Apparence

Taille : 1m85.
Poids : 103 kilos.
Corpulence : très musclé, bien proportionné, 22 cm.
Pilosité : épaisse, barbu et cheveux longs sur le dessus, rasés sur les côtés.
Style vestimentaire : décontracté (short ou bermuda, débardeur ou t-shirt) ou jean, pull à col roulé... Plus vraiment fan des costumes.
Particularité : il porte toujours son alliance à l'annulaire, il a des cicatrices dont une sur l'arcade gauche récupérées lors de son accident d'avion et il adore l'art.
Perception par les autres : sûr de lui, gentil, têtu, généreux, serviable mais pas trop, attentif et à l'écoute, têtu, réfléchit, ouvert d'esprit, têtu, intelligent et cultivé, un côté fonceur qui peut lui jouer des tours, têtu, un petit côté leader mais m'en foutiste aussi. Et têtu, je sais pas si je l'ai dit.

Personnalité

Préférences
Parfum : "Dans la peau" de Louis Vuitton (cuir, abricot, jasmin)
Marque de vêtements : Cesare Nori
Lire/regarder : science fiction, art (particulièrement néoclassique)
Extérieur : escalade, skate, piloter
Intérieur : mots croisés
Ménage : passer le plumeau
Véhicule : jet, moto
Animal : la baleine
Couleur : jaune
Epoque : Moyen-Âge

Mentalité
Un petit garnement qui n'aime pas trop qu'on dirige sa vie, qui n'hésite pas à outrepasser les lois pour obtenir ce qu'il veut. En grandissant il a toujours tenu à contenter sa famille, à être le parfait petit Kennedy et dans un sens cette caractéristique est devenue pour lui un défaut. Il passe beaucoup de temps, lorsqu'il est seul ou ivre, à ruminer et à refaire sa vie en tenant compte de ces nombreux "et si" pour lesquels il ne peut rien faire. Il aimerait changer le passé, au point qu'il aime se plonger dans des livres de science-fiction ou rêver avoir des pouvoirs et tout recommencer. L'avenir ne l'intéresse pas, il n'a jamais été intrigué par l'idée d'aller sur la Lune ou de voir des extraterrestres. Lui, ce qui l'attire en sus des femmes, c'est le ciel. Pouvoir voler il adore ça, rien de tel pour lui remonter le moral qu'une petite balade en ULM ou en jet privé. Il n'est pas contre non plus une balade à vélo, faire des cascades sur un skateboard ou tenter la grimpe urbaine. Un petit côté casse-cou, indubitablement, qui révèle aussi son penchant pour la recherche d'adrénaline. Pourquoi s'en étonner ? C'est un véritable cœur d'artichaud, il fond pour tout, toutes, et n'importe quoi.

La famille Kennedy était considérée comme la famille royale d'Amérique, et lui en tant que seul héritier de JFK père en était donc le Prince. Adulé de son vivant, il est parvenu tout de même à rester simple et modeste malgré un verbe percutant et audacieux. L'Amérique le voyait comme le futur président et même si les choses ont bien changé, il garde une certaine nostalgie envers les débats politiques et les bêtises aristocratiques.

PS : actuellement il déteste passionnément les vampires.

Histoire

Je suis né à Washington seize jours après que mon père JFK soit devenu président puis il est mort, j'ai été élevé par ma mère avec ma sœur, j'ai fait des études d'art puis de droit pour lui faire plaisir, ma mère est morte, j'ai eu des tas de copines, j'ai fondé le magazine George pour expliquer la politique à ceux qui n'y comprennent rien ou ne suivent pas (magazine qui a fait un flop, d'ailleurs, mais passons), je me suis marié, j'ai divorcé, je me suis remarié, puis je suis mort. Ouais bon, si vous voulez les détails vous n'avez qu'à ouvrir une page internet, il y a tout dedans ! Vous connaissez internet ? Non mais sérieux, c'est pas une invention bizarre ça ? Maintenant il suffit d'écrire un nom sur le... Mince, comment ils appellent ça déjà ? Le truc là... Ah oui ! La machine à écrire plate, et ensuite hop, ça apparait dans la télé et on obtient toutes les informations qu'on veut ! Truc de fou. J'ai essayé l'autre jour de taper "Madonna porno" mais je n'ai rien trouvé, malheureusement... Oui oh ça va hein ! Je vous vois d'ici avec vos jugements et vos critiques "oh mais le goujat, quel petit pervers !". J'ai le droit de mater Madonna en string, c'est mon ex !  

Quoi qu'il en soit, il y a toute une partie de ma vie qui ne figure pas sur internet : c'est ce qu'il s'est passé exactement le jour de ma mort.

Ce jour-là, tout le monde sait qu'il y avait du brouillard, que je n'avais pas totalement acquis les compétences nécessaires pour voler à vue. Tout le monde sait aussi que j'étais dans ce petit Piper avec mon épouse et sa sœur et qu'elles sont donc en toute logique décédées en même temps que moi. Mais ce qu'on ne sait pas, ce qui ne figure pas sur internet, c'est qu'il y avait une quatrième personne dans ce Piper : mon détective privé. Pourquoi aurais-je engagé un détective privé, me direz-vous ? Oh la raison est très simple : tout le monde parle de la formidable femme qu'était ma mère, qui avait l'incroyable courage de supporter toutes les tromperies de son mari dues à son trop-plein d'énergie causé par les innombrables antidouleurs qu'il prenait pour pouvoir juste parvenir à se lever le matin. Ah ouais, ça vous en bouche un coin ça hein ? D'apprendre que mon père n'était pas juste un coq de basse-cour ? Et je vous en rajoute une autre couche derrière, avec grand plaisir : ma mère n'était pas une sainte. A quel point ? Oh, je dirais au hasard… au point que ma paternité était remise en doute ? Parce que oui, j'apprenais en ce seize juillet que ma chère et tendre mère avait eu une liaison durant plusieurs années avec… Roulements de tambours... mon oncle ! Ce cher Bob Kennedy qui se faisait un plaisir de lui mettre une petite cartouche de temps en temps quand mon père était en virée et que ma mère faisait sa pauvre malheureuse éplorée délaissée par son époux qui va la tromper avec Marilyn ! La blague... C'est l'oncle Bob qui s'est tapé Marilyn, pas mon père. Résultat des courses ? Au moment de mourir je me demandais encore comment mon oncle pouvait se taper ma mère ou la jolie fausse blonde étant donné qu'il est moche comme mon cul.

Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas mon corps qui a été bouffé par les poissons et réduit en cendres avec celui de mon épouse, mais bien le corps d'un illustre inconnu. Moi je me réveillais quelques jours plus tard dans un petit village de pêcheurs, je sautais sur tout ce qui bouge pour me mettre à boire du sang et je ne pouvais plus me bronzer au soleil. Les vampires ? Je n'y croyais pas mais comme beaucoup j'espérais qu'ils existent, je priais pour qu'il y ait en ce monde une façon de ne pas mourir, de retrouver les plus belles années de sa vie, d'avoir plein d'argent et de jolies filles sans avoir à travailler ni à être beau. Et me voilà !

Ca aurait pu être la belle vie, dans un sens. Sauf que pas du tout. Les dix premières années ont été l'enfer pour moi : contraint à l'obéissance envers mon foutu créateur il me donnait des ordres sans cesse, contrôlait tout ce que je faisais et critiquais en permanence. Si je n'avais pas été aussi résolu à vouloir le faire chier et à refuser d'accorder du crédit à ses propos j'aurais pu me sentir dévalorisé, rabaissé. Je serais sûrement devenu un moins que rien. Mais j'ai tenu bon ! Au bout d'un moment j'ai cru que mon calvaire serait terminé, que je pourrais enfin partir vivre ma vie et découvrir le monde, rattraper le temps perdu en fait ! Mais non. Il m'a expliqué que le monde devait continuer sans moi, que j'étais un vestige du passé et que j'étais trop connu pour pouvoir refaire surface même dans le "monde de la nuit". Tiens, c'est idiot de dire ça pour parler du monde vampire, après tout les prostituées aussi sont du monde de la nuit ! Mais au final, pourquoi il a fait de moi un vampire au lieu de me laisser crever, si je suis un "vestige du passé qui ne doit pas être révélé", hein ? Si vous trouvez la réponse, n'hésitez pas à partager.

Ce type était très bizarre, mais ça n'était pas le pire. Le pire, c'est que je me suis retrouvé enfermé dans un bunker, coupé du reste du monde, à ne voir que lui et à ne pouvoir compter que sur ma main droite pour me soulager de temps en temps. Je reste un homme, merde !

Après ça je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Je sais juste qu'un jour il a ouvert la porte, il m'a demandé de le suivre, je me suis retrouvé dans un endroit que je ne connaissais pas et un gars s'appelant Dorian m'a sortit un truc comme :
"Je ne vais pas te tuer, ne t'en fais pas. Je vais seulement faire en sorte que tu ne te mêles pas de mes affaires. La politique c'est fini, hum ? Allez, sois un bon garçon et à la revoyure !"
Je ne l'ai jamais revu, ce mec bizarre. Je me suis retrouvé attaché dans une espèce de cuve verticale, on m'a planté une seringue dans le bras et par la suite, chaque fois que j'émergeais je me remangeais une seringue. J'aurais pu devenir fou si j'avais été capable de garder au moins dix minutes les yeux ouverts pour me rendre compte de ce qu'il se passait. Le temps ? La période de l'année ? L'époque ? Je ne suivais plus rien, et au bout d'un moment j'ai arrêté d'espérer.

- Merde, butez-le celui-là ! Ils ne doivent pas mettre la main dessus ! Non ! Empêchez-les d'entrer ! Emp-
Et allez, c'est quoi ce bordel ? C'est flou, je ne sais pas trop ce que je vois mais... Heu... Dites, les mecs... Ils sont bizarres vos uniformes, on dirait l'armée mais... Ah, on est dans un film de science fiction ?
- Monsieur, ne bougez pas ! On vous détache. Comment vous vous sentez ?
- ... Faim...
J'ai faim bordel. Et une sacré envie de pisser !!!