Apparence

Taille : 2m08
Poids : 143 kilos
Corpulence : imposante, musclée
Pilosité : Barbu, sa pilosité est prononcée sur les bras et les jambes bien sûr mais également de son torse à faire une belle ligne épaisse jusqu’à son pubis touffu.
Style vestimentaire : Costume principalement, en privé et décontracte, principalement des tenues de lins et d’influence arabe.
Particularité : Gildarts possède plusieurs bijoux à commencer par le plus attendu, sa chevalière de grand maître franc-maçon, à son cou pend une corde solide tressée noire avec en pendentif l’arbre de vie en acacia, le bois se retrouve aussi à son poignet avec une montre de ce matériau.
Le symbolisme est également apparent sur son corps par plusieurs tatouages : un dans son dos, une représentation complexe de l’être humain de corps et d’esprit avec à son sommet l’oeil omniscient. Sur sa cuisse gauche se dessine une pyramide et le symbole de l’oeil qui voit tout chez les francs-maçons, union de l’oeil d’Horus et de l’oeil de Râ. Sur son flanc droit, compas et clés franc-maçonniques croisées sont accompagnés de crânes et tracés géométriques. Sur son bras droit se révèle un bouddha méditant avec en fond un lotus, le bouddhisme étant une source de ses recherches sur les liens spirituels et de conscience. Avant dernier,  à l’arrière de sa jambe droite se dresse un tatouage du temple de Salomon avec des écrits d’une langue ancienne s’étalant sur le devant de sa jambe. Et pour finir, sur son sexe une série de hiéroglyphes, hommage à Apis et Hathor (une idée du rendu identique à ce tatouage sur bras).
Autrement Gildarts possède un double piercing Ampallang et Apadravya, appelé la Croix Magique.

Perception par les autres :
Allons droit au but, je ne suis pas de ceux qui passent inaperçus en longeant les murs. Tout d’abord parce que je ne le fais pas et ensuite parce que ma carrure ne me le permet pas sans compter cette présence magnétique que je dégage. Vous la sentez n’est-ce pas ? C’est plus fort que vous, votre regard se détourne pour embrasser le mastodonte qui, même portant un costume élégant, émane un cocktail explosif de virilité, un brin de sauvagerie et surtout une aura mystérieuse à vous faire frémir de la tête aux pieds. C’est comme si j’avais été toujours là, vous ne savez rien de moi et déjà vous voulez tout savoir. Qui je suis ? Non, secondaire ça, vous voulez voir ce qu’il y a sous les habits, si mes mains deviennent griffes sous la passion, et si je suis aussi bien monté que ce que ma taille semble présager. Ce que ça doit faire d’être écrasé sous mon poids pendant que je vous perfore littéralement. La réponse est oui, c’est de famille. Faîtes comme chez le Docteur, ouvrez la bouche, dîtes 33 et additionnez 3, vous aurez ma taille. Mais entendez-vous votre instinct, il vous parle maintenant que vous osez vous tenir tout juste devant moi, il y a autre chose, un danger aussi palpable que ma franche pilosité brune, un éclat d’une expérience insondable dans mes yeux gris verts pointés de quelques  paillettes dorées. Je suis là, à porter de vos mains baladeuses et à la fois je suis si loin, hors de portée. Je joue cependant avec vous, je sais manier un sourire au charisme redoutable, charmeur et vous provoquez de mes phrases parfumées au besoin de lubricité, et je suis d’un contrôle étonnant. Si vous vous êtes sur le point de vous mettre nu pour moi en pleine place publique, à me supplier, il n’en est rien pour moi. Entendons nous bien, je suis un homme, si vous venez me stimuler physiquement, vous aurez une réponse tout aussi physiologique, mais m’exciter réellement ? Il va vous falloir sortir des méthodes classiques ou obscènes et vous servir de votre tête. Ah ah non, non, ne commencez pas à bien saliver pour me gober, pour une fois, aucune taquinerie, pas de sous-entendu, ce sont vos méninges et vos réactions qui auront le plus de chance de me faire sortir de mes gonds.
Je suis endurant, puissant mais je ne suis pas agile, et à vrai dire, je répugne à user de mon corps, pour me battre, mes pouvoirs sont mon choix de prédilection. Je laisse le corps à corps pour ma garde rapprochée. Venez donc débattre avec moi, ma présence naturelle d’aura de dirigeant vous convaincra d’emblée ou vous poussera dans vos retranchements sans user encore du moindre mot.
En un mot, je suis d’un sex-appeal affirmé, tout en confiance, et pour ceux en venant à se retrouver face à ma nudité, la plupart choisissent la fuite ou deviennent  de petits agneaux bégayant et suppliant d’y aller doucement.

Voix de Gildarts : Henry Cavill ( https://www.youtube.com/watch?v=uUST_IQYp-o&list=LL&index=1&t=132s )

Personnalité

Bon, on a parlé de mon inoubliable enveloppe charnelle, hop tenez un petit mouchoir, c’est pour là, à droite, le petit coin de bave à vos lèvres… Bref, alors maintenant, qui je suis ! Ça c’est bien aussi non ? Je suis un adorateur du savoir, oui d’accord un érudit. Je ne le fais pas à moitié, l’intelligence, l’esprit d’une personne est ce qui va le plus m’attirer, et j’ai à vrai dire une exigence. Je ne suis pas tendre avec les idiots. D’accord, il m’insupporte vite et je n’hésite pas à les faire tourner en bourrique pour m’en débarrasser après une bonne humiliation. Je suis charismatique, je respire la confiance et je le fais avec un bon dosage, ne pensez pas m’avoir par abus de confiance en moi. Je peux vous paraître égocentrique, oui bon j’en ai peut-être un petit soupçon en moi je l’admets, mais j’en fais mon atout séduction au milieu de mes taquineries et humour. Le tout pousse loin mon ambition et à me donner encore plus ce côté irrésistible. Je peux vous mettre en confiance, vous donner une envie de me suivre n’importe où, même jusque sous les rayons d’un soleil levant, tel un de ces dirigeants à suivre les yeux fermés. Cependant, je ne veux pas le faire, faisant le sourd à cette petite voix dans ma tête me murmurant que c’est pour ça que j’existe. Je tiens à mon indépendance et je ne vous dois rien, à personne, si vous avez droit à de mes nouvelles, régulièrement, alors sachez que vous êtes privilégié, autrement évitez de venir m’importuner à m’en réclamer, vous ne voulez pas m’agacer.

J’ai mon tempérament, comme tout à chacun, et si je vous réchauffe de mes taquineries, si je vous fais rougir de mes provocations, si je vous amuse, sachez que je peux être aussi irritable que cette laine rêche sur votre peau, à user de ces mêmes armes pour vous troubler, vous vexer et vous faire perdre votre contrôle. Mon humour est à double tranchant. Et mon sarcasme au rendez-vous. Oh et vous ne voulez pas me voir en colère, jamais. C’est un conseil que je donnerai même à mon pire ennemi, à bon entendeur. C’est à vous de prendre sur vous, je suis infatigable dans mes provocations, mes recherches, mon travail et dans mon intimité, et j’ai une rancune particulièrement tenace, trahissez ma confiance et vous le regretterez amèrement, passionnément.

Je suis particulier, cherchant partenaire particulier, vous avez la référence ? Non…. ? Hors de ma vue ! Attendez, je plaisante, revenez, je n’ai pas finit de vous parler de moi. Donc, comme vous l’avez sûrement deviné, je suis sapiosexuel. Hm ? Non ? Et bien maintenant vous le savez et si le mot ne vous dit rien, vous regarderez dans un dictionnaire. Oui je l’ai dit, je peux être mordant face aux idiots et incultes. Enfin, j’apprécie les échanges cultivés, les jeux d’esprits et si je ne suis pas aussi beau et grand parleur qu’un argentin, mes petites phrases peuvent marquer la populace avec l’aide de mon aura. Je n’en suis pas pour autant un saint, non, je suis lubrique, pervers et le sexe est à mes yeux un puissant fil conducteur dans mes rituels et ma quête de symbolisme. Mon corps tatoué jusqu’à mon gland parle pour lui, et si je vous attire dans mon intimité, je ne me contente pas que de votre corps, c’est votre esprit et âme que je consume au milieu de mes symboles. Je ne suis pas pour autant un coureur, non, il faut déjà attiré mon attention et aussi avoir le courage de rester face à mes lubies, donc contrairement aux apparences, je n’ai pas eu une collection abondante d’amants.

J’ai ma part sombre, de doute sur moi-même, je me blâme de tant de morts, je vous vois venir à me dire que c’est idiot de penser que je suis responsable des catastrophes. Vous n’étiez pas là. Mes mains ont agi, j’ai pris possession d’un artefact au symbolisme puissant et à chaque fois...ou presque… ça ne peut pas être hasard, c’est comme une malédiction sur moi, j’en suis convaincu, et si ma garde rapprochée en plaisante, ils ne se doutent pas que j’y crois et que cela me ronge. Et si à garder des gens proches de moi, un jour je les entraîne à  finir cendres dans une souffrance absolue ?

Histoire

Les nuages s’éclaircissent enfin, et l’hélicoptère se stoppe sur le toit d’un immeuble. Je laisse Harald ouvrir en premier la porte pour sauter hors de cette invention démoniaque. J’en souris et je descends plus tranquillement après lui pour venir, mains dans les poches, me poster à côté de lui et lui offrir une de mes taquineries.
- Je ne te l’ai pas dit mais on reprend l’hélicoptère dès que j’en ai fini.
- Hein ?!! Mais tu avais dit qu’on allait trouver un endroit où dormir en ville….
- Non, tu as encore fait une supposition tout seul comme un grand..
- Attends, si, si tu l’as dit et… merde, tu ne l’as pas dit.
Harald est ma troisième progéniture, un norvégien et réputé grand guerrier viking de son temps, grand croyant aussi pour qui les runes nordiques n’ont aucun secret.  Je le laisse ruminer à sa manière en surveillant les environs de son seul œil. Je m’approche du bord et je contemple les lumières de cette ville qui a tant changé.
- 298 ans…
- Je sais.
- ça t’a manqué ?
- Ce sont plus quelques têtes qui m’ont manqué.

Presque trois siècles depuis la fin des guerres des Races où j’ai aidé mon oncle Dor, Premier Vampire, à mettre fin au monde des humains et donner place à celui des vampires. J’ai même infiltré les hautes sphères américaines, si on est venu me voir avant Greyson pour me demander officieusement de me proposer comme leader, j’ai refusé. Officiellement, Greyson n’avait aucun rival à l’époque. Ce n’était que façade. Et en 2066, j’ai tout quitté. D’un coup. Sans prévenir. Même pas ma progéniture Duncan Kennedy. Ni même mon oncle. Après tout ils sont de grands adultes et je suis comme ça, si j’aspire à un tout autre projet, rien ne peut me retenir. Donc diriger, m’enchaîner sans pouvoir suivre les mystères de ma vie ? Ce n’était pas pour moi. Comme ma mère.
Thouéris, prêtresse de Bast, une femme belle et forte qui aurait pu donner tout un essor à une dynastie, une Reine préférant se dédier à sa déesse qu’au commun des mortels. Sur mon lit de mort, agonisant d'une septicémie, elle m’avait confié, me tendant un breuvage au goût de sang, qu’elle avait pensé que ce romain l’ayant violé était une punition des Dieux de ne pas avoir pris le pouvoir mais sans ça, jamais elle n’aurait eu un enfant. Ma naissance, tel était le dessein des Dieux aux yeux de ma mère lâchant son dernier souffle. Je n’en ai parlé à personne, et cette confession a toujours pesé sur mes épaules comme si un jour, un faucon planerait au-dessus de moi annonciateur que les Dieux attendent que je remplisse ce pour quoi j’existe car je suis Oudjânkhef, celui qu’« Il a été ordonné qu’il vécut ». Je reste malgré tout le fruit d’une souffrance, un mauvais souvenir pour mon oncle, et depuis tout temps, j’ai toujours veillé à garder une distance entre nous, je suis le fantôme se tenant derrière lui et Sargon, une énigme pour les rares qui ont pu m’apercevoir et me saluer lors du meeting de Dor, rassemblant sa famille, pour la guerre des Races.

- Le Premier est sur Dornia.
- Je sais.
Je suis si sérieux, plus de plaisanterie palpable chez moi, ceci n’échappant pas à Cimba, moine combattant redoutable et au grand savoir bouddhiste, échange un regard avec Siegfried, mon petit dernier, ancien membre de l’Ahnenerbe créée par Himler, ayant finit par me confier  tous les secrets ésotériques découverts par les nazis.
- Tu comptes aller le voir ?
- ……..Oui, Sieg, mais pas tout de suite.
Je suis un franc-maçon, forcément que ça m’intéresse. Ce que tout le monde ignore, c’est que j’ai vu un des plus grands mythes de la franc-maçonnerie. J’ai vu le temple de Salomon, j’ai croisé Hiram en personne. Une discussion mémorable tout en visitant le temple pour alors me prosterner, en cette nuit longue d’hiver devant le roi Salomon, moi humble architecte égyptien. J’ai toujours construit dans ma vie, je suis un bâtisseur et depuis ma première pyramide, j’ai toujours été séduit par l’ajout d’un symbolisme pour apporter une vie plus profonde à la pierre qui nous abrite. J’ai rencontré et sauvé  en 1314 les templiers de l’Ordre du Temple, j’ai fait grandir le bouche à l’oreille au gré des discussions nocturnes profondes et inattendues jusqu’au jour, où moi grand inspirateur dans l’ombre, j’ai rejoint ma première Loge franc-maçonnique à Westminster en 1717. Je me suis tenu au côté de Washington, parfait inconnu, j’ai rencontré le marquis de Lafayette, progéniture de mon oncle, m’a-t-il reconnu quand il m’a aperçu lors de la guerre des Races ? Sûrement. J’ai toujours été dans une loge jusqu’à diriger ma propre Loge en 1985 aux Etats-Unis, période où j’ai croisé le chemin de ce cher Duncan Kennedy. On se ressemblait tant, on s’est attiré, amants, amis, à finir progéniture et créateur,  et lui confier ma Loge en 2012 pour me plonger plus dans l’érudition, voyager à nouveau de par le monde.
- Il y aura peut-être d’Artagnan ! Dis, si tu ne veux pas le revoir ou de lui, je peux lui mettre la main dessus, j’ai toujours eu envie de le grignoter.
- Deux bout-en-train comme toi et Charles dans le même lit ? Je demande à voir, Alv’. Mais non, Charles n’est pas ma priorité. Et toi, tu comptes retourner à cette pizzeria ?
Alvaro, guerrier passionné d’une tribu amazonienne du Brésil, a totalement adopté la modernité, avec ses cheveux longs violets. Je le vois glousser comme glissant dans cette dragqueen dont il est si fier de l’incarner. J’ai un semblant de sourire, mais je reste préoccupé. Je sens les vibrations d’un mauvais présage s’émanant des ruelles sombres de la ville. Je parle d’expérience.

Je suis un témoin et je suis un fléau. J’ai foulé le sol de Pompéi, j’ai côtoyé cet avocat romain, Pline le Jeune, jusqu’à mettre la main sur une précieuse tablette gravée de savoir ancestral et symbole de protection, prenant le départ la veille d’une terrible éruption du Vésuve.  Peut-être ai-je libéré la menace éruptive contenue par cette protection depuis tant d’années. Peut-être. J’ai échangé avec Tecumseh, chef indien des Shawnee, s’il m’a appris énormément de leur culture, je crois lui avoir trop partagé mes connaissances quand, avant d’être abattu par les américains, on m’a rapporté quelques mots m’étant familiers du sort qu’il a jeté à tous les chefs d’Etats américains élus lors d’une année se terminant par 0, leur promettant une mort tragique. Que dire, je peux vous en citer, certains bien connus : William Henry Harrison, élu en 1840, emporté par une pneumonie ; Harding élu en 1920, mort d’une attaque ou empoisonnement, Roosevelt élu en 1940 décédé d’une hémorragie cérébrale. Les assassinés : Lincoln élu en 1860, Garfield élu en 1880, McKingley élu en 1900 et Kennedy élu en 1960. Seules deux exceptions, Reagan élu en 1980 et Bush élu en 2000, échappant à des tentatives d’assassinats, oh chacun avait un symbole de protection autour d’eux à ce moment-là. Heureusement que ma progéniture de Kennedy n’a pas décidé de tenter de devenir leader des USA….
Mais ceci n’est rien comparé à mon voyage en Chine en 1556 pour y visiter leurs fameux tumulus pyramidaux. Suspectant une cave cachée, j’y avais creusé à l’aide de ma force de vampire, j’y ai trouvé un manuscrit avec des symboles m’étant inconnus et j’ai voulu plus, creuser encore. J’ai pu voir la fissure apparaître sous mes poings dans le sol, ce grondement sourd et ma garde rapprochée et moi nous nous en sommes sortis de justesse là où un tremblement dévastateur se répercuta dans toute la Chine, provoquant plus de 830 000 morts.
Les Dieux ont de drôles de projets si je devais exister pour ça, ce don de provoquer des grandes catastrophes, je dois en être à une vingtaine à mon compteur, ce qui m’amène à une moyenne d’un cataclysme provoqué tous les deux siècles et demi…

- Mèdjas, ça remonte à quand mon dernier coup de sort ? Je ne me rappelle plus.
- Quoi ? Tu penses encore à ça ? Tu n’étais pas en Australie donc ça commence à bien compter ou ta malédiction a été levée mon ami, sans qu’on ne sache comment. Penses à autre chose, tiens, le petit argentin, il est ici pas vrai ? J’ai vu l’adresse sur ta dernière lettre.
- Comment tu espionnes mes échanges avec Glaciel toi, fais attention où tu perds tes yeux vairons. Il est ici, une visite va s’imposer.
-  Il est là pour la vengeance ?
- Tu lui as parlé, tu peux deviner la réponse.
- Et s’il a changé du tout au tout ?
- Je l’aurai senti dans son écriture. Et j’ai plus urgent à voir.
Mèdjas, ma première progéniture et légendaire Medjäy, me dévisage avec insistance et je soutiens son regard sans faillir et il se détourne en silence pendant qu’enfin, je me détourne de mon poste d’observation, pour retourner vers l’hélicoptère.
Depuis ma disparition en 2066, j’ai une nouvelle fois parcouru ce monde, en quête de symboles forts et de connexion de cultures pour illustrer ce que je suis venu à penser avec conviction : une conscience commune, un monde cosmopolite et libre penseur, grâce aux piliers que peuvent être les manipulateurs mentaux, et pouvant déconstruire le monde actuel pour pousser à un autre guidé par les valeurs francs-maçonniques. J’y vois là le pourquoi de l’existence des manipulateurs mentaux et une volonté de notre Dieu Créateur Anubis. C’est en voyageant dans le célèbre désert du Pérou que mon chemin a croisé celui de Glaciel Valencia, son esprit et son âme m’ont touché de plein fouet, à l’en désirer ardemment que je n’ai pas pu me résoudre à lui faire oublier notre rencontre, au contraire, je l’ai aidé et il me l’a bien rendu en m’aidant à résoudre un des symboles du désert. Nos lettres nous ont tenu en contact, je me languis de le pousser à ses vives réactions et d’avoir bien plus que son esprit et sa plume.
J’ai acquis une belle collection comme le disque de Phoistos, le manuscrit Voynich, écritures uniques, inconnues, des symboles qui pourtant après de longues heures de recherche trouvent un point commun, ce besoin de communiquer certes, notre lien primaire mais aussi des ressemblances dans le choix des formes rondes pour un sens doux et positifs, des formes pointues pour dominance et raisonnement, et des formes carrées pour force et discipline. Le choix des matériaux des supports, les couleurs, tout est lié, tout est ce qu’un esprit sans barrière du langage voit et peut retransmettre à un inconnu de l’autre côté du monde. Et nous, manipulateurs mentaux, avons ce modelage dans notre manière d’user notre esprit, de laisser une trace chez les autres. Ah je pourrai épiloguer encore longtemps mais ce n’est pas mon avancée dans ce projet qui m’a amené ici.
- On va chez Duncan c’est ça ? J’ai loué un van, j’ai son adresse sur gps et on va s’amuser à passer la sécurité…
- J’y vais seul, Tendaji, vous restez dans la voiture et me rejoindrez après quand je vous ferai signe.

Tendaji est ma seconde progéniture, impitoyable chef guerrier Massai, dernier descendu de l’hélicoptère qu’il pilotait. Si je suis revenu c’est pour Duncan Kennedy, une autre de mes progénitures. Lui je ne l’ai pas transformé  parce qu’il était un combattant éminent et en plus détenteur de grands savoirs et mystères de sa culture comme je l’ai fait pour former ma garde rapprochée. Je l’ai fait pour un ami précieux, un esprit à garder et surtout car je sentais nos ressemblances, à lui avoir pris son ADN avant de le quitter. Une analyse m’a confirmé qu’il est mon descendant, cela veut dire qu’un de mes petits enfants de ma vie d’architecte égyptien aura réussi à survivre et avoir sa famille, et ainsi de suite. La magie du temps. Et de la technologie. Je n’ignore pas que Duncan a dorénavant sa propre famille, marié. Et surtout qu’il est dans les ennuis à cause de ces accusations, les francs-maçons désignés coupables et à devoir se cacher. Je me dois de revenir pour tant de raisons, en tant que franc-maçon mais aussi pour des raisons personnelles. L’heure est venue de refaire surface.

Hello mon p'tit !
En voilà un détestablement séduisant architecte, ça donne envie de refaire la déco
C'est tout bon pour moi, tu peux aller t'amuser avec les petits copains et préparer la prochaine catastrophe naturelle qui va raser Dornia !

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