Apparence

Ses cheveux sont blancs, c'est une teinture. Ils étaient bruns, châtains. Si on ne lui demande pas, on ne sait pas. Il le dira jamais. Cette couleur semble lui convenir et il ne veut pas en changer. Ils sont longs, très longs, si bien que détachés, ils lui arrivent aux creux de reins. Il les attache en queue haute par pure envie. Il aime rappeler une partie de ses racines avec des accessoires typiquement chinois. Sa peau est pâle,il prends pas le soleil, il crâmait de base, là c'est pire depuis qu'il est vampire. Sous son œil gauche, il a un grain de beauté. Ses pupilles sont brunes claires, il ne sait pas vraiment à quoi, c'est dû. Des liens génétiques, va savoir. Devait-il en remercier quelqu'un ? Il n'en sait rien. Il mesure un mètre quatre-vingt-cinq. Depuis qu'il a cessé de grandir. Il n'avait été très épais, musclé certes, mais très mince. Il pèse à présent soixante-douze kilos tout mouillé.

Pour ce qui est du reste de son corps, il est plutôt musclé, parce que de base, il l'était. Il a toujours travaillé pour devenir plus fort, suivant sa propre discipline. Il est très au fait des arts martiaux et ça se voit dans beaucoup de sa façon de se comporter avec les gens. Toujours avec respect. Il est grand, très grand, si bien qu'il doit régulièrement se baisser pour entrer dans une pièce. Pour ce qui est de sa façon de s'habiller, il mélange autant le chinois que l'Américain basique. Il se sent à l'aise dans ces deux styles. Il aime les choses simples, donc, il ne se prendra pas la tête avec des vêtements trop complexes.

Personnalité

Siamois : affectif, comme l'animal, Junfeng est du genre un peu collant dès qu'il aime beaucoup quelqu'un. Il respectera si vous voulez de la distance avec lui. Mais s'il vous touche par moment, c'est surtout pour se rassurer.
Pitbull : Il peut se montrer agressif, mais c'est surtout si on touche à quelqu'un qu'il apprécie un peu. Il se mettra en garde et attendra le moindre signal pour attaquer la personne là où ça fera mal. Sinon, une vraie boule d'amour.
Akita inu: Il est fidèle pour son plus grand malheur, il a qu'un seul maître, celui qui l'a créer. Qu'importe si ce dernier est toxique. Il essaye de se défaire de ses chaînes.
Colombe : Il aime sa liberté relative. Il sait qu'elle est factice à ses yeux. C'est un concept qu'il a du mal à concevoir entièrement. Mais comme le symbole de cet animal. Il reste très paisible. Pacifique la plupart du temps.
Pogona : Il aime la chaleur, comme beaucoup de vampires, il évite le soleil comme la peste. Mais la chaleur est pour lui quelque chose de positif.
Castor : C'est un travailleur acharné, il aime aller au bout des choses. Si ça tombe, il recommencera jusqu'à obtenir ce qu'il désire. Il apprend à faire des concessions.
Saint-bernard : Il aime sauver les êtres vivants, animaux, vampires ou humains. Dans cet ordre-là. Il prend soin des bêtes de sa boutique, il est le genre de personne qui vérifie auprès des maîtres qui viennent à sa boutique, si l'animal est bien installé. Son courroux sera violent si ce n'est pas le cas.  

Histoire

Il avait détesté ce nom, c’était le sien, celui de son passé en tant qu’esclave. Il ne pouvait pas en changer. Il ne voulait pas en changer. Parce que pour lui, seuls les ordres comptaient. Il n’était qu’un humain à l’époque. Une chose fragile. Toujours obéir à son maître, tel était le principe qu’on lui inculquait dans son esprit. De respecter toujours ce dernier. Les ordres étaient les ordres. Qu’importent ces derniers. Il était facile de suivre cette voie. De continuer ce chemin si bien indiqué. Pourquoi devait-il se rebeller ? Dans sa jeune tête, il en voyait nullement l’intérêt. Sa mère semblait être contente de sa vie. La voir si heureuse ne faisait rien que pour qu’il redoute le centre de dressage. Pourtant, obéissant, il avait droit, lui aussi, à son lot de cris et de punitions. Parce qu'il revenait parfois sale, si sale qu'il devait passer des longues minutes pour se laver. Parce que occasionnellement, il n'arrivait pas à l'heure. Parce que tout ne pouvait être parfait. Ils étaient tous humains. Tous destinés à sa vie de servitude. Si dans certains esprits, c’était de temps en temps difficile à faire rentrer. Ce n’était pas son cas. Il répondait à son nom, ce nom honnis dans son présent. C’est de son passé qu’on parle ici. De celui en tant qu’humain. Toutefois, il ne se sentait pas si proche des autres. Tout ce monde le laissait vraiment perplexe. Pas totalement à l’aise. Mais il avait suivi cette route. Il la suivrait jusqu’à ce qu’un embranchement se présente à lui. Alors, il gardait son sourire doux sur son visage. Ses cheveux châtains salis par la saleté. Pas qu’il ignorait l’hygiène, disons, qu’il aimait se rapprocher des petits êtres qu’il pouvait rencontrer. Les quelques oiseaux qui survolaient le centre. Les insectes ne lui avaient jamais fait peur. Les autres animaux, il les rencontrerait plus tard. Il s'en faisait la promesse silencieuse.

Seize ans, il avait passé toutes ces années dans ce centre. À apprendre à faire les choses comme il fallait. C’était à ce moment qu’il recevait sa marque, ce code-barres qui allait le suivre. Sur son poignet droit. Il avait toujours été plus habile du côté droit que du côté gauche. Alors dans l’espoir de le mettre plus bas que terre, on avait marqué cet endroit. Un rappel constant qu’il n’était qu’un pion sacrificiel dans l’échiquier dans tous ces vampires. Son parcours n’avait pas dévié un instant. Il serait bientôt vendu. Il le savait. Il l’espérait comme un part de lui le redoutait. Trouverait-il un maître qui lui pardonnerait ses manies ? Celle de revenir souvent sale par exemple. À chaque nouvelle tête, il avait ce vain espoir qu’on daigne le regarder. Un regard pouvait parfois suffire. Il avait arrêté de compter les jours, les semaines et les mois sans que personne ne se penche sur lui. Il était grand, trop grand sûrement pour des vampires fiers. Pourtant, il n’avait pas choisi d’être aussi grand. Ça l’embêtait bien trop généralement pour que ça soit intentionnel.

Puis vint le jour où un vampire vint le chercher, lui, parmi d’autres. Peut-être qu’on avait fait un prix sur son achat. Tout ce qu’il savait, c’était que c’était fini. Qu’il n’aurait pas nettoyé la boutique avec le pincement au cœur de voir des plus jeunes et des plus beaux que lui partir. C’était assurément cette tâche noire sous son œil qui l’avait écarté en plus de sa taille. Il posa ses doigts dessus. Ses cheveux descendant assez pour les cacher. Pour ne pas trop regarder le vampire si ce dernier le désirait. Il ne faisait que suivre ce qu’on lui avait appris. Si l’envie venait de désobéir, lui venait, il avait le souvenir des punitions dont il avait assisté malgré lui sans pouvoir rien faire. S’en était déchirant, rien qu’y penser. Il s’était attaché à certains humains comme lui, destinés à être des esclaves. Tout ça, malgré lui. Parce qu'il était humain et avait des sentiments, sentiments qui n'avaient pas le droit au chapitre, et ça il l'apprendrait.

Il passa un moment comme ça, à se cacher. Son apparence n’aidait pas. Mais il faisait de son mieux. Ce qui le fascinait chez ce vampire, c’était son amour pour les félins. Il en avait toujours un collé à lui. Si bien que le jeune esclave se demandait s'il pourrait l’approcher. Sa fourrure blanche comme la neige. Son regard ambré et ses fines moustaches. Il donnerait une part de sa vie pour poser sa main dans sa fourrure si douce. Du moins, il l’imaginait.

« Andrew... »

C’était son nom, celui qu’on lui avait donné, bien sûr, il avait appris à répondre à ce dernier.

« Oui, Monsieur, que puis-je faire pour vous ?
- Regarde-moi... »

Surpris, voilà à peine deux semaines qu’il était ici, dans cette maison. Qu’il faisait les tâches, qu’il s’occupait du mieux qu’il pouvait de son maître. Mais il ne comprenait pas pourquoi une telle demande. Il sentit ses joues se chauffer à cette demande. Pourtant, si innocente. C’était son droit de lui demander cela. Cependant, la peur lui tordait les entrailles. Mais n’écoutant pas les ordres qu'on lui avait inculqués, il se força à poser le regard sur son vampire. Il vit son sourire. Puis il écouta ses paroles, toutes lui reprochant plus ou moins certains de ces silences. Il devait le couvrir de compliments. D'attentions, même infimes. Le fait qu'il fasse les tâches pas dans l'ordre qu'il voulait. Mais qu'il était son maître. Qu'il était un homme bon. Qu'il pouvait manger à sa faim. Et qu'il devait l'en remercier. Ce dernier ne faisait pas mentir ce que les esclaves se disaient dans le centre de formation. Il était beau. Légèrement plus petit que lui-même. Mais indéniablement beau. Le genre de personne qu’on pourrait suivre jusqu’au fin fond de l’univers. Il lui sourit avant de poser sa main froide contre sa joue.

« Tu es parfait, Andrew, je vais faire de toi quelqu’un d’heureux.
- Heureux, »

Heureux, il ignorait quel était ce concept. Il se sentait bien avec les animaux. Mais en était-il heureux ? Il n’arrivait pas à le savoir. On lui avait appris à satisfaire son maître, pas à être heureux. Il devait lui faire un sourire. Ne serait-ce que pour lui faire plaisir. Pour l'entendre dire qu'à ses yeux. Il était son esclave préféré. Ne serait-ce qu'une fois. Avoir son attention. Ne pas entendre ses mots qui lui faisaient si mal dans son cœur. Mais qui revenait dans des moments qu'il nommait les journées sombres.

Alors le maître prit son temps pour lui expliquer certaines choses. C’était un honneur pour le jeune esclave d’apprendre tant de choses, dont certaines n’étaient que des légendes. Des murmures auxquels il n’avait pas osé croire. Pourtant, ce vampire semblait avoir vécu tant de choses. Tant d’années. Il n’était pas le premier humain sous son égide. Il avait quelques autres humains, sept en le comptant lui. Six humains, de différents âges, mais il était le plus jeune. Si différent des autres. Et pas que par sa taille. Mais certains traits ne paraissaient pas coller. Il n’avait pas son regard azur comme John. Il n’avait pas le même teint que Jim. Différent et semblable, chaque esclave semblait avoir sa petite particularité. Il aimait les collectionner. C'était ce qu'il disait parfois quand il pensait que personne ne l'entendait.

C’était en ça qu’il avait choisi, il n’était pas plus étonné que ça de voir certains disparaître. Parce qu'ils dépassaient cette limite. Une limite qui semblait fragile. Surtout pour son vampire dont les colères étaient toujours surprenantes. Celles où il disait des choses, frappaient à en faire saigner certains des esclaves. Occasionnellement certains ne revenaient de leur nuit de ses colères. Jamais lui.

Mais il revenait vers lui, lui confiant son petit animal, souvent. Enchainant les esclaves plus que d'autres. Jouer avec la légalité n’était pas toujours conseillé. Mais à croire que ça l’amusait de voir certains de ses esclaves se disputer ses faveurs. En lui faisant plaisir. Lui-même n’en désirait pas plus que toucher son animal en s'en occupant lors de ces crises... Animal qui prenait doucement de l’âge. Il pouvait voir d’un chat vif, il passait à plus en plus de calme avec le temps. Ces seules folies firent sourire le jeune humain qu’il était. Plus si jeune à force que le temps passait. Mais il n'en voulait pas à son maître. Il faisait ça pour son bien. Le transformer serait douloureux. C’était une bonne personne. Il ne voulait que personne ne souffre. Il n’avait aucune raison d’être un mauvais vampire. Il devait s’ennuyer de ce temps qui passe sans qu’il puisse l’arrêter pour ses esclaves. Ils étaient tous si mauvais. Lui était bien. C'était ce qu'il disait parfois. Quand la colère ne teintait pas ses pupilles. C'était mieux. Il n'y avait pas disparition. Pas conflits. Ou du moins, il y avait un temps de paix.

Il ne sait combien de temps ça durait, mais les histoires que lui racontait le maître, le soir, faisait du bien à l’esclave qu’il était. Comme si ces histoires étaient loin de ce monde si étrange. Puis dans ces moments, le chat passait de genoux en genoux, à son plus grand plaisir. Il put le toucher à plusieurs reprises. Étonné de cette connexion qu’il avait avec son maître. Mais il pouvait voir qu’il était heureux, lui aussi l’était ? Il se posait encore la question. Même après toutes ces années. Il avait du plaisir de temps en temps, mais la peine venait couvrir ses souvenirs épars. Parce qu’il y avait ces moments où le maître criait sur tout le monde. Sur lui. Tout ça parce qu’il avait oublié quelque chose ou pas aidé assez vite. Alors, il ne savait pas trop où se placer avec tout ça. Il restait à ses côtés. L’aidait. Le rassurait en allant dans son sens. C’était la façon de faire. Pour qu'il ne crie pas. C’est tout ce qu’ils demandaient. Eux, les esclaves.

Quand vint un conflit entre plusieurs esclaves, au point que s'en est venu aux mains, il dut comprendre que sans force de frappe, il allait mourir purement et simplement. Il me prit à part pour le transformer, il était adulte, l'esclave commençait à avoir quels soucis avec son dos. Alors pourquoi ce revirement ? Parce qu’il avait besoin de sa force. Il avait toujours fait les choses sans se rendre compte. Il ne mangeait pas trop, et, il ne lésinait pas sur mon travail. Alors pourquoi lui ? Pourquoi ? Il a vu ce sourire. Il avait compris.

« De tous ceux que je possède, tu es sûrement le seul qui me suivra jusqu’au bout. On t’a bien éduqué. N’est-ce pas Andrew ?
- Je ferai tout ce que le maître désire. Je suis honoré de devenir votre enfant en ce jour. »

Il avait eu ce sourire, ce sourire dont le jeune vampire qu’il était devenu ne serait pas en mesure d’oublier. Le rejoindre dans cette bataille était ardu. Mais tout avait une fin et les crimes de son maître étaient grands. Il avait tué plus que de raisons les humains, en plus de les torturer dans un donjon dont il n'avait pas vu la couleur. Ou ne s'en souvenait-il pas ? Il avait parfois tendance à faire les choses de façon vicieuse. Il lui arrivait de se réveiller blessé suite à une journée particulièrement pénible où il avait fait de son mieux. Mais pas assez. Les mots. Plus les coups. Il n'arrivait pas à le détester. Tout simplement parce qu'il l'aimait.

C'était plus fort que lui. Ceux qui le jugeaient lui enlèveraient cet homme à qui il devait tant. Des corps retrouvés dans une région bien particulière, un modus operandi dont il n'arrivait pas saisir l'objectif. Pourquoi aimait-il les personnes comme lui, qui sortaient tant de la norme. Le maître fut tué par ses pairs. Assez loin de sa transformation pour qu’il ne devienne pas fou. Ou tTrop proche, mais pas le coeur assez ouvert à tout ça. trop de déceptions? Devait-il suivre ses principes ? Continuer cette route. Une part de lui disait non. Alors, il suivrait cette route périlleuse. Se jetant dans ce monde totalement inconnu à ses yeux.

Tout était si différent et semblable à la fois. Il n’arrivait pas à comprendre pourquoi son maître lui avait raconté toutes ces histoires. Pourquoi il semblait si attaché qu’ils restent à ses côtés. Tout ce qu’il savait, c’est que maintenant, il pouvait laisser son nom d’esclave. Ce nom, plus personne ne le prononcerait. Ou du moins ceux qui étaient au courant. Il devait s’enregistrer en tant que Vampire. Il prit un nom chinois, sa mère était en partie de cette nation. Il le savait. Mais il en savait que ce que disait cet homme. Ces légendes qui faisaient rêver toute jeune âme. La sienne bien plus que d’autres. Il avait toujours été fasciné par ces animaux dotés de capacités hors normes. Plus que les humains. Ces animaux parfois bien mythiques. Trop fantasques pour être vrai. Justes des histoires. Mais ça ne faisait que le pousser dans ce chemin, où il serait au plus proche des bêtes.

Alors à Présent, Junfeng Lee pouvait avancer. Il savait que ça ne serait pas simple. Mais il se donnait tous les moyens pour y arriver. Se demandant occasionnellement s’il devait considérer un peu plus les hybrides. Une part de lui disait oui l'autre non. Trop humains pour se sentir aussi protecteur qu’avec ces créatures dont ils s’occupaient avec soin.

Il prit tout son temps pour se faire son petit endroit. Un lieu où il se sentait lui-même. Où il pourrait voir la joie des créatures, mais aussi ceux des personnes qui poussaient la porte de sa boutique. Qu’importerait si la guerre le rappelait, il reviendrait à sa boutique à la fin. Du moins, il a vu la France le faire. Peut-être ce pays le ferait-il aussi ?

C’est son havre de paix, cette boutique. Les propriétaires de ces créatures devaient apprendre à se méfier de lui. Il serait féroce si ces derniers faisaient du mal aux animaux. Foi de Junfeng. Il se demandait si tout ça était bien légal parfois. Mais contrairement à son ancien maître. Il ne franchirait pas cette limite, comme s'il devait traverser un buisson de ronces épaisses. Hoirs de question. Il suivrait sa voie. Son Tao.

Etttt voilà ! C'est tout bon pour moi, tu peux aller vendre des animaux et gambader avec les lapins ! Va mon petit ! Etends tes ailes de dragon !

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- Tu dois remplir ton profil au maximum (avec des parties obligatoires).
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