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Clyde Elijah Angelopoulos |
Clyde Elijah DavisDieu a peur de l’Homme Surnom Aucun
Origine Etats-Unis – Beaumont (Texas)
Race Vampire
Âge 398 ans, il en avait 36 ans lors de sa transformation
Naissance Né le 28 mai 1961
Groupe Civil
Statut Résident
Métier Antiquaire / trafic d’antiquités
Sexualité Ambivalent mais principalement dominé
Avatar Shiki de Togainu No Chi
Apparence Signes Particuliers: Deux croix qu’il porte autour du cou, et des lentilles rouges cachant un regard aussi noir que ses cheveux.
Clyde est l’exemple même que l’aura et l’attitude compte bien plus que la silhouette. Le danger se ressent, s’élevant de toutes ses pores, quand il ne joue pas la comédie du bon citoyen ou gentil petit agneau. Quand il est lui-même. Et pourtant, il n’est pas grand, 1m60, mais on va dire qu’il frôle le 1m70, il fait partie des poids plumes, pesant 60 kilos. Et ce même en ayant développé une musculature restant cependant bien fine. Il ne pouvait aller contre la façon dont l’avait fait la nature, gamin, on l’appelait fillette, et on pouvait comprendre pourquoi. Un corps svelte trompeur car il est vif, rapide dans ses réflexes, souple dans ses mouvements, tournant sa légèreté gracile à son avantage. Il n’a pas pour autant la peau sur les os, des formes agréables se dessinant sous ses habits, surtout le cuir. Qui penserait avoir affaire à un ancien prêtre en le voyant, exhibant sa cambrure des reins prononcées et préférant le moulant mettant en avant son joli postérieur et une courbe de cuisses qui en avait damné certains, lui-même le premier.
Sombre, ce mot vient rapidement en croisant Clyde. Une peau pâle qui n’avait pas non plus été exposée beaucoup au soleil du temps humain et qui ressort grandement devant une chevelure d’ébène, des mèches dégradées frôlant le bas de sa mâchoire. Une chevelure gardant une épaisseur qu’il discipline sans problème, lisse, allant bien avec le visage délicat et fin qu’il possède. Le nez est en accord, droit, peu large, les lèvres s’étirant souvent, pas trop charnue. Les sourcils sont peu épais et étirés aussi, lui donnant malgré tout un air sévère conséquent, plus qu’il ne le voudrait parfois. Ses yeux, ce sont deux amandes pleines de charme, ornés tous deux de cils longs, un regard de biche et pourtant la lueur est changeante, n’ayant rien de doux par moment. Deux opales au naturel, Clyde aime casser tout ce noir apparent sur lui en portant des lentilles rouges, jouant sur un petit côté démoniaque.
Clyde sait que l’apparence compte, toujours correct, à adapter ses tenues en fonction, même si le noir sera toujours la couleur dominante dans ses choix. Il n’y a aucun signe de laisser-aller chez lui, il est antiquaire mais pas poussiéreux pour autant, il a l’air tout droit sortit d’un vieux ouvrage sur la légende des vampires, en des créatures humaines, sombres. Gothique ? Le style le plus souvent adopté par lui, il affectionne une tenue de cuir ayant de l’allure pour ses sorties plus secrètes. Il évite cependant le cuir au magasin pour quelque chose de plus « classique ». Une chose dont il ne se sépare jamais, deux chaînes en or blanc chacune avec deux croix du même métal. Il n’a pas oublié son passé et il y voit là une façon de l’assumer sans en parler, mais à ceux qui lui poseraient des questions, il restera souvent bien vague.
Pour finir, que ce soit des gestes de ses mains, le maintien de son corps ou son visage, Clyde est expressif, seulement, méfiez-vous car majoritairement, il n’y a aucune vérité dans ce qu’il daigne vous montrer de lui.
Personnalité Le chaos. C’est ce qui a touché l’esprit de Clyde. Et il adore tout ce qui finit brisé, sans dessus dessous en conséquence. Il est un archétype, et s’il n’avait pas un don pour jouer des apparences, il ne pourrait pas vivre dissimulé parmi la société. C’est un prêtre qui a été cassé en mille morceaux, prisonnier de démons, et qui en est devenu un. Le prêtre a été effacé pour laisser place à un vrai démon aux multiples masques.
Comédien, trompeur, Clyde n’a aucun mal à adopter des expressions avec un naturel déconcertant, alors que ses pensées pourraient être autres. Un air d’ange tout en songeant à comment entrer chez vous et vous tuer pour vous voler un objet, aucun soucis. Et avec une grande crédibilité. De la tristesse et de la préoccupation en veux-tu en voilà ! Il est capable de comprendre les situations, savoir ce qui est attendu pour aller dans le bon sens, et agir en conséquence. Si ça peut l’aider à avoir la paix, ne pas attirer des soupçons ou juste obtenir ce qu’il désire. Un mensonge ci et là, il a acquis une gymnastique mentale lui permettant de trouver quoi dire loin de la vérité et sans risquer de se faire calculer. C’est tout un art de mentir il faut dire, ne pas omettre des détails qui mettraient ensuite dans une position des plus inconfortables.
Fourbe, qu’est-ce qu’il peut l’être, ça va de paire, il aime jouer de son monde le brun. Moins vous lui plaisez, moins vous saurez de ses réelles intentions. Et l’inverse marche, vous voulez voir plus du vrai Clyde ? Il faut lui plaire et attiser son intérêt. Il n’accorde pas sa confiance totalement, et il garde un détachement pour faire face à toute trahison possible. Il ne pardonne pas, il ne sait pas le faire. Il a fait une croix dessus depuis sa transformation. Le pardon est une faiblesse. Toujours attaquer de front ? Non, il fait parti de ceux qui n’hésiteraient pas dans leur propre intérêt à planter un poignard dans le dos.
Avec Clyde, il faut se demander où sont ses limites, si seulement il pouvait en avoir… Il en a… Mais il les tait et il préfère largement faire croire qu’il est libre du poids de la raison et des scrupules. Il a ses propres principes et idéaux, pouvant être dérangeant aux yeux du commun. Malsain ? Il l’est clairement, cruel aussi, il a développé un certain sadisme, tout comme un penchant pour ressentir sa propre douleur, sa propre peine, mais cela il le doit à son créateur. Sa douleur lui apporte une sérénité inattendue, et en tant que vampire, rien ne pourrait le laisser deviner comme ça. Car on le voit majoritairement l’infliger aux autres. Ses esclaves sont plus à même de découvrir ces deux facettes là chez lui, à subir ses envies et sauts d’humeur, à souffrir de sa main, mais également à recevoir des demandes inattendues réclamant de lui infliger à son tour souffrance, en risquant cependant de se faire tordre le cou au passage. Ah les esclaves, les siens, ou ceux des autres, n’importe quels mortels, ce sont des êtres inférieurs, non, même pas des êtres. Ce sont des objets, des jouets à utiliser à sa convenance et qui n’ont rien à dire. Il veille juste à ce qu’ils aient de quoi vivre mais ça restera dans le strict minimum, à moins de l’amuser et de le surprendre pour laisser un peu plus d’échange se faire.
Derrière tout ça, Clyde est un passionné des religions malgré tout, il n’a pas pu couper totalement les ponts mais les aborder autrement, comme possessions, ses possessions. Il aime l’histoire, garder le passé, s’en emparer à travers les antiquités. Il a donc développé de grandes connaissances à ce sujet et il est un expert sur ce qui touche les enfers, sous toutes leurs formes, même si sa préférence va à la version de Dante dont il est admirateur. Des mots de Charles, son créateur, qui ont germé dans sa tête, une certaine idée du divin lié à la mort et à la domination sur Terre grandissant dans son esprit.
Clyde sait ce qu’il est, il l’assume pleinement, ses actes, le sang sur ses mains, et pour cela, il ne s’estime absolument pas fou, ni à être hors de contrôle comme des instables. Non, il se contrôle dans sa façon d’être, il se complait, prêt à éclater de rire et s’émerveiller alors que tout s’écroulerait dans le monde.
Histoire Tu seras un homme mon fils, tu seras un homme…
Les paroles d’un père accueillant son fils dans ses bras à la naissance, un père qui espérait y trouver là une source de bonheur et une meilleure réussite que le reste de sa vie. Une mère typique femme au foyer, catholique pratiquante qui faisait partie de la paroisse, un père travaillant en tant qu’assureur, dépressif, et abusant de plus en plus sur la bouteille. Il espérait voir son fils réussir mieux que lui, à le pousser dès son plus jeune âge vers le football américain, à le voir lui devenir un sportif professionnel contrairement à lui. Il aura mis du temps à comprendre que c’était peine perdue. Car Clyde n’éprouvait aucune affection pour ce sport là, ou pour tout ce qui était à base de balles. Un foyer basique, voilà son enfance, en devenant la déception du paternel et l’enfant prodige pour la mère. Le petit garçon montra bien plus d’intérêt très tôt pour la lecture que pour le sport, il préférait suivre sa mère à l’Église que de jouer au soleil avec les autres enfants. Il était à part et à vrai dire, ça ne le dérangeait pas. Toujours là pour aider ses camarades, il ne leur en voulait pas de le traiter de fils à sa mère, de coincé, de fillette et autres insultes bien plus vulgaires. Il était bel et bien un fils à sa mère là, s’accrochant aux valeurs apprises dans le catéchisme, à la religion, devenant encore bien plus fervent croyant que ses deux parents.
Il fut hors de question de l’envoyer dans de simples établissements scolaires, une mère faisant barrage au père qui voulait encore pousser vers le sport un Clyde qui était toujours le nez plongé dans les livres, ou à faire du bénévolat pour la paroisse. L’adolescence ne fut pas simple pour lui, la distance se fit plus avec les rares qu’ils pouvaient considérer comme étant des amis. Non, il n’avait pas envie de sortir s’amuser comme ils disaient, non, il ne voulait pas goûter à la bière, ni à la cigarette, et non, il n’avait aucun attrait pour les filles. Pudique, réservé, il était gêné rien que dans les vestiaires communs, et il avait du mal avec son corps qui faisait des siennes, puberté, hormones, il n’acceptait pas cela. La paix, il la trouva par la suite. Sa vocation était toute vue, et ce depuis le début, sa mère aimait répéter à qui le voulait, qu’il était né pour être au service de Dieu.
Ainsi, diplôme en main, l’âge minimum requis atteint, Clyde quitta la demeure de la petite ville du Texas pour rejoindre le séminaire le plus proche, le St Mary’s seminary à Houston. Prière, contemplation et dévotion devinrent rapidement son quotidien, une stabilité l’écartant plus de son corps, son âme se rapprochant de Dieu. Six longues années où il gagna tant, de vrais amis, des mentors et une fascination même pour l’Église, son antique histoire et toute la beauté et le savoir préservé ou à retrouver dissimulé dans les reliques, les signes, les écrits. Oui, il était un homme, il s’était trouvé en tant qu’homme de Dieu.
L’homme est son propre démon.
L’Église Saint Martin à Houston, magnifique comme toujours, avait préparé ses plus beaux atours pour célébrer la messe en ce jour de Saint Pierre. La paroisse habituelle était là, mais en plus sa mère était venue pour l’occasion, hébergée chez une de ses amies d’Houston. Car aujourd’hui, la messe était accompagnée d’une ordination, celle de Clyde. Une présentation à l’évêque, une messe et il s’allongea sur le sol, comme trois autres, pour se perdre dans une lithanie, longue prière, son serment était fait. Si heureux là, alors que solennellement, la communauté l’accueillit, des mains posées sur sa tête, et il reçut ses attributions, sa tenue de prêtre. Une consécration et à la fin, ce fut avec un des doux sourires dont il avait le secret qu’il accueillit l’embrassade de sa mère. Il rassura cette dernière s’excusant pour l’absence de son père, il n’y avait pas besoin, il pardonnait à ce dernier de ne pas accepter son choix. Un choix qui pour lui n’était absolument pas du gâchis.
Clyde avait maintenant 32 ans. Et il passa les trois années suivantes au Vatican même pour terminer un Doctorat canonique de Théologie. Ce fut passionnant, Rome en soit était remplie de merveilles antiques le fascinant, il aimait l’Histoire, même celle des autres religions, trouvant sa place parmi les experts du domaine. Des découvertes, des discussions à ne pas en terminer, tout en veillant à faire ses offices et répandre la parole, lier le peuple au Christ, participer aux messes. Ah les messes au sein même de la Basilique Saint Pierre… Un émerveillement, un honneur, tout comme d’avoir pu côtoyer de brefs moments lors de messes le pape Jean Paul II. Des rencontres inoubliables, des contacts gardés alors qu’une fois son doctorat en poche, il estima temps de retourner un moment aux sources.
Il se trouva qu’une place se libérait à la vieille église rouge de Dallas, et ce fut ainsi que Clyde retourna au Texas. A 35 ans, Il était heureux, dans son quotidien, ses parents vieillissant venant alors s’installer sur Dallas même, son père venant enfin le revoir. Il avait vite su se lier à ses paroissiens, il savait se faire écouter, tout comme il savait écouter lui-même. Quelques mois qu’il officiait sur Dallas quand il reçut une confession quelque peu troublante. Un homme qui était persuadé qu’un démon le suivait et essayait d’entrer chez lui de nuit, un homme qui devrait être mort. Il assurait que c’était son grand-père, qu’il était identique à celui en photo de famille et qui avait eu un accident dans sa trentaine. Tout d’abord rassurant et prudent, Clyde tenta de comprendre, poser des questions, lui conseiller des prières pouvant repousser le malin, lui interdisant formellement de répondre aux supplications de lui ouvrir la porte. Mais ce paroissien revint souvent, et il ne pouvait décidément pas rester sans rien faire. Il en discuta autour de lui, et il était évident qu’il devait se rendre sur place. Il attendit tout d’abord le retour du paroissien, en confession, à la messe, seulement, il ne revint pas. Une quinzaine de jours, ça ne lui ressemblait pas et plus personne n’avait de nouvelles de lui, personne ne savait s’il avait pris des vacances sans prévenir.
Alors Clyde décida d’aller voir par lui-même, surtout en l’absence toujours du paroissien lors de la messe de minuit de Noël. A peine celle-ci finit, il quitta la tenue de messe pour une robe de prêtre noire simple, gardant son chapelet en argent autour du cou. Il passa une doudoune sur ses épaules et il referma l’église derrière lui pour se rendre à la demeure d’un quartier à quelques minutes de là du paroissien. Personne n’avait signalé de disparition, mais il allait devoir en faire part à la police maintenant. Il faisait nuit noire, l’endroit était calme, quelques lueurs dans des maisons de la rue où les gens fêtaient encore le réveillon de Noël. Il arrêta sa voiture devant la bonne maison, modeste, volets fermés, et là, aucun signe de vie. Il hésita pour finir par sortir de la voiture, en laissant les phares allumés, la portière entrouverte et il traversa l’allée pour toquer à la porte de la maison. Il y avait une sonnette aussi. Il insista, appela par le nom, rien de rien. Il y avait un petit cercle vitré sur le haut de la porte et il se dressa sur ses pieds pour y regarder. Il cilla, il venait de voir un mouvement à l’intérieur non ? Mais c’était si sombre. Il tambourina un peu plus et il tenta de pousser la porte, appuyant sur la poignée. Surprise… ce n’était pas fermé, et il tituba en avant, emporté par son geste, se rattrapant d’une main contre un mur. Ce n’était pas normal, il pouvait sentir un frisson dans son échine, son coeur et son souffle s’accéléraient. Il leva une main sur la croix pendant à son cou, prit une longue respiration, et il fit quelques pas dans le salon, demandant au silence s’il y avait quelqu’un. Pas de réponse, il resta immobile quelques longues secondes, puis il avança à tâtons encore un peu quand tout bascula. Le bruit du claquement de la porte d’entrée et d’un verrou tiré parvint à ses oreilles en même temps que ses pieds percutèrent quelque chose au sol. Il s’écroula sur un corps, froid, une odeur nauséabonde atteignant enfin son nez enrhumé, il ne pouvait pas le voir dans le noir, mais il prononça le prénom du paroissien, c’était lui n’est-ce pas ? Une main le souleva littéralement du sol, d’une facilité déconcertante, et il fut propulser contre un mur, une silhouette humaine plus grande que lui l’y bloquant. Une langue dans son cou, il cria, se raidit, murmurant des prières désespérées sans réponse, une première morsure, il se sentit faiblir mais toujours à murmurer, à appeler Dieu… pour ne pas tenir plus alors que la créature allait le mordre pour la deuxième fois de l’autre côté du cou. Un geste rempli de désespoir, il arracha son propre chapelet, une rage étonnante naissant en lui et il réussit à enfoncer la croix dans un des yeux de l’inconnu qui hurla… Il voulut prendre les jambes à son cou, arrivant à la porte d’entrée, ses doigts effleurant le verrou et ce fut le noir complet après une douleur violente à la tête.
Clyde revint à lui, et il ne savait pas comment, bien debout sur ses pieds, ses yeux fermés alors qu’il pouvait entendre le bruit de craquements, une chaleur anormale devant lui, une odeur de brûlé. Il avait ses mains qui portaient quelque chose, ses doigts se resserrant dessus tandis qu’il osa enfin regarder devant lui. Son église… en feu ! Et il se tenait dans le cimetière, un bidon d’essence dans une main, vide et de l’autre, une torche qui était encore allumée. Il sursauta à la voix d’un homme juste à côté de lui, paraissant la cinquantaine, et une joue couverte de sang, un œil fermé. C’était lui, la créature chez le paroissien.
- Démon ! Qu’as-tu fait ?
- Moi ? Rien. C’est toi qui est venu me déranger alors que je traquais ma progéniture qui a tué son petit-fils. Et ça… tu le vois par toi-même… Le démon qui a mis le feu à ton église, c’est toi !
- Non… non… Impossible…
Avec un sourire carnassier, se délectant de sa vengeance, le vampire observa le prêtre s’effondrer à genoux dans la neige recouvrant encore le cimetière, la torche roulant sur le sol, pour vite rendre l’âme. Une âme qui se déchire, en milles morceaux, des pleurs en même temps encore que ces prières désespérées.
- Je te commande, esprit rejeté par Dieu avec ta suite, de te retirer immédiatement, de détruire et d'écarter tout le venin que tu as répandu sur nous, que tu ne reviennes plus et que tu n'aies plus aucune emprise sur nous.
- C’est ça, retirons-nous avant que la cavalerie n’arrive…
Un article de journal sortit le lendemain pour couvrir l’incendie de l’Église, un témoin jurait avoir vu le prêtre Davis sortir de l’Église avec un bidon d’essence et une torche enflammée… un prêtre introuvable… Et quelques jours après, un nouveau article annonçant le corps retrouvé d’un des paroissiens, et de la voiture du prêtre devant chez lui, ce dernier suspecté du meurtre, mais l « prêtre fou » était toujours en cavale…
L’homme est-il une erreur de Dieu, ou Dieu une erreur de l’homme ?
De nouveau un trou noir, et Clyde se réveilla avec une chaîne retenant une de ses chevilles à une grande armoire dans une chambre qu’il ne connaissait pas. Une longueur lui avait été laissée pour pouvoir faire le tour de la pièce, aller dans la salle de bain, la porte étant juste à côté de l’armoire mais sans pouvoir atteindre la fenêtre ou la porte de sortie. Il avait toujours sa même tenue de prêtre et à sa surprise, son chapelet avait été remis autour de son cou, propre. Les volets étaient fermés, le soleil donnant à l’extérieur n’offrant qu’une fugace lumière évitant d’être dans le noir complet. Il était possédé, il ne voyait que ça comme explication, il espérait cette fois n’avoir rien fait et même si la fatigue était là, il s’estima incapable de trouver le sommeil, se mettant à genoux sur le sol, les coudes sur le lit, et il pria, encore, et encore. Que Dieu cesse de l’ignorer, qu’il réponde à son appel à l’aide, qu’il lui montre la voix de la repentance. Il resta des heures ainsi, ignorant la douleur de ses genoux jusqu’à ce que son corps ne dise stoppe, ses paupières s’alourdissant et il sombra dans un sommeil perturbé.
La semaine qui suivit fut longue, il était prisonnier, appelant à l’aide, au début mais il ne trouvait aucun écho à ses appels. Ni dans ce qui semblait une maison isolée, il n’entendait aucune circulation, aucune voix, rien, ni dans ses prières. Puis une fois la nuit tombée, le vampire passait fugacement pour déposer de quoi manger. Ce dernier ne dit pour l’instant rien à chaque fois, ni son nom, ni ses intentions, seulement qu’il devait manger. Manger. Clyde en était incapable, à vouloir s’imposer le jeun, en mourir s’il fallait. Il alternait entre fatigue, allongé sur le lit, et de longues heures à genoux à prier, ou à se flageller le jour, où il avait la sensation de ne plus avoir aucun regard espion sur lui. Une ceinture trouvée dans l’armoire presque vide lui permettait de se mutiler ainsi le dos pour sa repentance. Lui qui pensait que son kidnappeur n’en saurait rien… Cachant sa douleur dans le dos, jetant les repas dans les toilettes… Qu’elle ne fut pas sa surprise quand au sixième jour, le démon revint sans le bandeau qui cachait l’oeil perdu, œil qui était revenu comme par sorcellerie ! Choqué, il le fut tout autant de voir un autre, et les noms tombèrent. Celui qui se jouait de lui, qui l’avait amené ici, répondait au nom de Charles et l’autre, John, se révélant être le grand-père du paroissien mort.
Une semaine où il avait été en réalité observé, laisser dans son désespoir et maintenant, il devenait leur nourriture et divertissement. Un lien fort entre les deux démons, John la progéniture, il ne comprenait pas tout, et ça commença par l’humiliation, révéler ses meurtrissures dans son dos, le pousser à perdre pied face à l’impuissance de son Dieu, de faire face à ces deux cauchemars vivant, le meurtrissant plus, se repaissant de son sang, et l’abandonnant au bord de l’inconscience. Il résistait autant qu’il le pouvait, débattant autant qu’il le pouvait, il s’accrochait à la théologie, et, dans leurs débats, Charles l’amena à les identifier, eux, vampires. Il se mit à susurrer à son oreille, entre ses cris et la douleur de la morsure de la ceinture qu’il abattait sur son dos, qu’il n’y avait jamais eu de paradis, ni d’enfer, juste la Terre, pas de Dieu, mais que eux, vampires, ne subiront plus les hommes et un jour, qu’ils seraient leurs Dieux.
Non, non, non, il n’y en avait qu’un seul, un seul Dieu, il se le répétait autant que possible, mais son esprit s’étiolait, faible, gavé de force pour ne pas se laisser mourir. Il s’effritait lentement mais sûrement, sa religion mise à mal de plus en plus, John repartit un temps et seul Charles vint le côtoyer. Il le surprit une fois en pleine prière appelant à la pureté de son corps et de son coeur… Ce à quoi le vampire prit grand plaisir à s’attaquer. Quoi de mieux que de titiller un homme qui n’a aucune expérience et se révélant pas si insensible au contact du même genre, l’effrayant, le voir se recroqueviller dans un coin de la chambre, et de jouer de l’hypnose pour l’amener à lui, l’en libérer une fois possession prise de son être, prêtre qui ne put contenir les pleurs de l’horreur et de la honte de la situation une fois pleinement conscient, ne pouvant repousser un plaisir inavouable. Corps et âme furent souillés en quelques mois.
Ça lui paraissait sans fin, et quand il se résignait, Charles trouvait une autre étape à franchir, un véritable maître sadique qui prenait bien plus son pied en le torturant tout en le culbutant, une torture physique et mentale, ne finissant satisfait qu’une fois le voyant dans un état tétanisé, bloqué à répéter les mêmes mots ou juste inerte, incapable de penser plus. Il finirait par mourir, il en était persuadé… Même si le sang vampirique effaçait les sévices, même s’il commençait à en devenir dépendant à force, il n’était qu’un fantôme de lui-même, il suffirait du bon claquement de doigt et il pourrait dire adieu à tout cela. Il ne devrait pas, le suicide était péché, mais… à quoi bon ? Péché ? En quoi ? Dieu n’avait jamais répondu à ses prières… C’était une erreur des hommes. Il le savait, maintenant, il n’y avait aucun Dieu. Sa foi était perdue, il voulait juste mourir, s’évaporer.
L’homme oublie qu’il est un mort qui converse avec des morts.
Il faisait froid, l’hiver était là… ça devait faire un an que Clyde était dans cette chambre. Cette nuit, John était là et il put entendre une violente dispute entre la progéniture et son créateur. Il ne savait pas sur quoi, il ne savait pas pourquoi, il s’en fichait tant que cela les tenait loin de lui. Charles quitta la maison, John étant chargé de le nourrir cette nuit. Et il ne le fit pas. Non, il l’attacha au lit, lui entailla les poignets, léchant un moment le sang s’en écoulant pour quitter alors la pièce. Sans un mot, et Clyde ne s’était même pas débattu, il ne le faisait plus. Ça ne servait à rien et donc, c’était ainsi qu’il allait mourir, lentement ? A s’affaiblir lentement et revoir sa vie trop courte défiler devant lui, avec ce dégoût pour cette foi sans retour qu’il avait eu tout ce temps, ses yeux se refermant lentement. Une douleur vive au cou le fit émerger assez, sa vie était trouble, il n’avait plus de force, et c’était comme ça que Charles était de retour à le mordre ? Il n’en succomberait que plus vite. Il eut une plainte quand un liquide chaud âpre, le dégoûtant coula dans sa bouche. Il réclama de le laisser mourir, et à sa surprise, le vampire lui octroya la mort. Enfin, la libération…. Plus rien… Le néant absolu….
Il se fourvoyait. Tellement. Clyde se réveilla deux jours plus tard, la gorge en feu, et bien portant… Trop bien portant… Un cauchemar pire que le précédent. Le voilà devenu un de ces démons, un vampire, et les dernières fondations de l’homme qu’il avait été explosèrent, violemment, il hurla. Il hurla tant et perdit toute raison. Charles dut faire appel au contrôle qu’il pouvait avoir sur lui en tant que créateur, il le contint. Il avait perdu John pour une nouvelle progéniture qu’il comptait bien façonner selon son bon vouloir. La chaîne à sa cheville fut retirée, mais ce n’était qu’une liberté factice, sous surveillance, en apprentissage. Il ne fallait pas nier les choses, les premiers mois, Clyde était plutôt bien instable, essayant trois ou quatre fois de se précipiter au soleil, refusant sa condition mais quand la faim était intolérable, il était hors de contrôle et se jeter sur toute source de sang. Ils durent bouger pour ne pas se faire repérer, et peu à peu, les traces de l’homme vivant laissèrent place à un mort vivant quittant son cocon. Une nouvelle peinture pour Charles ? Sûrement, lors des premières années. Ils firent le tour des Etats-Unis en trois ans, Clyde devint un vampire convenable, pouvant se débrouiller par lui-même. Progéniture et amant de son créateur, il lui fut dévoué un premier temps, rencontrant des amis à lui, d’autres vampires.
Un petit groupe d’extrémistes qui prônait leur suprématie, s’en prenant sans pitié aux mortels, et Clyde devint sans mal l’un des leurs. Lui, l’ancien prêtre aimant son prochain, le chassait sans gêne pour s’en abreuver et s’en satisfaire au gré de ses envies. La vie nocturne était maintenant bien acceptée, et ce fut lors de la fin d’une nuit sur New York, à Central Park, en compagnie de Charles, qu’il envisagea enfin de trouver une occupation autre que de suivre son créateur. Il retira ses crocs du cou de l’humain inconscient, ayant étouffé ses cris de plaisir tandis que Charles malmenait bien son corps. Une proie tombant à terre, lui repoussant son créateur pour pouvoir se rhabiller une fois finit, il ne mâcha pas ses mots. Il ne voulait pas être inutile, il voulait aussi être… lui-même, se trouver. Ça ne plut pas au créateur tout d’abord, mais quand Clyde parla de richesse à venir en collectionnant des antiquités, se faire un patrimoine de toutes les religions, cela l’intéressa pour son portefeuille mais également pour créer un culte des vampires.
Ils restèrent soudés une bonne cinquantaine d’années, jusqu’au début de la guerre. Ils n’avaient pas quitter le continent américain mais Clyde avait su prospecter et trouver déjà de belles trouvailles. Il avait également fait refaire en des jumelles en or blanc sa croix de prêtre, une chaîne aussi en or blanc, les portant sans gêne. Charles le taquinait sur un attachement, et Clyde lui rétorquait que ce n’était rien d’autre qu’esthétisme et un rappel de l’erreur du vivant que le mort ne referait pas. Maintenant, son créateur voulait participer à la guerre pour la supériorité des vampires. Lui, il trouvait ça plaisant de voir tout ce chaos, ça le fascinait, de plus en plus, s’abstenant d’intervenir au début, restant à emmagasiner, se cultiver, récupérer des petits trésors ci et là, rendant service parfois à Charles comme il le pouvait. Il n’était pas un combattant, après tout, au début… Trois ans déjà de guerre, l’humanité mondiale ne pouvait que ployer, et lui il se délectait du spectacle, en venant à discuter de cet enfer plaisant sur Terre avec un de ses contacts avec lequel il marchandait pour récupérer une épée ayant appartenu à un roi d’Espagne quand des soldats humains débarquèrent, fuyant et les menaçant pour s’approprier la maison de son client comme refuge. Le sang coula, et la sensation de la chair transpercée par une épée, il avait adoré. Le mouvement, même si des plus maladroits et inexperts, avait quelque chose de prenant. Ce fut là que Clyde décida d’apprendre à manier l’épée, il en avait plusieurs, d’anciens joyaux, de quoi leur redonner une seconde vie. Et la guerre offrait un bon terrain d’entraînement… de mise en condition pour accumuler plus vite de l’expérience. Deux ans à sillonner ci et là les affrontements, ombre vêtue de noir qui tranchait sur son passage…
Tout se termina, et les vampires prirent le dessus, pas autant que l’aurait voulu Charles, Clyde avait pu voir sa déception qu’un culte ne soit pas imposé. Lui, il regrettait que le calme revienne. Ça ne l’empêchait pas de perfectionner son art d’épée les longues années suivantes et de s’en servir dans la noirceur d’un trafic d’antiquité où il commença à faire son nom.
Un voyageur ? C’est un homme qui va chercher un bout de conversation au bout du monde.
Ou plutôt des légendes, des objets raffinés, des antiquités symboliques… Une fois la guerre finie, Charles s’étant trouvé un nouveau jouet durant cette dernière, une autre progéniture, Clyde prit le large, sans regret, il était devenu un papillon de nuit vorace et libre. Il fit le tour du monde, savourant les légendes locales, récupérant de bons souvenirs, et observant comment chaque pays s’organisait à leur façon, des rencontres, et des victimes laissées souvent derrière son passage. Quand on baigne dans le trafic, on apprend la vie du crime pour savoir échapper à temps aux lois gênantes de certains pays. Ou à savoir trouver du monde pour effacer les preuves. C’est que Clyde ne supportait pas un refus de ses offres quand il voulait vraiment un objet et souvent le propriétaire qui osait le faire était retrouvé mort quelques temps après, ses trésors disparus.
Durant ses voyages, Clyde développa une magnifique collection sur les représentations infernales, de toutes les religions, et il avait même fait ramené des représentations connues de Rodin et de Dante chez lui, une maison à Washington bien sécurisée même durant son long périple. Sa passion, clairement. Et même quelque peu maladive. En France, plus exactement à Bourges, Clyde avait rendez-vous avec un dénommé Vincent qui avait récupéré une œuvre de la cathédrale de Bourges qu’il convoitait. La marmite du Diable. Il la voulait. Il l’aurait. Il avait tout d’abord fait une approche des plus amicales, invité chez Vincent autour d’un bon verre de vin rouge, lui faisant une proposition alléchante. Mais il fallait croire que ce dernier voulait agiter sa possession sous son nez et le frustrer par son refus. Oh… il quitta les lieux avec un sourire de circonstance, comme s’il n’y avait aucune rancune. Deux jours après, tout de cuir vêtu, il avait su obtenir de quoi frauduleusement une occasion d’entrer et de surprendre ce cher Vincent, lui présentant alors son amie la plus fidèle. Lilith… l’élégance d’un long katana avec un ancien manche d’origine authentique, la lame elle avait été refaite en argent avec des inscriptions en hiéroglyphes dessus, à sa demande, provenant du livre des morts. Peu avant cette descente pour confisquer toute source de ce minerai pour le garder sous le contrôle des autorités. Il avait su au moins préserver sa précieuse Lilith, ainsi que trois antiquités en argent bien cachées. Toujours était-il que la surprise l’aida à porter une attaque rapide, radicale, décapitant d’abord ce Vincent et plantant sa lame dans le coeur par la suite. Quelques hommes, embauchés par lui, entrèrent en action pour récupérer la fameuse représentation en pierre de la marmite du Diable et s’éclipsaient, ne laissant aucune trace, juste un tas de poussière sans explication, et officiellement, Monsieur Davis était déjà parti la veille de France….
Toujours à faire quelques allers-retours de temps en temps à Washington, chez lui, Clyde finit par revenir définitivement aux Etats-Unis en 2 230. Encore bien chargé. Il avait un joli manoir ressemblant en réalité plus à un musée sécurisé qu’à une demeure. Il allait maintenant pouvoir s’assurer de prendre plus de contrôle sur les antiquités sur son territoire, autant par l’ouverture d’un magasin légal que par l’intermédiaire du marché noir.
Aucun homme ne peut purifier un autre.
Installé, Clyde ne tarda pas à faire acquisition de deux esclaves, une chose non déplaisante de cette société. Ça offrait nourriture à portée de main, à les occuper des basses besognes à la maison et à se divertir volontiers. Et un grand passe-temps de Clyde était de profiter du parc de son manoir, rempli d’arbres, pour des parties de cache-cache, ou d’une chasse de ses propres esclaves, les règles changeantes selon son humeur, les récompenses du gagnant et punitions du perdant aussi. Cette nuit-là, le premier qu’il débusquerait serait bien sûr le perdant. Il leur laissa dix minutes, vidant son verre de scotch. Il ne s’inquiétait pas d’une fuite, les murs étaient trop hauts pour eux. Posant son verre, il sortit, oh ce jeu était injuste, et c’était ça le plus drôle pour lui. Il fit un premier tour tranquillement du parc boisé, il savait déjà où ils étaient. Il leur faisait croire que le hasard ou leur compétence à se cacher influer. Mais en fait, c’était lui qui décidait et ce soir, il laissa l’humain gagnant, débusquant dans l’arbre son hybride chien.
Un hybride qui fut abandonné inconscient sur le sol du salon peu après, Clyde effaçant du bout d’un pouce le sang au bord des lèvres après l’avoir mordu. Oh il ne l’avait pas vidé de son sang, juste de quoi le faire défaillir, l’abandonnant là. A l’hybride de devoir, une fois reprenant connaissance, de récupérer par ses propres moyens. Clyde ne s’en souciait pas, il était si changeant, à ne jamais savoir sur quel pied dansait avec lui pour ses esclaves, mais globalement, un maître qui les traitait comme ses choses, sans la moindre reconnaissance. L’humain gagnant était-il à être soulagé de sa situation ? Pas vraiment, le maître était exigeant même quand il donnait l’honneur de partager son lit, et sans la force pour le contenir, l’esclave finissait lui aussi à bout de force, les muscles douloureux d’avoir lutté pour contenir le brun et pour répondre à toutes ses demandes pour le satisfaire. Pour un mortel comme lui, très vite, ça pouvait se valoir à frôler la mort quand le maître se perdait dans son plaisir….
Cet humain, il avait décidé de l’appeler Sammael, le venin de Dieu. Ce fut lui qui réussit à survivre le plus longtemps chez lui, parce que ce dernier essayait de comprendre le chaos qu’il était et que ça l’amusait. Il ne pouvait s’empêcher d’y voir un fantôme de l’humain qu’il avait été lui-même. Bien sûr, Sammael ne pouvait pas se rendre compte que ses paroles se rapprochaient d’une religion qui n’avait plus court. Que pensait-il ? Le purifier ? Ah vraiment, ça le faisait bien rire. Il était hors d’atteinte depuis longtemps, l’absolution n’était plus pour lui qui avait complètement tourné le dos à Dieu et embrasser son propre enfer sur Terre. Un jeu qui dura longtemps, les rapprocha, lui donnant tant de faux espoirs à Sammael, s’adoucissant en apparence en sa présence… jusqu’à décider d’y mettre fin. Il était un vampire, un démon, et cela ne lui posa aucun problème de prendre lentement et douloureusement la vie de son esclave… Oh il récolta une amende de 5000 dollars et un peu d’encre sur son dossier mais ce n’était rien pour lui. Il avait conforté ses choix à travers ce meurtre l’air de rien, se débarrassant encore une fois du venin de Dieu.
Qui verse le sang de l’homme, par l’homme aura son sang versé.
Clyde vivait bien, se contenant de n’avoir que son hybride vieillissant, il faisait vivre son commerce, et il dominant le trafic d’antiquités. Seulement, quand on trempe dans des affaires louches et qu’on a tant d’objets de valeur chez soi, il fallait s’attendre à avoir un retour un jour ou l’autre. Un voleur expérimenté venant dérober un de ses trésors. Il ne savait pas lequel, il avait été là heureusement, ou pas, vu la balle en argent qui se ficha dans une de ses cuisses durant un affrontement entraînant de la casse dans ses précieuses vitrines. Il sut retourner l’arme contre le voleur, mais les armes à feu, ce n’était pas son fort et il loupa le coeur qu’il visait de bons centimètres. Ça lui évita d’avoir un meurtre sur le dos et l’esclavage alors que la milice débarqua, suite à un appel de son imbécile d’hybride. Il ne dit rien devant la milice, prenant sa déposition, mais une fois seul, les soins reçus et une douleur restant dans sa cuisse, ça ne l’empêcha pas de tabasser et passer un savon au vieil hybride. Il aurait pu se débrouiller sans la milice. Même si le voleur était arrêté.
Enfin, il estimait sa demeure compromise si un voleur y était entré ainsi. Et il ne voulait pas trop rester avec la milice du coin l’ayant un peu à l’oeil suite à cet incident. Clyde rendit l’hybride âgé à un magasin, s’en débarrassant, pas à le tuer lui-même, il avait déjà assez attiré l’attention et il décida de chercher une nouvelle ville où s’installer. Il se renseigna, pour une première sélection, se prospecta sur les demeures où il pourrait débarquer avec toute sa collection et établir un magasin. La ville qu’il finit par choisir fut Dornia. Un cadre plaisant, de l’activité et bien placé pour ses échanges, il y avait un manoir correspondant à son goût et attente en vente, des locaux, il y avait du choix aussi. Sans parler de la résistance EHVH qui faisait parler. Il aimait le désordre, il aimait être présent quand ça risquait de mal tourner pour la société. Et Dornia avait été visée par ces derniers, Un attentat à la lampe UV… Charmant ! Ça donnait envie de vraiment s’y installer.
Le temps de s’organiser, achat du manoir qu’il avait vu, d’un local sur l’avenue protégée par le dôme, un gros déménagement vu tous ses trésors accumulés, sans parler des produits proposés à la vente, Clyde s’octroya un délai de 6 mois pour quitter Washington pour Dornia. Et il fut réellement installer là-bas qu’en septembre 2358. Il trouva cependant fort vite ses marques, il avait déjà passé quelques coups de fils avant son arrivée pour des contacts utiles à avoir pour remettre en place son trafic là-bas, et faire le ménage au besoin derrière lui. Là, en quelques mois, il était comme à la maison, il avait ce qu’il fallait sous la main, majoritairement, et il ne restait plus qu’à découvrir peu à peu les habitants de cette ville, les bonnes affaires à faire, et se délecter de potentiels chaos. Monsieur Davis, un étrange personnage sûrement aux yeux de tous mais ça allait si bien pour un antiquaire, n’est-ce pas ?
Derrière l'ordinateur Comment as-tu découvert le forum ? Euh déjà présente o/ Es-tu un DC ? De qui ? Seth & Co Age: 31 ans (oui encore, il n'est pas minuit o_o) As-tu lu le règlement ? Si oui, écris-en-nous la preuve ici : Once upon a time, vampires were a legend Commentaire(s): Le voilà, le prêtre brisé o/ | Clyde Elijah Angelopoulos Age : 402 ans
Statut : Marché noir
Métier : Antiquaire
Don particulier : Marionnettiste
Créateur : Ted Bundy (décédé)
Progéniture(s) : Aucune
Amour(s) : Xharianys Angelopoulos
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Fiche Validée!
Félicitations ! Re bienvenue à toi avec ce petit brun ! Tu sais... Je pense que tu devrais vraiment aller voir un psy... Amuse-toi bien ! Avant de te lancer, tu dois :- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!) - Remplir ton profil au maximum (ce qui se cache sous l'avatar) Puis une fois cela fait, tu peux :- Faire une demande d'esclaves Ici- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici- Faire une demande de RP Ici- Créer ton carnet de bord Ici- Demander un titre original au dessus de ta tête - Ici- Nous rejoindre sur le Discord du forum -> https://discord.gg/C4KxqhR ! Hâte de te voir jouer ! | Whisper Gif : Age : 10 000 ans
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