Apparence

Du haut de ses 1m85, Sekhmet a toujours impressionné autant par sa taille que par son gabarit puissant à la musculature saillante qu’il a passé une grande partie de sa vie à confectionner. Une peau basanée, voire métisse de par ses origines amérindiennes du côté de sa mère et Américaines du côté de son père. Sa mère porteuse couvrant les gênes du lion à 20 %, il a hérité de ses oreilles de lion trônant au-dessus de son crâne et sous une masse de cheveux brun lui arrivant au niveau des omoplates qu’il n’a jamais voulus couper. Il s’amuse parfois à y faire des tresses, y mettre des perles lui donnant un côté encore plus tribal et sauvage. Appréciant ce look animal, il possède un tatouage entourant son bras gauche, une traînée d’encre noire se dissipant pour former une tête de lion rugissant. Il apprécie porter des bijoux à la manufacture indienne ou africaine, arborant des perles colorées ou des plumes. Bracelets, colliers, chaînes de chevilles ou encore boucles d’oreilles, il ne manque pas de rajouter toujours plus d’item à chacune de ses victoires contre un adversaire dans l’arène ou lorsqu’il accomplit une tâche dont il est fier. Ses yeux émeraude sont la première chose qui attire l’attention. Il a hérité également d’une queue de lion à la base de son dos et à la naissance de son postérieur qui se fond dans sa peau pour ne laisser voir aucune délimitation entre l’épiderme et la fourrure.

Quant à ses goûts vestimentaires, Sekhmet adore porter des tissus légers dont les motifs rappellent la savane et l’Afrique. Des patterns léopards ou encore des sigles tribaux. Quand il est en civil du moins. En règle générale, il opte pour une tenue plus sportive lorsqu’il se bat ou s’entraîne. Son passé dans les arènes de combats ou auprès de certains maîtres plutôt violents ont laissé des marques sur son corps, des cicatrices, ici et là, décorent son torse, ses abdominaux ou ses cuisses. Le vice voudrait qu’il garde encore les lésions les plus sadiques au niveau de son postérieur que ses anciens maîtres ont appréciés malmener. La seule qu’il arbore avec fierté est sans doute celle qui court à la verticale de son œil gauche, formant la cicatrice d’un mauvais coup qu’un de ses adversaires félins lui a infligé en duel dans l’arène de combat. Il apprécie porter des gants, en cuir plus particulièrement, ou des demi-gants couvrant ses doigts et une partie de sa main jusqu’au centre de sa paume, laissant le reste à nu. Il n’a pas honte de son anatomie, au contraire, pour un athlète comme lui, il se trouve bien formé et s’entraîne souvent avec un simple pantalon, appréciant la sensation de liberté et le retour aux sources de la nature.

Personnalité

Depuis sa naissance dans le centre de reproduction, Sekhmet est connu pour son caractère difficile et rebelle. Il a été éduqué pour être le plus docile possible et on peut dire qu’il est persévérant et fait des efforts pour ne pas laisser son caractère compliqué. Mais lorsque sa virilité ou sa fierté sont mises à l’épreuve, il ne peut pas s’empêcher de laisser sa part d’ombre ressortir. Il sait se plier à certains ordres qui ne mettent pas en péril son orgueil et ne le mettent pas dans une position d’infériorité. Il apprécie les rapports de forces, depuis sa plus tendre enfance, se battre et prouver sa supériorité par la puissance est son jeu favori. C’est pour cette raison qu’il apprécie particulièrement les combats dans l’arène et prend plaisir à se battre. Il est courageux et ne recule devant aucun obstacle, même si son sens de l’observation lui fait déduire qu’il n’a pas le niveau nécessaire. Il foncera tête baissée en n’admettant pas la défaite. Les coups et les blessures ne lui font pas peur, du moins lorsqu’il a la possibilité de répliquer. Les entraves lui déplaisent particulièrement et il garde un certain traumatisme de nombreuses tortures inhumaines qu’il a pu subir de la part de ses maîtres à la testostérone beaucoup trop élevée… Il défend son territoire quel qu’il soit, matériel, immatériel ou même avec les personnes. De la nourriture reste de la nourriture et en plus d’être territorial, il est possessif avec ce qui peut alimenter le moindre de ses besoins primaires. Il a un sale caractère, surtout lorsqu’il ne peut pas avoir le dernier mot et qu’il ne peut pas avoir le dessus.

S’il est énergique et sportif, qu’il apprécie se dépenser en se buttant au sport ou au combat, lorsqu’il termine une session intensive ou que la pluie est au rendez-vous, il aime particulièrement paresser et dormir. Il s’agit de sa deuxième activité préféré après les luttes. Si quelqu’un a le malheur de changer son programme ou de le déranger, il ne répond plus de rien, mettant de côté son éducation devenir agressif. Il peut se montrer particulièrement violent et sans retenue avec ses adversaires, une force de la nature qu’aucune corde ne peut entraver. Mais des chaînes… Ses nombreuses altercations avec ses anciens maîtres l’ont rendu plus menaçant lorsqu’il entend ou voit des chaînes en métal et il peut devenir incontrôlable. À part de ce côté sauvage, il est plutôt joueur, sarcastique et apprécie taquiner ses proies avant de passer à l’attaque. De l’humour noir ou mal placé, il en a et n’hésite pas à dire sa façon de penser sans le moindre tact. Il sait être sérieux quand il le faut et est souvent de bon conseil lorsque le sujet l’atteint particulièrement. La patience n’est pas son fort, on peut dire qu’il est même un peu râleur lorsque quelque chose l’incommode et mettra un certain temps avant de capituler s’il n’a pas le choix, tant que sa présomption n’entre pas en compte. Il n’est pas très bavard, du moins quand il ne connaît pas ou que le sujet de conversation ne l’intéresse pas. Plutôt observateur, Sekhmet analyse la moindre faille chez ses interlocuteurs. Mauvais perdant, il l’est sur tous les tableaux et fera toujours en sorte d’avoir l’avantage chez toutes les personnes qui ouvriront le dialogue avec lui.

Il a un côté protecteur, et même s’il a horreur de s’occuper de plus jeune que lui ou des enfants, il reste attentif à leur sécurité par instinct. Les plus fragiles sont pour lui destinés à subir la sélection naturelle pour ne garder que les plus forts, mais si ses émotions et son affection entre en compte, il s’assurera de couvrir leurs arrières en faisant passé ça pour tout sauf de la bonté ou de l’inquiétude. Sa fierté est bien trop grande pour qu’il avoue ressentir de l’attachement, il appellera cela de la possessivité. Lui qui a un attrait particulier pour les rapports de forces à moyens égaux, c’est-à-dire sans désavantages comme des entraves ou des barrières, il appréciera plus s’associer à des personnes dont la supériorité sera visible pour se mesurer à elles, se challenger, plutôt que d’autres trop fragiles qui n’ont ni l’envie ni la puissance pour rivaliser. Il aime les défis et refuse rarement l’un d’entre eux quand ce dernier peut le stimuler sur tous les points. En somme, un caractère rebelle, une force de la nature qu’il ne faut pas avoir peur d’affronter pour avoir un tant soit peu de son respect…

Histoire

Il doit son prénom à la déesse de l’Egypte antique de la guerre et de la force brute. Sekhmet, un nom qui a souvent été moqué par les connaisseurs pour son origine féminine, une simple blague d'un éducateur qui n'a pas hésité à glisser l'idée après sa naissance, mais l'enfant ne s'est jamais laisser faire. Il faut dire que Sekhmet n’a jamais été du genre à se laisser intimider ou moquer, sa puissance et son caractère difficile lui a donné de quoi impressionner les autres et pour les moins combatifs les faire raser les murs à chaque fois qu’ils le croisaient. Né dans un centre de reproduction aux États-Unis d’un donneur anonyme Américain et d’une mère porteuse, hybride lion à 20 %, Sekhmet était destiné à devenir un produit d’achat de qualité. Son éducation allait parfaire ses origines et la force qu'il allait alimenter par les entraînements intensifs et les combats d'arène serait la cerise sur le gâteau pour faire de lui une confection merveilleuse des laboratoires. Sa mise en vente était déjà estimée à bon prix avant même qu’il atteigne ses cinq ans tant l’hybridation physique de ses oreilles et sa queue étaient réussi et avec les qualités sportives qu'il avait. L'hybride est resté proche de sa mère pendant la période de sevrage durant lequel elle lui a donné une part d’elle-même et son amour en sachant qu’elle ne le verrait pas grandir, comme les nombreux autres hybrides qu’elle a pu mettre au monde. Sekhmet a des demi-frères et demi-sœurs qu’il n’a jamais connus, bien qu’il en ait connaissance, il ne cherche pas à les retrouver si c’est pour assembler les morceaux d’un puzzle qui ne lui apportera rien de plus à son existence.

Car oui, il est destiné à la vente, destiné à satisfaire les désirs sexuels de ses futurs maîtres, combattre dans l’arène et servir d’abreuvoir pour les vampires et ça, c’est la seule chose qu’il a toujours connue. Même s’il a lui-même des rêves et des désirs, il n’en a jamais fait sa priorité. En réalité, il n’y a jamais vraiment songé, ne se posant simplement pas la question et bien trop pris par son emploi du temps chargé pour devenir l’hybride et l’esclave parfait. Il a reçu, comme tous les autres esclaves nés en centre de reproduction, une éducation et une scolarité idéale, bien qu’il préfère passer son temps à dormir pendant les cours plutôt que de les suivre assidûment. Ses matières préférées restaient le sport et son destin de devenir hybride de combat le hantait à tel point qu’il en a fait un objectif personnel. Pour apprécier les bagarres et les rapports de forces entre amis, Sekhmet ne pouvait qu’être ravi de sa condition, gardant ses rêves d’enfance bien ancrés dans son cœur. Lorsqu’il a atteint l’âge de 10 ans, Sekhmet savait déjà se faire respecter des autres. Durant cette période, ses éducateurs n’avaient pas à se plaindre de lui. Il n’était pas un fardeau, savait écouter et se battre quand on le lui demandait. Ayant grandi dans une atmosphère scolaire et toujours régi par les plus puissants, le monde a toujours tourné ainsi.

Mais c’est vers la puberté, à ses 13 ans exactement que les choses ont commencé à se gâter. Lorsqu'il a traversé le seuil de l’adolescence et un désir de liberté lui ont donné un caractère plus dominant, plus rebelle, préférant suivre ses préférences que d’écouter ce qu’on pouvait lui dire. Très vite, sa nervosité s’est retrouvé plus à vif et sa colère éclatait en un rien de temps. Tenir tête aux autres était devenu plus qu’un jeu, sa fierté le lui réclamait et l’obsédait à tel point qu’il n’hésitait pas à laisser parler sa violence. Un comportement fortement réprimandé qui lui a valu plusieurs longs mois en centre de redressement où il a enchaîné les punitions et les réprimandes. Une étape de sa vie qui lui a laissé des séquelles psychologiques, mais qui ne l’a pas empêché de garder son côté dominant et autoritaire. Il a toujours été exigeant et ne laissait personne lui marcher dessus, ce qui est toujours le cas aujourd'hui. Il est sans cesse rappelé à l’ordre, mais à force de subir les brimades, il a fini par ne plus les craindre. Il s'est tout de même assagi en grandissant et à mesure que les cours de combats approchaient pour ne pas être rayé de la liste des futurs hybrides de combat.

C’est entre cette période chaotique et ses 15 ans qu’il a pu suivre ses premiers entraînements pour devenir un combattant hors norme. Le seul endroit où il aimait se rendre, car il se sentait réellement vivant, ce pourquoi il respire et lui a fait découvrir qu’il appréciait ça plus que de raison. Sekhmet a prouvé ses capacités à ses instructeurs qui étaient plus que ravis des démonstrations de puissances dont il faisait preuve. Sa première arène s’est faite dans l’encadrement du centre entre hybrides destinés aux luttes pour les entraîner aux vrais conditions extérieurs. Un parcours exemplaire qui l’a conduit jusqu’à la fin de sa formation et de son dressage à l’âge de 16 ans où il a reçu son code-barres. Il avait achevé son cursus et étant donné les demandes déjà nombreuses, il a été vendu rapidement. Son premier maître n’avait rien de strict, il était simplement froid et se vantait de sa possession plutôt que de vraiment s’occuper de lui. Cela lui convenait parfaitement, lui qui est de nature solitaire et indépendante, il a apprécié ces quelques mois avec ce maître. C’est là qu’il a appris l’art de la mixologie en servant de barman à de nombreuses réceptions organisé par son supérieur. Pourtant, l’arène lui manquait. Il n’a jamais été utilisé pour cette capacité avec lui, ne faisait qu’un travail de barman ou de serveur quand son maître en avait besoin, mais n’a jamais pu se sentir entièrement lui-même. Lassé de sa possession, le vampire qui avait dépensé une somme faramineuse pour une acquisition de courte durée, l’a ramené en magasin, le remettant sur le marché pour d’autres acheteurs. Et des intéressés, il y en avait et sans doute pas les meilleurs…

19 ans, la fleur de l’âge, sa beauté et sa puissance se fondant l’une à l’autre pour former un spécimen demandé qui a fait des envieux. Ses hormones, également, étaient arrivées à maturation, assez pour que ses futurs maîtres puissent exploiter ses nombreuses qualités. Malheureusement, il est tombé sur ce maître… Un membre de l’armée, avide de pouvoir et de dominance qui voyait en Sekhmet bien plus qu’un combattant parfait, mais aussi un défouloir idéal pour sa soif de puissance. Au départ, le lion se voyait ravi de reprendre la lutte, retrouvant les arènes de temps à autre. Il se rappellera encore et toujours de son premier tournoi en conditions réelle. Si les premiers adversaires lui ont donné du fil à retordre, la victoire qu’il a remportée durant les premières manches lui ont permis de gagner encore plus confiance en lui. Il a réalisé à ce moment qu’il était réellement fait pour ça. Mais lorsque vinrent les quarts de finale, ce jaguar à la musculature surdimensionnée l’a laissé perplexe… Il savait dans son for intérieur qu’il ne ressortirait sans doute pas vainqueur de ce duel, mais son orgueil à parler à la place de sa raison et y a mit toutes ses forces. C’est lors de ce combat qu’il a été marqué de la cicatrice qui décore son œil gauche et restera jusqu’à la fin de ses jours. Il se souvient encore de la raclée qu’il a pu prendre, même au tapis n’a pas cessé de vouloir devenir meilleur encore. Des soins intensifs par le biais du sang de vampire lui ont été prodigués, il s’en est bien sorti, mais les médecins ont été formels sur la cicatrice au niveau de son œil qui ne disparaîtra jamais.

Les rapports de force qu’il entretenait avec son maître avait de quoi le ravir, lui qui aime les défis. Mais cette belle illusion s’est effondré lors de son premier rapport sexuel dont il garde un souvenir douloureux et humiliant. Comme toutes les fois précédentes Sekhmet à mener la danse, comme tous ses rapports, il pensait prendre l’avantage et dominer, même s’il allait falloir concourir avec son partenaire pour avoir cette place, un jeu restait un jeu… Jusqu’à ce que celui-ci tourne à la catastrophe. Sa virginité, il l’a perdue par la force, on pourrait appeler ça un viol s’il n’avait pas eu le statut d’esclave, mais un rapport non consenti certain. Des entraves et des chaînes pour l’empêcher de rivaliser, des pratiques tout aussi barbares que perverses et il a connu la place du dominé dans des conditions qui étaient tout sauf idéales. À la suite de cette humiliation, les sessions se sont enchaînées jusqu’à ce que son maître use de la torture pour son simple plaisir. Un défouloir, c’est tout ce qu’il était. Et avec son agressivité et son caractère rebelle, cela ne cessait d’amuser son maître qui multipliait les séances, laissant de nombreuses marques sur son corps encore présente, mais aussi dans son esprit. Qu’il le veuille ou non, Sekhmet gardera un traumatisme de cette période. Il ne le montrera pas, mais ce souvenir suffit à faire naître un certain effroi dans son cœur.

Lorsqu’il atteint ses 22 ans, ce fut la fin du cauchemar… 2359, cette même année, la guerre entre la milice et les résistants a éclaté. Son maître est parti sur le front et n’en est jamais revenu. Mort, c’est ce que lui ont dit les responsables des magasins d’esclaves venus le chercher pour l’amener à un nouveau point de vente. Les tortures étaient terminées, les traumatismes aussi, il tournait une page de son histoire pour se reconstruire et vivre dans une nouvelle ville qui allait lui permettre d’oublier ses angoisses. Dornia, ville du futur à ce qu’il a pu entendre des rumeurs, mais surtout petit coin de paradis vanté par les vampires. C’est un centre commercial spécialisé dans les ventes d’esclaves hybride qu’il retournera, vivant quelques mois de paix et de tranquillité où il sera remis sur pieds, recommençant les entraînements pour les combats d’arène qu’il n’a pas abandonné depuis. L’année suivante, pour ses 23 ans, le pic florissant des achats d’hybrides de combat avaient explosé les compteurs. C’est en 2360 qu’un nouveau maître s’est présenté à lui et l’a acheté à prix fort. Un vampire qui a marqué son esprit et auquel il repense depuis ce jour. Un aîné de la haute aristocratie aussi délicat que redoutable, un mélange qui a fait complètement tourné la tête de Sekhmet. Un raffinement certain, une androgynie prononcée et un corps frêle qui a su attirer Sekhmet dans ses filets. Un jeu d’enfant, une proie facile pour un dominant comme lui, du moins, c’est ce qu’il pensait avant d’apprendre à le connaître…

Exigeant, il l’était. Il pouvait, il avait tous les droits en tant que vampire supérieur et surtout riche entrepreneur dans le domaine du divertissement. Une poigne de fer malgré sa fragilité apparente, un orgueil tout aussi grand que le sien, si ce n’est pas plus, des désirs arrêtés qu’on ne peut refuser sous peine de subir une torture que Sekhmet n’est pas près d’oublier et une libido sans fin à combler. Il était telles les roses, magnifique et gracieux mais dont les épines empoisonnées vous font changer d’avis. Son maître avait le dessus sur lui, le menait à la baguette avec la manipulation et ses charmes naturels, servant de protecteur et de véritable jouet sexuel au vampire, l’abreuvant de son sang quand il en avait besoin. Une force d’esprit tellement puissante qu’il se souvient encore avoir baissé sa garde plus d’une fois là où il aurait dû l’accentuer. Les rapports de forces y étaient, ça ne manquait pas, bien qu’il songe le contraire, et le pire, c’est que le vampire avait l’avantage la majeure partie du temps. L’envie de le détrôner, de pouvoir prouver sa propre force avait grandi jusqu’à ce qu’il développe une forme d’affection pour son maître. Amoureux ? Non, il est trop sauvage pour tomber amoureux… C’est ce qu’il se répétait pour se convaincre que les nombreuses attentions envers lui, les regards et le bonheur de partager du temps ensemble, étaient tout sauf de l’attachement profond. Un paradis qui a duré un certain nombre d’années, jusqu’à ses 26 ans où tout a encore basculé…

Son maître vampire lui avait laissé pour seul mot une affaire à régler dans un quartier chaud de Dornia. Quartier réputé pour ses marchés noirs et la présence de la mafia. Une nouvelle peu rassurante pour Sekhmet qui a insisté pour l’accompagner, s'inquiétant de sa sécurité. Malheureusement et comme toujours, c’est son maître qui a pris le dessus, partant seul en laissant son esclave derrière lui. Il n’est jamais revenu depuis et Sekhmet ne compte plus les jours où il a attendu avant de se lancer en quête d'informations. Il a longtemps cherché une piste pour retrouver son maître, rien ne comptait plus que la vie du vampire et il remuerait ciel et terre pour le retrouver. Ses recherches se sont avérées infructueuses à son plus grand désespoir et se sont vu arrêtées par les entrepreneurs mettant en vente les esclaves pour le ramener en boutique où il sera transféré pour une nouvelle commande. Il ne perd cependant pas espoir, continue de chercher des indices là où il peut en trouver et s’est fait la promesse de retrouver sa trace, où que le destin le mène. Qu’il ait un nouveau maître ou non, il continuera de le chercher jusqu’à la fin de ses jours.

En attendant, le voilà, de nouveau enfermé dans ce centre pour une nouvelle vente, une nouvelle vie qui l’attend auprès d’un nouveau maître certainement en ne sachant pas sur quelle facette il allait tomber cette fois. Un acheteur potentiel viendra sans doute d'ici peu, en attendant, il cogite, son sang continue de bouillonner contre les ordures qui ont pu mettre leurs sales mains sur son maître, car oui, dans son cœur, il restera à jamais le seul. Il attend patiemment en échafaudant déjà un plan, des pistes où commencer à chercher en premier. Il n’abandonnera pas. Qu’importe ce que l’avenir lui réserve, il est déterminé et le sera pour le restant de ses jours.

Il en a connu des maîtres différents ce cher lion, et dire que son cher dernier laisse tant de mystère et une absence dans le coeur bien caché de Sekhmet!
Tu es validé, va, rugis, fais toi entendre et deviens le roi de l'arène ! Et n'oublie pas..... il vit en toi!!

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