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Samuel Von Diessbach de SchönfelsSi tu me disais qui tu es, t'aimerais-tu ? Surnom Sam. Il n'aime pas Sammy, inutile d'essayer.
Origine Suisse.
Race Vampire.
Âge 364 ans dont 34 années humaines.
Naissance date de naissance.
Groupe Armée.
Statut Milicien.
Métier Médecin vétérinaire à la milice.
Sexualité Receveur.
Avatar Ignis Scientia, FFXV.
Apparence Signes Particuliers: Il a d'énormes traces de brûlures sur une partie du visage et sur le corps qu'il cache avec du fond de teint. Porte des lunettes, et lorsqu'il travaille garde constamment des gants et ses chemises fermées jusqu'au dernier bouton. Il porte toujours un collier à chaîne mince orné d'une perle bleu marine. Schönfels signifie Belleroche en français et Diessbach est un lieu où l'on trouve une cascade.
Il a le port altier, la démarche souple et assurée, le regard franc, le rire clair et communicatif et son sourire en coin doux est légèrement provocateur. Lorsqu'il va travailler il n'est jamais en retard, toujours à l'heure et dans une tenue impeccable qui a généralement le don d'affiner et d'élancer son mètre quatre-vingt et ses soixante seize kilos tout mouillé. Sa chemise est fermée jusqu'au cou et glissée dans un pantalon sous une ceinture, s'il peut mettre une cravate il le fait. Il porte des costumes, ou l'uniforme de la milice si nécessaire pour une intervention en extérieur. Ses cheveux dorés brossés avec soin sont maintenus vers l'arrière avec du gel et de temps à autre son majeur vient repousser ses lunettes sur le haut de son nez dans un tic de stress, des lunettes à contours noirs pour mettre en valeur ses si beaux yeux verts vibrants d'intelligence et d'humour. Un index comprimé dans un gant de velours tantôt noir, tantôt blanc, tantôt gris ou bleu selon la couleur de son costume mais jamais rouge. Le rouge est une couleur que vous ne verrez pas sur lui, hormis une rose de Saint Valentin même s'il n'est pas friand de ce genre de fête commerciale, ou bien encore dans son jardin parmi tant d'autres fleurs et couleurs.
Personnalité Lorsqu'il vous parle c'est toujours avec douceur, comme un père débordant de patience et d'indulgence avec ses enfants. Il est médecin, vétérinaire, et un peu psychologue aussi. Il n'est pas avare de sourires, de compliments, de gentillesse. Ceux qui le fréquentent à l'occasion diront qu'il a le cœur sur la main, il est le genre à tenir la porte au vieil homme, à ramasser lui-même la crotte d'un chien laissée parterre pour la mettre à la poubelle, s'arrêter sur le bord de la route pour retirer une branche qui se serait retrouvée à travers. Il a toujours un mot aimable pour chacun, se remémore aisément les noms et les tracasseries. S'il vous prend l'envie de tenter de le séduire il vous enverra paître avec délicatesse, mais s'il doit être plus clair et tranchant il n'hésitera pas non plus. Toujours avec de la douceur au fond de la voix. Un homme charmant, charmeur parfois, adorable mais qui pour autant ne vous laissera pas faire n'importe quoi. Le médecin ici c'est lui, pas vous, et s'il vous dit de rester allongé pendant qu'il vous soigne alors vous avez tout intérêt de lui obéir. Si vous pouvez vous montrer obstiné, sachez qu'il le sera à hauteur des soins qu'il doit vous prodiguer. Qu'importe qu'il faille vous attacher à la table, menacer de s'en prendre à vos proches ou vous assommer, il finira par vous soigner. Il ne plaisante pas avec la médecine.
Et pourtant…
Dès qu'il rentre chez lui il défait ce bouton contre sa gorge qui l'étouffe tellement, cette cravate qui l'enserre et le fait suffoquer. Il jette cette chemise, cette veste, ce pantalon, ces gants à laver pour aller prendre une douche brûlante. Il fait sa lessive tous les soirs, ne remet jamais les mêmes vêtements deux jours de suite. La pierre ponce vient frotter sans relâche la paume claire de ses mains, acharnée, jusqu'à ce qu'il sorte de l'eau pour enfiler des gants propres et là, ça va mieux. Il prend une tenue plus décontractée, pull et pantalon souple ou même en simple caleçon quand il en a envie et c'est là qu'apparaît ce collier qui ne le quitte pas, même dans son sommeil ou dans la salle de bain. Il a tellement l'habitude de le porter qu'il pourrait sentir avec exactitude sa disparition, ou si on le remplaçait par un faux. Il prend même le temps de se mettre une touche de parfum à l'orange pendant que son café chaud est en train de couler et il s'installe pour ouvrir le journal. Oh il ne lit pas les nouvelles, ça l'attriste. Non, il ouvre le journal pour faire les mots croisés. Un vrai grand-père, hein ? Il rirait si vous lui faisiez la réflexion et peut-être même qu'il répondrait avec nonchalance "Et bien ma foi, oui !".
Après quoi il se dirige dans son jardin pour prendre l'air, pour s'apaiser, pour se changer les idées. Il entretient ses fleurs, les embrasse, les encourage à devenir grandes et belles ; il parle à ses arbres fruitiers et leur raconte sa journée, secoue la tête parfois quand il se remémore des idioties ; il va dans la cuisine remplir un bol de croquettes pour chats qu'il va glisser sous la haie de son jardin car il a constaté qu'une femelle vient faire ses petits par ici. Il n'a pas besoin d'un esclave, il n'estime pas ça nécessaire. Son petit appartement et son petit jardin lui suffisent, et en plus il ne veut pas partager ses problèmes. Des problèmes qui surgissent à la vue du sang, de ses mains nues, et derrière ses paupières closes avant que son esprit trop agité ne trouve enfin le sommeil. Des souvenirs, trop de souvenirs, qui grondent et se moquent de lui. Non, il est bien mieux seul. Il est trop dangereux autrement…
Histoire Il est le genre d'homme qui en a trop vu. Qui a trop vécu. Le genre d'homme dont l'âme est chargée de remords, de regrets, d'hésitations, de "j'aurais dû" et de "si j'avais su". Des souvenirs qu'on souhaiterait oublier et d'autres qu'on s'est sciemment créés. De honte, aussi. Oh comme il a honte…
Sa vie a bien commencé pourtant. Fils héritier de la famille von Diessbach de Schönfels installée en Singine depuis 1415, né le 29 août 1996 à 18h49, il était promu à un brillant avenir. Il a fait une école de notaire pour reprendre le flambeau de son père, il a bien réussi à l'école et a même trouvé une adorable fiancée. Grande, brune, pulpeuse et intelligente, les yeux pétillants de malice. Oh oui, qu'elles sont belles les femmes de Suisse. Il l'a épousée alors qu'elle avait à peine 20 ans, lui 23 mais qu'importait ? Il en était fou amoureux.
Ils ont aménagé tout aussi vite malgré les avertissements de ses parents, ses si nobles parents qui ne voulaient pas pour lui d'une jeune fille de la plèbe. Lorsqu'un an plus tard ils ont appris qu'elle était enceinte ils ont retiré Samuel de leur testament, lui refusant ainsi toute forme d'héritage et le privant de fait de la source principale de ses revenus étant donné que son père, travaillant toujours, ne lui avait pas légué son office notarier et par ricochet, ne le lui cèderait plus. Ca n'avait pas d'importance, il était prêt à accepter n'importe quel travail pour elle. Il en était fou amoureux.
Il a déménagé en France pour bénéficier d'une vie moins cher pendant qu'il continuait de travailler en Suisse comme plongeur dans trois restaurants différents. Il voulait malgré sa déchéance le mieux pour son épouse et son enfant. Il en était fou amoureux.
Le 25 aout 2024, alors qu'il prépare son anniversaire avec quelques amis, il rentre à la maison pour trouver sa femme dans la cuisine avec leur fils près d'elle en train de pleurer. Non, pas leur fils. Juste le sien. Il la regarde sans comprendre, refusant de comprendre, glisser vers lui des papiers officiels. Un résultat de test ADN et une demande de divorce. L'enfant de quatre ans n'est pas de lui. Il s'en souviendra toute sa vie : sa femme qui s'en va avec cette valise qu'elle avait déjà préparée, son fils Angel qui hurle et pleure qu'il veut rester avec son père, et cet homme grand et blond qui s'est garé devant la maison et attend avec un sourire arrogant que les deux autres s'installent dans la voiture. Il n'a même pas eu le droit à des explications. Il n'a que ce goût amer au fond de la gorge et ces larmes qui lui brûlent les yeux derrière ses lunettes. Foutues lunettes.
Sitôt que la nouvelle s'est répandue ses parents l'ont recontacté, le suppliant de revenir vivre avec eux, promettant de modifier le testament une fois de plus. Que l'enfant ne soit pas de lui les ravit. Il hésite longuement et finit par accepter, non par dépit mais par colère, par envie de vengeance. Il retrouve son argent, il retrouve le luxe, les belles voitures et les belles femmes. Il retourne en France deux ans plus tard, une fois la trace retrouvée de son ex épouse à qui il n'a rien laissé de sa petite fortune ni à son fils qu'il a déshérité. C'aurait été trop facile que la mère touche l'argent d'un fils qui n'est même pas de lui. Pourtant… Il l'aime, et le petit lui manque.
Il la retrouve dans un petit quartier de banlieue, elle a trois autres enfants en bas âge ce qui le laisse supposer qu'elle était déjà enceinte lorsqu'elle l'a quitté. Accompagné d'un avocat cette fois il la confronte, exhibant son argent sous son nez. Angel n'hésite pas deux minutes pour lui sauter dans les bras, s'excuser de ne pas vraiment être son fils, lui demander de l'emporter avec lui. Quelle ironie, que l'enfant s'excuse pour un crime dont il n'est pas responsable lorsque la mère, fière dans sa déchéance, lui crache si aisément au visage. Les comptes sont faits. Il est ordonné à la mère d'effectuer un test ADN pour son second enfant, qui s'avère négatif une fois de plus et Samuel s'en trouve étonné. Il emporte cependant Angel avec lui et passe des tests de son côté qui se révèlent formels : il est stérile. Un autre coup dur, qu'il parvient à surmonter avec son fils. Armé d'une horde d'avocats il traîne son ex-femme devant les tribunaux et il finit par avoir gain de cause et la garde exclusive d'Angel. Elle n'aura plus aucun droit sur lui, ne pourra même pas l'approcher et quant au père, il a entretemps finit par la quitter à son tour pour une minette moins déformée par la grossesse. Sam n'a même pas sourcillé lorsqu'elle s'est effondrée en larmes sur le banc des accusés et a commencé à supplier le jury. Il n'est plus amoureux.
Six années plus tard son cabinet de notaire est au top de sa renommée et l'argent coule à flot. Son fils a rattrapé le temps perdu avec ses grands-parents et aux dernières nouvelles la mère du petit a finit par faire une overdose de cocaïne lors d'une soirée avec des copines. C'est la voisine qui a prévenu la police, étonnée d'entendre les trois petits hurler et faire la pagaille. Si Samuel s'est proposé pour récupérer les enfants ? Oui, évidemment. Il a refusé au départ, prétextant que c'est à leur père de s'en occuper mais il ne pouvait pas rester de marbre face à cette nouvelle. Il a monté un dossier pour devenir famille d'accueil et a récupéré la garde de la petite Joséphine tandis que les deux garçons étaient envoyés chez les grands-parents maternels.
Mai 2030. C'est un soir comme un autre, il est positivement ravi de sa journée et a rencontré des clients formidables. Il gare la voiture, et puis cette voix qui l'interpelle. Intrigué il entre dans cette ruelle et la suite ? La douleur à sa gorge, cette peau qui se déchire, ce sang qui coule sur sa chemise et dans sa bouche. Ce rire, cette petite tape sur sa joue et le néant. Une sorte de soulagement.
Il rouvre les yeux… dans le noir le plus complet. Un noir qui ne l'est étrangement pas vraiment. Il distingue sans peine ce couvercle de cercueil au-dessus de lui, il voit bien les froufrous et les mots d'amour posés sur son torse par-dessus ses mains jointes. Oh non… La peur, la panique l'envahissent et il se met à gesticuler comme un beau diable, à remuer de toutes ses forces. Ses ongles grincent et griffent le cercueil, il hurle à s'en brûler les cordes vocales. Il appelle, appelle n'importe qui passant par là, et même Dieu. Mais personne ne répond. Après les ongles qui griffent à se les retourner et à les faire saigner il envoie sa tête à la volée, se brisant le nez, les dents et les arcades. De longues minutes s'écoulent avant qu'il n'inspire pour essayer de réfléchir. En vain. Il entend tout, à défaut de son cœur qui bat : les insectes qui rongent son cercueil, les vers de terre qui se déplacent, et même les pas… Oh, des pas ! Et il recommence à hurler, gesticuler, griffer et même mordre. Sa main finit par passer au-travers du couvercle et trouve de la terre, il hurle sa rage en commençant à gratter pour tenter de rejoindre la surface. Mais rien ne se passe, tout au plus la terre entre par le trou et remplit lentement son cercueil tandis que son propre sang recouvre ses mains abîmées.
Combien de temps ? Combien de temps s'est-il écoulé ? Il a si faim, si soif aussi qu'il s'en mord lui-même les bras, dévore sa peau mais rien ne le satisfait, ne le sustente. Il se dévore vivant durant la journée et quelques jours plus tard tout est à nouveau intact. Il sent son esprit vaciller, sombrer dans la folie au point d'imaginer qu'enfin le cercueil s'ouvre sur le ciel, sur le visage de son fils qui lui dit "Allez papa, rentre à la maison !" Son fils… Des larmes roulent sur ses joues, des sanglots et de longues plaintes s'érigent vers le ciel alors qu'il mange son index phalange par phalange. Et puis enfin !!! Il se fige en entendant soudainement des pas, et ce bruit, est-ce bien une pelle ? Oh oui, par l'enfer oui ! Une pelle ! Il ne peut plus parler mais s'agite, gratte encore en passant le bras par le trou pour creuser un peu plus, crachant la terre qui lui entre par la bouche. - Oh par tous les Saints ! Mais qu'est-ce que…
Des cris d'horreur, des bruits de panique, des pas précipités à la vue de cette main sans doigts qui jaillit de la terre comme dans un mauvais film de zombie alors que le soleil déjà se couche. La terre est vite dégagée, on l'aide à sortir et on constate comme il est hideux : dépenaillé, son beau costume d'enterrement en lambeaux avec même des bouts manquants car il a dévoré le tissu et les boutons, et ces trous dans son corps avec des marques de dents presque humaines. Ces yeux verts voilés de folie qui se posent sur le cercueil juste à coté. Un petit cercueil avec de jolis volants roses et des dessins représentant les animaux de la forêt gravés sur le couvercle. Oh non… - Mon Dieu, mon chéri… Tu étais mort ! Qu'est-ce que… Comment… C'est impossible !
Une dizaine de personnes sont présentes pour cet enterrement. Ses parents, son fils, les domestiques, les employés du cimetière et les deux autres frères qui ont fait le déplacement. Si eux sont là… Son regard vogue avec peine vers le cercueil. Les volants roses. Joséphine. La rage et la douleur font enfler sa faim et son cerveau se déconnecte brusquement. Lorsqu'il se réveille il est prostré sur le corps sans vie de l'un des garçons à qui on vient de déchiqueter la gorge et le visage terrorisé de l'enfant de 7 ans le contemplera pour l'éternité. Autour de lui des cadavres jonchent le cimetière mais au moins sa soif est apaisée. Sa mère, seule femme présente, sort de derrière une pierre tombale et s'approche de lui en tremblant, les yeux embués de larmes. - Mère… Je vous demande pardon, j'ai… - Tué ton père ? Oui. Et tous les autres aussi. - Je… Je ne sais pas ce qui est arrivé ! Je rentrais, la ruelle… Je… Je ne comprends pas !
Alors elle s'est approchée et posant une main sur son épaule lui a tout expliqué : son corps qu'on a retrouvé, le médecin qui a confirmé le décès, l'enterrement, puis il y a trois jours la mort de Joséphine qui se laissait dépérir depuis la sienne. "Je veux aller où papa est !" disait-elle tous les jours. Il pose les yeux sur le petit cercueil qu'il était prévu d'enterrer avec le sien et les larmes abondent sur ses joues. - Cela fait combien de temps que je suis… mort ? - Plus de trois mois, mon fils. - Pourquoi… L'homme qui m'a fait ça, l'a-t-on retrouvé ?! - La police y travaille toujours, nous y veillons.
Sa mère ne l'a pas repoussé, au contraire. Elle l'a raccompagné à la maison après avoir récupéré Angel qui s'était caché avec elle et a joué de ses contactes et de son argent pour faire disparaître ces corps et enterrer convenablement la petite Joséphine. La grande bibliothèque ainsi que les nombreux films sur le sujet n'ont laissé aucune place au doute : il était devenu un vampire. Pour le vérifier il a même tenté de sortir en plein jour, plusieurs fois pour plusieurs expériences différentes, et en a fait les frais : sa peau est définitivement marquée de ces nombreux essais. Avec sa mère ils ont aménagé toute la demeure pour ne rien risquer, et son fils se chargeait de lui rapporter des animaux dont il buvait le sang lorsque Madame ne lui présentait pas de jeunes hommes insouciants aux gorges desquels il pouvait se pendre. Il a testé son nouveau corps, a cherché à connaître ses pouvoirs, ses limites, ses possibilités. Mathématiquement, scientifiquement il prenait des notes dans un cahier et son fils l'aidait à cette tâche. Et le temps a passé.
2056. Il a entendu les nouvelles de cette guerre mais ne s'en préoccupe pas. Dans le silence de la nuit il enterre sa douce mère, devenant ainsi unique héritier de toute la fortune des von Diessbach. Une fortune qu'il s'empresse de récupérer par l'intermédiaire de son fils et qu'il entasse dans l'un des nombreux placards de la demeure. Et tous deux observent la guerre se passer. Oh ils en ont vu des vampires arriver mais ça ne l'a jamais inquiété, et lorsqu'ils ont voulu lui prendre son fils il leur a bien fait comprendre que c'était une mauvaise idée. Et sept années supplémentaires se sont écoulées, sept années durant lesquelles il a tué humains et vampires approchant de sa propriété, protégé son fils bec et ongles contre tous. Même lorsque la guerre s'est terminée il a continué de s'opposer à ce qu'on prenne son fils, luttant et le cachant lorsque c'était nécessaire. Jusqu'à ce fameux jour où il l'a reconnu. L'homme de la ruelle. Son sang n'a fait qu'un tour, il n'a pas réfléchit et s'est lancé à sa poursuite. Il l'a traqué durant des heures et lorsque finalement il est rentré chez lui, Angel avait disparu. Son Angel qui n'est revenu que quatre heures plus tard, titubant, le visage pâle, des traces de morsure partout sur lui et ce petit mot qu'on lui avait confié. Un petit mot du dénommé Jace, son créateur, qui lui suggérait de transformer son fils s'il ne voulait pas le voir mourir à son tour. Le transformer ? Mais comment, nom d'un chien ?!
Il n'en savait rien. Il ignorait totalement comment faire de quelqu'un un vampire. Alors il s'est contenté de parer son fils de ses plus beaux atours, il l'a mordu aussi car dans les films c'est ce qu'ils font et ça fonctionne, puis il l'a posé sur le lit de sa chambre et l'a recouvert d'un drap noir. Il ne ferait pas l'erreur de l'enterrer, il ne prendrait pas le risque. On ne savait jamais ? Puis il a confié l'entretien de la demeure à ses domestiques vampires en leur disant de ne jamais toucher au corps sans se soucier de passer pour un capricieux. Il ne voulait pas enterrer son fils. Pas lui.
Il a erré et consumé sa mort, jetant son argent aux quatre vents. Il n'a plus été capable de regarder ses mains depuis, se rappelant sans cesse la chair manquante, le cercueil, le sang de son père dessus puis de son fils qu'il n'a pas su protéger. Il devait racheter son âme, ses fautes, et a fait rapidement des études de médecine. Il ne prendrait plus de vies, il doit les sauver. Et c'est ce qu'il a fait pendant de longues années, alternant entre les hôpitaux de France, Suisse et Belgique. Joséphine adorait les animaux alors il a passé il y a une petite cinquantaine d'années son diplôme de vétérinaire de ville et de campagne. La seule chose qu'il a gardée de sa vie humaine est ce collier qu'il porte et qu'Angel lui a offert avec son tout premier argent de poche. Sûrement une babiole, un truc en toc mais il était tellement fier… Oui. Sauver des vies, ne plus en prendre. Plus jamais.
- Puis-je entrer ? Le médecin lève la tête de la plaie qu'il est en train de recoudre avec un haussement de sourcils désapprobateur. - Je ne crois pas non, avec tout le respect que je vous dois je suis en train de suturer, au cas où ce ne serait pas évident pour vous. Dehors. L'indésirable est sortit avec un sourire amusé, et Sam ne l'a rejoint que vingt minutes plus tard en essuyant ses gants. - Monsieur McArthur, que puis-je faire pour vous être agréable ? - Vous n'êtes pas sans ignorer les bouleversements qui ont frappé les Etats-Unis récemment, n'est-ce pas ? - Vous parlez de cette réunion des Leaders et de cette guerre qui s'annonce ? - Effectivement. - Je ne participerai pas à la guerre, je vous préviens. Vous pouvez m'estampiller "déserteur" dès maintenant. - La milice de Dornia a été remaniée de fond en comble et ils ont besoin d'un médecin. - Pourquoi vous en préoccuper ? - Parce que le Capitaine est un proche. - Pourquoi moi ? - Parce que vous parlez anglais, que vous êtes également vétérinaire et surtout que vous êtes le meilleur. - Puis-je dire non ? - Non. Faites au plus vite, et merci d'avance.
L'avion se pose doucement et le médecin soupire en observant le paysage à travers le hublot. Au moins c'est joli ? Et pour le moins… futuriste ? Architectural ? Avant-gardiste ? Pas quelque chose qu'il mettrait chez lui. Une fois à l'entrée du tunnel il attend la personne chargée de le conduire au QG pour sa nouvelle prise de fonctions. A quoi peut-il bien s'attendre… Un grand boutonneux ? Un gros lard essoufflé ? Tout le monde sait à quoi ressemblent les américains après tout, des gros porcs. - Et bien… S'il n'y a personne dans vingt minutes c'est décidé, je me barre.
Derrière l'ordinateur Comment as-tu découvert le forum ? Bouyah ! Es-tu un DC ? De qui ? Reboot de Diamante Age : Je t'aime Hopp. Valide-moi sans regarder. (Et bien, j'ai regardé! :huhu: )
As-tu lu le règlement ? Validé! | Adolphos Evans Race : Vampire
Age : 222 ans
Statut : Habitant / Résistant anarchiste
Métier : Archéologue expérimental
Don particulier : Langue de 15 cm / maîtrise plusieurs instruments mais a une préférence pour la flûte traversière
Créateur : Xander Ebermann (décédé)
Progéniture(s) : .
Amour(s) : Achille et Marco (mariés)
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Bienvenue sur le forumFélicitations! Magnifique fiche, à tellement bien exploiter le contexte et un personnage intéressant, grand plaisir à lire et en plus, la milice y gagne un infirmier Au travail, je crois qu'il y a déjà une file d'attente Avant de te lancer, tu dois :- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!) - Remplir ton profil au maximum (avec des parties obligatoires) Puis une fois cela fait, tu peux :- Faire une demande de maître ou d'esclave (ou pas) Ici ou Là- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici- Faire une demande de RP Ici- Créer ton carnet de bord Ici Hâte de te voir jouer ! | Hopper Gif : Race : Lièvre (de Mars)
Amour(s) : Thé ! **
Âme & Légende : [url=lien vers ton âme]Ton texte ici[/url]
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