Apparence

Astérion est beau et il le sait.
Et il en use et en abuse.
Notre homme est d'un naturel coquet et apprécie prendre soin de sa plastique. Haut de ses 1m85, il apprécie le sport et ça se voit sur son corps, ses muscles se voyant aisément. Possédant une carrure clairement athlétique voir à la limite du compacte, ce corps est recouvert d'une peau fine et claire qui, pour autant, ne semble pas tant que ça craindre le soleil. Peau claire, en adéquation parfaite avec ses yeux bleus glacier d'ailleurs. Mais revenons plutôt à son visage. Expressif et ne semblant pas capable de cacher la moindre émotion, on lit en lui comme un livre ouvert et le concerné ne prend d'ailleurs pas la peine de cacher quoique ce soit. Cacher des trucs, c'est fatiguant et comme tout ce qui est fatiguant, c'est chiant. Et si c'est chiant, il ne le fait pas ! Logique imparable.   

Possédant une pilosité présente et qui se voit surtout sur ses joues et son menton, s'il ne fait pas attention, il peut se retrouver facilement avec une bonne barbe de baroudeur. Il en va d'ailleurs de même avec ses cheveux qui oscillent entre le court et le mi-long, coloré d'un blanc légèrement grisé. D'ailleurs, cette couleur est parfaitement naturelle, il a juste commencé à avoir des cheveux blancs tôt, vers ses 23 ans. Avec le temps, toute sa tignasse a finit par devenir blanche, avalant les derniers restes de ses cheveux noirs originaux. Il se plait à changer ainsi de style, non sans s'adapter aux exigences de son maitre du moment. D'ailleurs, ne semblant posséder aucun amour propre ou ayant alors un sens de l'auto-dérision monumental, il peut tout porter en terme vestimentaire, du plus classieux au plus dégradant. Il sera toujours content et trouvera toujours un moyen de le porter fièrement. Autant dire que ça en a dérouté plus d'un qui tentait de l'humilier...

   

Personnalité

Astérion est con et il le sait.
Et il en joue et en abuse.
Astérion, c'est le gars qui vous sort une remarque salace alors que vous tentez de l'intimider. C'est le type qui vous rit au nez en toutes circonstances mais surtout dans les plus improbables. Il semble ne rien prendre au sérieux et donne la très féroce impression de n'être sur terre que pour s'amuser. C'est d'ailleurs ce qu'il se plaira volontiers à vous répondre si vous lui posez la question. Après tout, pourquoi déprimer et se prendre la tête pour des conneries ? Il a parfaitement conscience que sa vie est éphémère et fragile alors, plutôt que de chialer dessus, il a choisit de rire. De tout, de rien. Et puis, ne dit-on pas que rire allonge l'espérance de vie ? C'est donc parfait pour lui !
Joueur toujours joyeux, notre homme ne dit jamais non à un défi, aussi stupide et enfantin soit-il. Soyez sur que si vous vous amusez à le provoquer, il répondra présent et serait même capable d'élever le niveau stupidité ou de dangerosité de la chose. Étonnement, dans ces moments là, c'est à se demander si notre esclave tient véritablement à la vie tant il peut être borderline. Son affection pour la surenchère serait-elle plus forte que son désir de vivre ? Ou sait-il juste tout simplement que les autres s’arrêtent toujours avant lui ?
Allez savoir !

Quoiqu'il en soit, notre trentenaire vous apparaitra forcément comme un personnage des plus agréable à côtoyer. Sympathique, docile et toujours de bonne humeur, bon vivant au coup de fourchette sévère, Astérion aime profiter à fond des petits plaisirs de la vie. Charmeur et porté sur le sexe de façon complétement décomplexée, il peut donner le sentiment d'être un peu rentre dedans pas moment mais comme il sait être aux petits soins pour autrui, ça rattrape généralement bien la chose. Tendre, à l'écoute et de bons conseils, il aurait tout du gendre idéal à ceci prêt qu'il semble fuir très fort les engagements. Il se cache largement derrière une blague ou un sourire pour esquiver toute discussion ou chose un peu trop sérieuse à son gout. Car s'il y a quelque chose à laquelle il semble tenir, c'est sa liberté relative d'aimer ou non. Et cette liberté semble être irrémédiablement branchée sur l'option : jamais tu n'aimeras ni ne t'attachera.
 
En vérité, de part une précédente relation aussi passionnée que brève qui lui laissa des stigmates indélébiles et féroces, Astérion a fermé son petit cœur meurtrit, refusant catégoriquement d'y laisser entrer quelqu'un d'autre. Certes, il aime la douleur d'un point de vue sexuelle et physique mais de façon sentimentale, il l'a en horreur. Il la fuit comme la peste. C'est suite à cette relation tumultueuse qu'il a commencé à faire de sa joie de vivre et de son sourire, ses masques de prédilection. Il s'y cache obstinément derrière, ne laissant personne s'approcher.
Ceci dit, il n'y a pas que son cœur qu'il cache là dessous. Il y a aussi ses traits de personnalité qu'il n'aime pas. Ainsi, il camoufle farouchement le fait que c'est un possessif maladif. Quand quelque chose est à lui, que ce soit un objet ou un être vivant, c'est SA propriété. Et si vous aviez envie de mettre la main dessus ? Il vous sauterait alors sauvagement à la jugulaire. Car personne d'autre que lui ne touche ses affaires. Ce qui est à lui est à lui et il n'est absolument pas préteur, pouvant même se montrer d'une violence brutale dans certains cas. Couplé à ça, il est extrêmement rancunier et n'oublie jamais un affront. Pouvant même être franchement mauvais et manipulateur, il est capable de passer un temps infini à planifier sa vengeance, tout en faisant en sorte que les autres s'en chargent à sa place. Car s'il aime jouer les abrutis finit, Astérion n'en reste pas moins un vicieux personnage lorsqu'il est mit en rogne.

   

Histoire

Astérion est, comme la majorité des humains, né au centre de reproduction de Dornia. Il n'a jamais connu ses géniteurs et a été élevé dans la plus pure tradition esclavagiste en vogue. Vif d'esprit, il comprit bien vite qu'il était plus simple de faire plaisir que de se rebeller. Ainsi, il devint rapidement un jeune homme docile et, lorsqu'il atterrit dans la boutique à l'aube de son adolescence, il fut rapidement repéré par un vampire qui l'acheta. Il passa quelques années auprès de ce premier maitre qui lui apprit et lui fit découvrir bon nombre de choses dont les plaisirs de la chair qui furent une véritable révélation pour le jeune aux hormones excitées. Ce fut aussi à ce moment là qu'il apprit à manier le charme et les mots doux, commençant à cultiver doucement cet art de la manipulation qu'il apprécierait tant par la suite. Ce maitre n'était ni bon, ni mauvais et notre humain n'avait cure que de le juger. Cependant, au bout de quelques années, le vampire le rendit au magasin, estimant que l'humain avait trop grandit et qu'il n'était plus à son goût.

Par la suite, il passa de mains en mains, de maitre en maitre, découvrant la multitude de personnalités et de gouts des vampires qu'il côtoya. Il se lia notamment d'une amitié certaine avec l'un d'eux ; si tant est que l'on pouvait appeler ça un amitié. Un excentrique au rire facile et a qui il emprunta sa vision joyeuse et rieuse du monde. C'est grâce à ce vampire que le jeune humain apprit à se cacher derrière des rires et de la joie et c'est aussi lui qui lui offrit cette vision très joyeuse de la vie telle qu'il la possède actuellement. Le traitant relativement bien selon les standards actuels, Astérion se voyait déjà mourir au service de ce vampire. Cependant, un beau jour, alors qu'il était sortit faire quelques courses, il rentra dans une maison désespérément vide. Durant deux semaines, il attendit le retour de son maitre mais il n'en fut rien.
Il s'était purement et simplement volatilisé.
Sans un mot, sans une note. Sans rien.
Ce départ soudain l'affecta bien plus qu'il ne voudra bien se l'avouer mais, comme tant d'autres choses, il scella ces sentiments désagréables loin en son sein et repartit à la case départ. Il repartit au magasin.
En retournant entre ces murs qui devenaient familiers avec le temps, il étonna certains autres esclaves de part sa bonne humeur constante. Contrairement à ses pairs, il ne se plaignait jamais car au fond, il aimait son statut d'esclave. Après tout, il n'avait rien connu d'autre, il ne pouvait donc aspirer à rien d'autre. Alors autant prendre les choses du bon côté ! Et puis, un maitre de perdu, un maitre de retrouvé comme on disait ! Il ne croyait pas si bien dire...

Ce fut à cette période de sa vie qu'il le rencontra.
Un suceur de sang comme tant d'autres avait passé la porte du magasin et il en était ressortit quelques minutes plus tard accompagné d'un Astérion tout content. Si leur relation était, au commencement, purement basé sur le charnel, notre humain ayant été acheté dans l'unique but de servir de défouloir sexuel, la chose se mua rapidement en quelque chose de plus intime et doux. Ni l'un, ni l'autre n'avait vu la chose venir et leur affection mutuelle leur tomba dessus comme un couperet.
Impitoyable et inesquivable.
Pour autant, l'un comme l'autre se refusèrent à se l'avouer verbalement bien que tout le reste suffisait à compenser ce manque de paroles. Les gestes et les regards parlent et les leurs trahissaient que trop bien leurs considérations profondes. Leur relation fut passionnelle, intense et discrète, durant environ un an et puis un jour... Astérion se retrouva de nouveau au magasin.  
Il ne comprit pas. Il ne comprend toujours pas.
Pourquoi avait-il été rendu ? Il n'avait rien fait de mal !
Tout se passait bien, tout était normal pourtant.
Alors pourquoi ?
Pourquoi ?!
S'était-il fourvoyé ?
Avait-il cru être aimé alors que ce n'en était pas le cas ?
Avait-il été trompé de la pire des façons ?
Rongé par les incertitudes et la culpabilité, le jeune homme se renferma sur lui-même, perdant cette aura solaire qu'il avait jusqu'alors. Il devint morne et triste, apathique même. Il n'était plus intéressé par le fait de plaire à autrui et, à chaque tintement de sonnette de la porte du magasin, il se rua sur ses barreaux, espérant que c'était lui qui revenait. Durant prêt de deux ans, il attendit, pendu aux lèvres muettes de l'espoir.
Mais il ne revint pas.
Lui aussi, il était partit sans rien dire au final...
Et puis finalement, la tristesse laissa place à la colère. Qu'avait-il fait pour être piétiné de la sorte ? C'était injuste, stupide, ridicule !
Tout irait mieux s'il n'avait pas à gérer toutes ces émotions à la con ! Alors, il se décida à les sceller loin, très loin. Il battit des murs de rire et de bonne humeur autour de son cœur meurtrit. Petit à petit, il sembla se remettre mais, en vérité, il ne faisait que mettre de côté le vrai problème.
Il ne voulait pas y penser. Il voulait juste oublier. Et pour oublier il fallait rire. Rire fort. Suffisamment fort pour ne plus avoir à entendre les complaintes de ses sentiments. 
Il n'y avait qu'une chose qui devait avoir son attention totale après tout : obtenir un nouveau maitre.
 
   

Recensements

   

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