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Jun VossL'histoire a une façon de paraître mieux qu'elle ne l'était. Surnom Le fouineur et plein de noms d'oiseaux !
Origine Américain
Race Vampire
Âge Âge réel 150 ans et âge physique 19 ans
Naissance 10 Janvier 2212
Groupe Civil
Statut Civil
Métier Enquêteur à son compte
Sexualité Receveur
Avatar Lee Geom de Missing Love
Apparence Dans le miroir, je croise le reflet d'un paradoxe agaçant mais indéniable : celui de paraître plus jeune que mon âge véritable. Si cette observation ne me heurte guère de front, elle suscite en moi un vague sentiment de malaise, comme si, à travers ces mots, on réduisait mon essence à celle d'un éternel adolescent, incapable d'être pris au sérieux. Je m'observe avec une certaine réserve, constatant une stature ni imposante ni chétive, juste une moyenne rassurante d'1m75. Mon poids, quant à lui, ne s'est jamais aventuré dans les extrêmes, conservant une mesure convenable. Bien que je puisse sembler frêle, une robustesse intérieure m'a préservé des affres de la maladie tout au long de ma vie. Ma silhouette, je l'admets, a quelque chose d'agréable, bien que sa beauté soit subjective et tributaire des regards. Je n'ai jamais été porté vers les arcanes de la gymnastique ou de l'esthétique, préférant laisser mon corps cheminer sans contrainte. Les muscles, s'ils existent, demeurent discrets, sans prétention. Ma peau, d'une pâleur presque surnaturelle, semble n'avoir jamais été caressée par les rayons du soleil. Son aspect lisse et doux révèle pourtant un éloignement sensible de la candeur enfantine ou de la féminité exquise. Le visage, véritable livre ouvert de l'âme, révèle des traits hérités de ma génitrice, fins et expressifs. Des lèvres claires, un nez aquilin, et des yeux sombres, profonds, dans lesquels certains lisent une détermination glaciale. Pourtant, je ne cherche point à projeter d'effets particuliers à travers mon regard, me contentant d'être moi-même, avec mes longs cils qui encadrent mes yeux ténébreux. Mes cheveux, toujours disciplinés de la même manière, arborent une teinte noire et une raideur qui défient les coiffures sophistiquées. Je ne m'attarde guère devant le miroir, me contentant d'un simple passage de peigne pour ordonner cette crinière sombre, parfois voilée par une frange désinvolte. Mes mains, fines et délicates, auraient pu caresser les cordes d'un violon ou d'un piano, mais le destin en a décidé autrement. Mon torse, dénué de toute pilosité, ne laisse deviner aucune musculature imposante, tout comme mes membres élancés, exempts de toute maigreur excessive. En matière vestimentaire, je suis un homme de simplicité, laissant le hasard ou la générosité dicter mes choix pendant de longues années. Cependant, un penchant pour les vêtements noirs se dessine, soulignant mon goût pour la sobriété et l'élégance discrète. Les pantalons noirs côtoient les jeans, selon l'humeur du jour, tandis qu'une écharpe réconfortante et un manteau sombre m'enveloppent de chaleur lors des hivers rigoureux. Je délaisse les parures ostentatoires, préférant laisser mon sac noir en bandoulière accueillir l'essentiel de ma vie nomade, entre papiers, clés, et quelques souvenirs dénués d'intérêt pour autrui.
Personnalité Dans l'étrange tableau de ma propre existence, je m'égare souvent dans les méandres de mon passé, accroché aux souvenirs qui ont forgé mon être. Une rancœur tenace m'habite, une amertume qui ne me quitte jamais, nourrie par les blessures infligées par autrui. Alors que certains puisent dans les bonnes nouvelles et l'amour la force d'avancer, ce sont les émotions sombres, comme la rancune, qui me servent de carburant. J'ai toujours eu l'impression d'être baigné dans un océan d'hostilité, comme si l'adversité était devenue ma compagne de route. Je m'accroche à ces sentiments, aveugle aux lueurs d'un avenir meilleur, prisonnier de mes propres tourments. Face à la moindre contrariété, je m'enlise dans un tourbillon de pensées tortueuses, m'embourbant dans des scénarios imaginaires. Rarement je partage ces tourments avec autrui, condamnant ainsi toute évolution de ma perception du monde qui m'entoure. Mes principes, s'ils existent, se font rares, noyés dans un océan d'indifférence envers moi-même et les autres. On m'a dit un jour que mon cœur avait été assombri par la perte de mon père, mais que mon âme restait intacte. Une image poétique, certes, mais à laquelle je peine à accorder du crédit. Malgré tout, cette fascination pour l'obscurité qui m'attire vers une fin douce, teintée d'une étrange peur, me maintient dans une zone d'incertitude, oscillant entre votre monde et le mien. Mais ne vous méprenez pas, je suis bien présent, attentif à vos paroles quand vous venez vers moi. Certains pourraient penser que je nourris des pensées suicidaires, mais je n'ai jamais franchi le pas. La lâcheté, plus que toute autre chose, m'en a toujours empêché. Pourtant, je n'irai pas jusqu'à le nier... j'attends simplement que quelqu'un le fasse à ma place, évitant ainsi les désillusions de la vie. Pour l'instant, je me contente d'exister, prisonnier de mon propre être. Dans les méandres de ma jeunesse, le sommeil, autrefois mon refuge, s'égare souvent dans les affres d'un cauchemar interminable. Des visages hantés par le tourment, des voix moqueuses, tout se confond dans un ballet sinistre qui me laisse en proie à une sueur glaciale. Les nuits, loin d'être un havre de paix, sont le théâtre où chaque rêve ravive d'obscurs souvenirs, des fragments que je m'efforce en vain d'oublier. Mais aujourd'hui, une certaine quiétude s'est installée. Avec le temps, ces visages ont peu à peu perdu de leur emprise sur mes pensées, et même le visage de mon père semble s'estomper dans les limbes du souvenir. Le temps a ses manières, ses effets insidieux, mais malgré tout, je sens que je n'ai jamais véritablement pu faire le deuil. Un jour, j'étais enveloppé de chaleur d'une famille, le suivant, je me suis retrouvé seul, désemparé. Comment peut-on vivre cela, comment peut-on survivre à cette solitude déchirante ? Je suis peu enclin à parler de moi-même, mais cela ne m'empêche pas d'aller vers les autres. Ma voix, posée et assurée, résonne dans l'espace, parfois trop franche, sans filtre. Mes mots peuvent blesser autant qu'ils peuvent apaiser. Dans les moments de tension, mes pupilles se rétrécissent légèrement, signe annonciateur d'une confrontation imminente. Mes colères, rares mais intenses, laissent souvent des marques indélébiles. Je peux exploser de rage, proférer des insultes, et dans ces instants de fureur, tout contact physique devient une intrusion insupportable. Je ne suis pas un combattant, mais si je me trouve acculé, je ferai tout pour sauver ma peau. Les objets à portée de main, mes poings ou mes pieds deviendront mes armes. Pourtant, je déteste cette violence qui sommeille en moi, cette pulsion meurtrière dirigée vers quelques individus bien précis. Pour me défendre, j'use de ma verve, maniant l'ironie, la taquinerie, ou la mauvaise foi. Les mots deviennent mes armes, et je prends un malin plaisir à retourner les situations à mon avantage. J'aime être un danger pour ceux qui m'entourent, jouer avec leur intégrité comme un maître manipulateur. Je ne suis ni bon ni mauvais, mais j'ai du mal à trouver un équilibre entre ces deux extrêmes. Dans ce monde d'opportunisme, rien n'est gratuit, et je n'hésite pas à user de mes talents pour manipuler les autres à des fins personnelles. Ma marginalité naturelle me pousse à fuir les conventions sociales, à rejeter les effets de groupe. Les conflits entre l'armée et la résistance me font sourire, témoins d'une lutte dans laquelle je refuse de m'engager. Je ne suis pas un vampire dénué de cœur. J'ai vécu des aventures, de brèves histoires amoureuses. Pourtant, aucune n'a jamais vraiment perduré. Ce n'était pas la faute de mes compagnons, mais la mienne. Avec eux, je n'ai jamais su clairement ce que je désirais. Leurs présences étaient agréables, mais la mienne était-elle authentique ? Certains ont excessivement profité de ma personne, allant même jusqu'à abuser de ce que je pouvais leurs apporter. Pourtant, je ne peux pas prétendre avoir agi différemment avec d'autres. C'est la loi du karma, un équilibre fragile entre donner et recevoir, entre les hauts et les bas de nos interactions de vampires. Parlons maintenant de mon travail. Je suis un enquêteur privé, un observateur de l'âme humaine et de la vie vampirique. Je suis prêt à tout pour obtenir les informations dont j'ai besoin, pour satisfaire un client. Le chantage, les rumeurs, le charme, tout est bon pour arriver à mes fins. Certains pourraient me juger sans scrupules, mais dans ce monde impitoyable, je ne fais que survivre. Je suis devenu un véritable maître de l'évasion, capable de courir des kilomètres pour sauver ma peau. Je vis à travers les vies des autres pour oublier la mienne, une existence faite de faux-semblants et de manipulations. Ma réputation est entachée, ma confiance érodée, mais je n'accorde guère d'importance à ces regards méfiants. Parfois, je joue ironiquement la victime, mais cette comédie ne dure jamais bien longtemps. Les mensonges font partie intégrante de mon quotidien, des petits arrangements avec la vérité pour me protéger, pour m'amuser, pour survivre. Je suis un paradoxe ambulant, une énigme que je peine moi-même à résoudre. Je ne prétends pas être intéressant, mais c'est à vous de juger. Je respecterai votre opinion, qu'elle soit favorable ou non.
Histoire-I- Je suis né non pas de l'amour entre deux personnes, mais du désir ardent d'un vampire, celui de mon père. Il aspirait à avoir un enfant et passa commande auprès d'un centre. Avec le passage des saisons, les traits de ma mère porteuse se sont évanouis de ma mémoire. Seuls persistent ses longs cheveux sombres, sa peau d'une pâleur presque irréelle, et cette expression de chagrin qui imprègne mes souvenirs. Jamais elle n'a tissé de liens avec moi, du moins aucun qui ait laissé de marque indélébile dans mon esprit. Dans les murs du centre, j'ai grandi, tout comme tous ceux nés de cette étrange façon. Nous étions des créations, des fragments d'existence dénués de véritable identité. À l'âge de dix ans, mon destin s'est croisé avec celui de Jack Voss, celui qui m'a accueilli sous son toit. Je puis vous affirmer qu'il fut bien plus qu'un père remarquable, il fut le généreux dispensateur de l'amour le plus sincère que j'aie jamais connu en ce monde. Il était un véritable père, dans toute sa splendeur ! Il était un Américain authentique, fier de ses racines, qui m'éleva avec amour dans sa terre natale. Sur le sol sacré de son Amérique bien-aimée, j'y ai trouvé mes racines qui s'entrelacent avec les murmures du vent glacial et les étreintes douces de la neige. L'épais manteau neigeux qui enveloppait notre domaine semblait nous protéger du monde extérieur, de ses cruautés et de ses tourments. Mais même cette solennelle beauté n'a pas résisté à l'érosion du temps. Les arbres se sont faits rares, les horizons moins enchanteurs, les terres plus hostiles. Pourtant, la sévérité silencieuse de ce paysage demeure une de ses caractéristiques les plus marquantes, insensible aux murmures du passé. Je pourrais vous narrer avec tendresse les années passées dans cette terre qui m'a vu grandir, où chaque recoin de la maison recelait un souvenir précieux. Mon père, artisan du bois, embaumait l'atelier de son parfum boisé, tandis que je m'évadais dans l'immensité, mon esprit vagabondait, tissant d'innombrables aventures dans mon imagination. Oh, comme j'aurais aimé préserver cet havre de paix pour y enchâsser mes souvenirs à venir ! Une maison, après tout, n'est-elle pas le témoin privilégié de nos joies et de nos peines, où chaque mur porte l'empreinte de nos vies, gravée dans une calligraphie mystérieuse et indélébile, éveillant en nous des émotions aussi profondes que puériles superstitions ? Quoi qu'il en soit, cet endroit, ces terres, je les aimais de tout mon être. Tout cela s'est effacé en une nuit, une nuit où l'inattendu s'est abattu sur notre quiétude. Mon père, victime de tromperies et de mains impies, a été arraché à moi dans un tourbillon de violence. Les flammes ont dévoré notre maison, consumant mes souvenirs et mes rêves. Je n'avais que quatorze ans, quand j'ai ressenti la lourdeur d'une existence désormais privée de repères. Un brasier s'élevait dans le ciel, noyant les étoiles sous un voile de fumée, tandis qu'une rage sourde naissait en moi, un désir de justice qui brûlait plus ardemment que les flammes qui avaient tout emporté. Le centre redevint ma nouvelle demeure, partagée avec d'autres âmes égarées. La transition fut rude, quittant le cocon familial pour ce lieu austère où chaque jour ressemblait au précédent. J'avais été retrouvé, transi de froid, égaré dans la neige, mes pensées hantées par les ombres de cette nuit funeste. Mais je savais, au plus profond de moi, que je survivrais. Je me réveillais dans un lit étranger, écoutant les murmures d'un monde qui semblait si loin de moi. Les années ont passé, rythmées par le centre et ses routines monotones. Je grandissais, solitaire au milieu de la foule, trouvant refuge dans les pages des livres et les traits de mon crayon. Les autres enfants étaient des étrangers dans mon univers, tandis que mes nuits étaient agitées par les fantômes du passé. Je sentais la colère gronder en moi, une bête tapie dans l'ombre de ma conscience, attendant son heure pour rugir. À quinze ans, je me sentais étranglé par les murs du centre, étouffé par des souvenirs qui ne voulaient pas mourir. Mon isolement se faisait plus profond, ma colère plus palpable. Les adultes me voyaient comme un adolescent en crise, ignorant la tempête qui grondait en moi. Mais je savais, je savais que je n'étais pas comme eux, que ma fureur était légitime, que mes démons devaient être affrontés. Une rencontre fortuite avec un surveillant a révélé mes dessins, les sombres reflets de mon âme tourmentée. Et lorsque son regard s'est posé sur mes croquis, j'ai senti le feu de ma colère couver sous ma peau. C'était un moment de vérité, un instant où je pouvais enfin laisser éclater la tempête qui grondait en moi depuis tant d'années. Et si cela faisait de moi un monstre aux yeux du monde, alors soit. Je préférais être un monstre que d'être prisonnier de mes propres démons. -II- Dans un tourbillon du destin du haute de mes seize ans, le centre me vendit rapidement à Come. Un vampire établi qui dirigeait une brasserie dans les ruelles ombragées de Dornia. Il m'initia prestement aux rudiments du métier de serveur, m'offrant ainsi une place dans son restaurant. Je vagabondais entre les tables, sans but apparent, mais conscient que de nombreuses questions restaient en suspens. Pourtant, je ne cherchais pas activement les réponses. Come était un vampire d'une rare bienveillance à mon égard. Jamais il ne leva la main sur moi, même lorsque ses reproches étaient acerbes. Il m'accorda une place non seulement dans son établissement, mais aussi dans sa vie. Nous étions deux âmes errantes, veillant l'une sur l'autre dans ce vaste monde. Notre lien n'était pas familial, simplement celui d'un maître et de son disciple, mais jamais je ne me suis senti diminué en sa présence. Oh, j'allais oublier... Come fut à l'origine de ma transition. Vous vous demandez sans doute pourquoi j'ai accepté ? Je vais être bref sur ce point. À cette époque, j'avais la ferme intention de survivre suffisamment longtemps et de devenir assez fort pour régler certaines affaires. Peut-être pas des raisons nobles aux yeux des autres, mais elles avaient leur importance pour moi à ce moment-là. Si je le pouvais, je reviendrais sur cette décision irrévocable. D'ailleurs, je doute que Come aurait consenti à me transformer s'il avait connu mes véritables intentions. Je me souviens que ce jour là, Chaque fibre de mon corps, chaque cellule, était imprégnée de cette nouvelle essence. Les sens s'aiguisaient, percevant le moindre frémissement dans l'air, le moindre battement de cœur à des kilomètres à la ronde. La faiblesse humaine s'effaçait, remplacée par une force surnaturelle, une vigueur implacable. Puis un soir, entre deux éclats de rire entre Come et moi, un client est entré. Mon regard ne s'est pas posé immédiatement sur lui, mais dès qu'il a croisé mon regard, je n'ai pu détacher mes yeux de lui. C'était le genre de client qui menait une vie confortable. Sa montre et ses vêtements en témoignait. Quand il parlait, sa voix grave résonnait dans le bar-brasserie. Chaque soir où il venait ici était pour moi un supplice. Sa simple présence polluait l'atmosphère. Je ne pouvais m'empêcher d'observer chacun de ses gestes, comme lorsqu'il portait son cigare à ses lèvres. Et j'avais une envie irrépressible de lui effacer ce sourire que je n'avais jamais pu oublier. Il avait fait disparaître le seul être qui m'était cher... Parfois, je m'imaginais qu'il s'étouffait, sans qu'aucun de nous ne lève le petit doigt. Mais nous ne respirons pas à quoi bon... Se retrouver face à l'un de mes cauchemars, et cela de manière régulière, était insupportable. Je dissimulais bien mon jeu, mais je me transportais mentalement vers les prairies enneigées, les ruisseaux calmes et toutes les autres merveilles de mon enfance. Ces pensées étaient mon seul refuge, mais je savais que tôt ou tard, elles ne suffiraient plus à apaiser la bête qui grondait en moi. Non... Il n'y avait pas deux entités en moi. Nous n'étions qu'une seule et même personne. Sauf que l'une attendait le moment propice pour se manifester. Je ne craignais pas cette éventualité, mais je désirais ardemment que justice soit faite. Que ma vengeance s'accomplisse. C'était ma décision. La folie me guettait, me murmurant des tentations que je refusais de céder. Abandonner mon emploi était pourtant impensable, mais l'incessante lutte contre mes propres démons m'avait poussé à tout lâcher peu à peu. Mon travail, Come... Vivre ainsi devenait insupportable. C'est ainsi que j'ai pris la décision de partir de Dornia, de m'éloigner de cette vie qui me semblait de plus en plus étrangère. -III- Dans les méandres des années écoulées, j'ai parcouru les vastes étendues des États-Unis, errant tel un nomade en quête de sens. Lors des périodes fastes, je jonglais entre de modestes emplois de survie. De la promenade des chiens à la gestion des photocopieuses dans un cabinet d'avocats, en passant par le nettoyage et quelques stints dans la restauration, la liste de mes modestes occupations était longue. Mais il y eut aussi des temps sombres, où j'ai sombré dans l'abîme et commis des actes dont je ne suis guère fier. Devenir gigolo, vendre de la drogue, voler... Des choix désespérés qui ont parsemé mon chemin de violence et d'errements, où la rue était ma seule compagne, et la douleur mon unique écho. Pourtant, un jour, un homme m'a murmuré ces mots : "Quand tu es au fond du gouffre, marche la tête haute, quoi qu'il en coûte." Et c'est ainsi que j'ai arpenté ce chemin sinueux, durant de longues années, jusqu'à mon retour à Dornia, tel un retour aux sources inévitable. Le temps, une fois de retour dans cette ville familière, se figea, me ramenant inéluctablement vers le passé. Les rues portaient encore les traces de mes pas passés. L'ancien appartement, la brasserie aux portes closes, chaque coin de rue évoquait des souvenirs douloureux, mais je ne nourrissais aucun regret. C'est ici que j'ai fait le premier pas vers ma rédemption. Une chambre de bonne offerte par une association devint mon refuge. C'était étrange de se sentir chez soi dans un si petit espace, mais c'était un début. Mes journées s'écoulaient au gré de mes déambulations dans les rues de Dornia, à la recherche d'une occupation digne de mon indépendance. La nouvelle de la mort de mon tourmenteur, tombée comme une sentence, m'a laissé un goût amer. La justice, bien que rendue par une main anonyme, n'a pas apaisé la soif de réponses qui me rongeait. Pourquoi mon père avait-il été condamné à mourir ainsi ? La quête de vérité s'imposait, mais chaque porte fermée réduisait mes espoirs à néant. Sans emploi, mais déterminé à subsister, j'ai trouvé dans les ombres de Dornia un nouveau chemin, celui de l'information. Vendre des secrets était devenu mon gagne-pain, une activité à la fois lucrative et solitaire. Au fil des années, j'ai développé un réseau d'informateurs, naviguant entre les factions de la ville sans jamais me compromettre. Neutre, indépendant, je vendais mes connaissances au plus offrant, sans jamais m'impliquer dans les querelles qui agitaient la cité. Mes journées se succédaient dans une routine monotone, ponctuée par les rencontres avec une faune hétéroclite, où se mêlaient misère et ambition. Je me fondais dans les ombres, telle une ombre parmi d'autres, remplissant mon rôle sans passion ni remords. Pourtant, malgré les années, ma colère s'est apaisée, laissant place à une forme de résignation. La construction laborieuse de mon agence « d'emquête » m'a donné un semblant de stabilité, une illusion de contrôle sur ma destinée. Peut-être que, sans le réaliser, j'ai finalement avancé, pas à pas, vers un avenir incertain. Ma vie a été un tumulte incessant, mais je ne blâme personne d'autre que moi-même. Mes choix, mes actes, ont forgé mon destin, pour le meilleur et pour le pire. Je porte le poids de mes erreurs comme autant de cicatrices, mais malgré tout, je suis là, debout. Est-ce un signe du destin ou simplement le fruit du hasard ? Seul l'avenir le dira. Derrière l'ordinateur Lili, je reviens au RP après une pause prolongée. Rien de tel que cet univers riche en possibilités pour faire évoluer mon personnage. J'ai découvert le forum par pur hasard en naviguant à travers différents partenariats lors d'une recherche Google. En règle générale, je suis disponible en dehors des week-ends.Recensements- click sur moi:
Bottin des avatars - Code:
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<b>Missing Love de In Hyerin</b> // Lee Geom // @"Jun Geom" Situation maîtres/esclaves - Code:
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Ne souhaitent pas d'esclave @"Jun Voss" Famille/foyer - Code:
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Compatibilité ADN @"Jun Voss" - Code:
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Les Voss - Jack Voss (pnj, décédé) <blockquote>=>@"Jun Voss"</blockquote> (fils) Métier (pour les vampires) - Code:
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Enquêteur - @"Jun Voss" Pouvoir (pour les vampires) - Code:
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Aucune utilisation particulière/Aucune spécialisation particulière - @"Jun Voss"
| Jun Voss Race : Vampire
Age : 150 ans
Statut : Civil
Métier : Enquêteur à son compte
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Bienvenu à toi et bon courage pour ta fiche homme ténébreux et élégant | Hopper Gif : Race : Lièvre (de Mars)
Amour(s) : Thé ! **
Âme & Légende : [url=lien vers ton âme]Ton texte ici[/url]
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Cette écriture Bienvenue à toi, j'ai hâte de lire le reste de ta fiche ! N'hésite pas à déranger le staff au besoin ! | Urian Lawrence Race : Vampire
Age : 369 ans
Statut : Esclave
Don particulier : Hyperlaxie des articulations
Créateur : Aedhan Taylor (décédé)
Amour(s) : Adam Tremblay
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Merci pour votre accueil et votre soutient. Ma fiche avance pas à pas, je peaufine mon histoire | Jun Voss Race : Vampire
Age : 150 ans
Statut : Civil
Métier : Enquêteur à son compte
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Désolée pour le double poste. Je crois que ma fiche est terminée (j'ai un petit souci avec le code à la fin, mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus). Si vous rencontrez des problèmes, n'hésitez pas à me contacter en MP ou sur votre Discord ;) | Jun Voss Race : Vampire
Age : 150 ans
Statut : Civil
Métier : Enquêteur à son compte
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Félicitations ! Tout est parfait pour moi ! Bienvenue à ce pauvre petit bout désabusé et solitaire, il va falloir lui apporter un peu de soleil Tu peux aller jouer avec tes petits camarades, va donc partager cette belle écriture avec le monde entier ! Avant de te lancer- Tu dois remplir ton profil au maximum (avec des parties obligatoires). - Faire une demande de maître ou d'esclave (ou pas si ton perso n'est pas intéressé) ici ou là. - Faire une demande de RP ou répondre à une demande ici. - Créer ton journal de bord là. - Nous rejoindre sur Discord pour qu'on fasse connaissance par là ! Hâte de te voir jouer ! | Whisper Gif : Age : 10 000 ans
Métier : Chieur
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