment dérangeant ? Ses pas se révélaient lourds tandis qu’il s’avançait pour observer l’exécution à l’abri derrière une fenêtre anti-UV. C’était un résistant. Toutes les preuves allaient dans ce sens-là. Flagrantes. Trop, il dirait même. Il faisait toujours acte de présence, à défaut de savourer la vengeance directement, et une manie qu’il avait toujours eu pour chaque enquête menée. Il suivait les procédures qui s’ensuivaient. Il assumait. Il n’avait pas mené l’interrogatoire, il avait laissé ça aux autres de la section. Mais il estimait qu’il fallait représenter le travail fait, représenter les efforts et l’investissement de ses hommes. Voir justice être faite. Ça donnait tellement plus de sens. Maintenant, son but réel était plus sombre, se tenant stoïque, bras croisé, tel le pilier qu’il se devait d’être.

Son regard se posa sur le résistant. Insensible à sa terreur, insensible à ses supplications alors qu’on le poussait vers une mort atroce. Méritée. Le vengeur le lui hurlait au fond de son coeur. Tous au bûcher ! Pas d’exception ! Amis ou pas. Qu’ils brûlent tous jusqu’au dernier ! Il déglutit lentement. U nœud dans la gorge. Quelque chose n’allait pas. Parce qu’il n’était pas convaincu malgré les preuves accablantes ? Il en avait parlé au capitaine. On avait laissé le conseil décider au procès. Et les voilà. Face au vampire hurlant à plein poumons son innocence. A coeur ouvert. Ce cri d’impuissance et de désespoir. Derrière son mutisme infaillible, ses yeux se plissèrent, un frisson parcourant son échine. Il connaissait ce genre de cri. Il en avait lâché un dans le genre il y a maintenant quoi ? 45 ans. Et c’était comme si c’était hier. Un cri d’agonie pour la vie d’un autre. Cet autre cri du condamné était pour sa propre vie qui lui échappait.

Ses yeux se fermèrent de longues secondes, il imaginait sans mal le corps brûlé vif, se flétrissant, et quand il les rouvrit, c’était pour voir les cendres jonchant le sol. Partir dans la lumière. Aussi horrible que ça puisse l’être, il y avait quelque chose à rendre envieux. La lumière lui manquait. Sous toutes ses formes. La chaleur du soleil, la chaleur d’une personne capable de chasser cauchemars et ténèbres d’une âme. Il se détourna sans un mot, le premier à partir, Devait-il être sa propre lumière pour retrouver totalement celui qu’il était ? Non, il n’était pas prêt à pardonner. Aux autres comme à lui-même. Pourtant, la pensée lui avait traversé l’esprit. Pas une fin, mais un début ?

Quelques jours plus tard, il s’avéra que l’intuition première d’Antony était juste. Celui qui avait été brûlé vif n’était qu’un bouc-émissaire, un os à ronger pour la milice et le conseil et sauver la mise du véritable résistant. S’il y avait bien une chose à laquelle il tenait, que ce soit professionnellement, ou dans sa vendetta secrète, c’était de ne pas y mêler le moindre innocent. Il était soldat, il était milicien. Il le savait, pourtant, souvent c’était inévitable. Leur lot. Leur poids à porter. Peu importait, encore un autre combat à mener, faire tout pour l’éviter au maximum. Se battre, encore et encore. Il n’y avait plus que ça. Lui pardonne qui le pourra et peut-être le fera-t-il aussi un jour, pour se relever de ses propres cendres…

I'll face myself to cross out what I've become
Erase myself
And let go of what I've done
What I've done
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Derrière l'ordinateur


Comment as-tu découvert le forum ?  J’y suis déjà
Es-tu un DC ? De qui ?  Seth/Yubeï/Duncan (les points à prendre sur Seth ^^ )
Age:  Toujours le même, pas encore pris un an de plus !
As-tu lu le règlement ? Si oui, écris-en-nous la preuve ici :   
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Antony Alexander
Antony Alexander
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Dim 10 Fév 2019 - 21:27
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Coucou toi What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 1208725972 What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 3264763615
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Anonymous
Dim 10 Fév 2019 - 21:31
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Jess Adam Kennedy
Re bienvenue ! On va être copain ! What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 2189942383


Jess Adam Kennedy
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Créateur : John Richard, milicien de Dornia décédé.
Progéniture(s) : Francis et Sasha (décédés)
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Lun 11 Fév 2019 - 7:03
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Bienvenue Lieutenant! Content de te revoir What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 704484513
Invité
Anonymous
Mar 12 Fév 2019 - 21:36
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Antony Alexander
Merci à vous What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 3264763615


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Antony Alexander
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Mar 12 Fév 2019 - 23:20
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Whisper

Fiche Validée!





Félicitations !




Bien, alors je ne te valide pas pour la simple et bonne raison que j'ai dit que j'arrête de lire les fiches trop longues ! What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 3305814803

Cela dit, c'est rudement original comme bio et tout aussi bien écrite que la précédente. Il me fait de la peine ton petit bout, je lui pardonnerais presque d'exterminer des pauvres libres qui n'ont rien fait... Et puis bon, on pourra toujours s'envoyer en l'air sur une piste de décollage ! jeu de mot
Mais quoi qu'il en soit ! Je ne te valide pas ! What have you done, Lieutenant Antony Freeman? [terminé)] 429541287

Avant de te lancer, tu dois :

- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (C'est important!)

- Remplir ton profil au maximum (ce qui se cache sous l'avatar)

Puis une fois cela fait, tu peux :

- Faire une demande d'esclaves [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Faire une demande de RP [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Créer ton carnet de bord [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Demander un titre original au dessus de ta tête - [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Nous rejoindre sur le Discord du forum -> [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] !

Hâte de te voir jouer !

Whisper
Whisper
Staff de Vampire World
Gif : Qui a été le vilain garçon ?
Age : 10 000 ans
Métier : Chieur
Mar 19 Fév 2019 - 17:31
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