Apparence

Signes Particuliers: Un irlandais blond aux yeux bleus avec plein de tatouages sur le torse et sur les bras. Il est crasseux, il sent mauvais.

Une rencontre avec Indy, découvrir le fameux numéro, tout commence par une première chose. L’odeur ! Forte, un cocktail détonant qui peut en révulser pas mal. Ce gars-là, on peut le sentir avant même de l’apercevoir. Une odeur d’alcool prononcée, de la sueur, de la crasse, et même un parfum déchetterie, de métal et de renfermé. On pourrait vraiment penser qu’il dort dans un carton à côté de poubelles mais non, il a quand même un toit. Cependant, il lui arrive de faire l’effort de se glisser sous l’eau, mais c’est très rare, tout les 36 du mois en gros… Et souvent au minimum, juste de quoi avoir une odeur moins nauséabonde. Après avoir importuné le nez, une silhouette d’1m83 se montre, un torse en léger V, et avec des muscles sensiblement plus fins que quand il était humain, vu qu’il n’entretient absolument plus au plan physique comme avant, et sans parler qu’à force, l’alcool, ça allait finir par peser sur le ventre mais là non, il ne remercie pourtant pas le fait d’être un vampire. Il n’a pas de cicatrice sur son corps, merci le maquillage qu’il y a eut des films et autres pour ses différents personnages qui en avaient. Il a par contre des tatouages, qui ont été fait par son Maître qui avait lui-même cette passion. Un beau voilier prenant le milieu de son torse, sur des vagues allant jusqu’au bas ventre, une boussole en haut à droite, une chaîne en haut à gauche, un talisman sous le cou, un requin  avec une ancre sur l’avant-bras gauche. Oui, tout les symboles de la mer, la seule exception, son épaule droite agrémentée d’un trèfle et d’un Leprechaun.  Il a un physique agréable en soit, brute de pomme mais il gagnerait à se reprendre en main, clairement, son fessier qui était bien ferme commence à se ramollir.

Son visage maintenant, il est anguleux, un peu bourru, des lèvres pleines, des traits marqués, ses yeux sont un peu enfoncés, lui donnant un air dur qui s’oublie vite sous ses grands sourires et le bleu doux de son regard. Il a souvent une barbe de 4-5 jours, mais il a toujours été sensible du cou, cette dernière venant à le démanger assez vite pour raser au moins régulièrement, sinon, il aurait vite fait de la laisser pousser indéfiniment. Il a une bonne tignasse blonde sur la tête, parfois attachées surtout quand il travaille le métal, mais autrement laissée libre et désordonnée, descendant jusqu’à ses épaules.  Une chevelure souvent bien grasse, sale, et avec un petit cadeau dedans s’il a dormi n’importe où chez lui, il avait bien finit avec une capsule de bière emmêlée dedans. Ses mains sont larges, rugueuses. Sa peau va avec la blondeur, plutôt pâle mais humain, il bronzait bien, d’ailleurs, il l’était quand il a été transformé, avec une teinte légèrement ambrée.

C’est un exhibitionniste, le confort avant tout et avoir peu d’habit sur soit en fait parti. Il ne faut pas s’attendre à un côté pudique chez lui. Jean, tee-shirt, pour résumer, souvent torse nu chez lui. Il a des tennis. Tout ce qui est costard, tenues plus recherchées, elles prennent la poussière dans sa chambre, en boule sous des cadavres de bouteille. Il assume pleinement son physique et surtout il se sent bien avec sa crasse, sentir la rose ? Ah mais il n’est plus lui-même alors !

Personnalité

Indy, on pourrait penser que c’est une caricature mais non. C’est un homme qui a été blessé au fond de lui-même et qui a décidé de renvoyer le monde balader et de ne plus faire le moindre effort. C’est un homme qui a été choqué et en a développé un syndrome caractéristique, d’un certain Diogène. Il se néglige physiquement parlant et son chez lui aussi, il a besoin que tout soit plein autour de lui, bien odorant, de ne rien jeter aux poubelles, non, tout reste, c’est à lui.  A lui. Oui, il a des manques, il a toujours peur de manquer. Il n’est pas pauvre et il vit comme tel, dans le quartier des pauvres. Il ne voit aucun problème à ça et il voit d’un très mauvais œil quand on peut songer à vouloir nettoyer chez lui. Il n’était pas comme ça humain, peut-être désordonné, fainéant clairement, il s’agit là d’un traumatisme, non reconnu. Il est en dehors des codes sociaux et ça lui va très bien.
Bon buveur humain, l’irlandais est un alcoolique pur et dur, veillant à avoir toujours des grandes quantités d’alcool, boire régulièrement et plus assidûment que le sang, ce qui peut être dangereux en soit, mais il n’a pas sombré pour autant dans l’instabilité, mais il flirte avec les limites, c’est sûr. Il n’a pas non plus fait une croix sur le fait de manger, même s’il n’en a pas besoin, à chercher surtout du bien gras et bien copieux, ou du grignotage facile, du tout fait juste à réchauffer. Il n’a pas l’alcool mauvais au moins, il oublie, il s’amuse d’un rien, il fait la fête seul, ou il finit par se balader dans les rues et emmerder le monde en voulant les entraîner dans ses beuveries et faire copain-copain. Car malgré tout, il sait être sympa, et sur un coup de tête, à vouloir être social, il a gardé ça, jovial et un peu fou-fou aussi. Il n’est pas méchant du tout, mais il peut vraiment être lourd à la longue.

Il est facilement grossier, il a un accent irlandais prononcé et la manie de parler trop vite même. Il a une chaleur dans la voix cependant et il a un sourire, un charme particulier en soit, un charisme  pour savoir retenir l’attention, en bien ou en mal. Il se pense séducteur, rentre-dedans en veux-tu en voilà parce qu’il faut bien du bon temps autre que l’alcool mais étrangement, il a moins de succès qu’avant sa transformation... Il est un bon acteur, doué pour entrer dans un personnage, même s’il n’a plus trop de pratique maintenant. Il est théâtral, il n’est pas timide du tout, il a de l’assurance. Il a même une culture, il a vu grands nombres de films, passionné, à en faire son métier, lu bien des livres et il a un grand penchant pour l’univers du fantastique, des pirates et des super héros. Ce qui se retrouve dans sa passion actuel, travailler le métal, en faire des statues, des barbecues sympas, et tout cela s’accumule devant chez lui. Il est fier de ses origines, de la culture irlandaise et il n’hésite pas à l’afficher régulièrement, il a l’âme d’un marin et un jour, il le dit, il retrouvera la mer !

Indy, autrement, c’est un type à l’intelligence basique, mais qui n’en a pas beaucoup dans le pantalon. Mentalement parlant, physiquement, c’est autre chose. Il est fainéant, il est douillet aussi, il a vite fait de geindre s’il n’a pas eu assez de doses d’alcool pour moins sentir ou capter la douleur. Il est fragile au final, blessé et traumatisé. Il n’est pas comme les héros qu’il a incarné, qui ont du courage, de la volonté. La sienne est devenue moindre, il est lâche aussi, le premier à se planquer s’il entend un coup de feu dans le coin, ou à pleurnicher.  Ce qui a le don de bien perturber quand on voit le comportement grossier et brute de pomme, se retrouver avec le même en train de pleurer en suppliant de ne pas le tuer, de ne pas lui voler son rhum…. Oui, Indy est vraiment un caractère particulier qui a vite fait de faire tourner en bourrique si on arrive à le côtoyer.

Histoire

- What will we do with a drunken sailor, what will we do with a drunken sailor,  what will we do with a drunken sailor… Early in the morning !

Une bouteille de rhum à la main, Indy était déjà bien imbibé en cette fin de nuit, la grande porte digne d’un hangar de sa maison ouverte, et il dansait en sautillant sur place comme un bon irlandais, tournant sur lui-même, piétinant tout plein de détritus et objets divers qui recouvraient le sol de sa maison, et pas que le sol à vrai dire… Mais là, ce soir, ce n’était pas mélancolie, colère, à pleurer tout seul sur son sort et maudire le monde, non, non… C’était la fête, au moins, il n’avait que rarement l’alcool mauvais. Le rythme de la musique était appuyé à chaque coup de pied sur le sol et tout d’un coup, il sauta sur la table surchargée elle aussi, bien sale. Sa voix retentit encore plus fort, après avoir bu une longue gorgée de rhum, il ne savait plus, c’était la sixième, la septième ? On s’en fichait de toute façon !

- Way hay and up she rises, way hay and up she rises, way hay and up she rises. Early in the morningaaaaah !

Un bond dansant de trop, un pied qui atterrit sur une vieille assiette à moitié brisée, et voilà un blond qui finit à terre en une plainte, les quatre fers en l’air, après un dérapage, faisant tinter plusieurs bouteilles diverses vides qui roulèrent autour de lui. Mais chose la plus importante, de suite vérifiée, la bouteille de rhum dans sa main, sauve, tenue bien droite par son propriétaire qui en rit aux éclats. Il se redressa assis, secouant la tête pour en chasser, un vieux papier collant qui s’était accroché dans ses cheveux, et il remarqua qu’un carton avait chuté de la table du coup. Il le tira à lui et il fut surpris de ce qu’il y retrouva.

- Oh bordel, j’avais oublié !

Indy attrapa un gros paquet de magazines, que son créateur lui avait laissé, pensant que ça lui ferait plaisir. Il n’avait jamais ouvert ce carton… Il fit venir le tas entre ses jambes, assis en tailleur et il feuilleta déjà les différents noms de magazines, les dates et il eut un nouveau rire.

- Ce con, il a tout classé par dates, il voulait quoi, faire une biographie souvenir ? …. Il reste un salopard…

Des mots durs mais la couverture du premier magazine attira son attention et lui arracha finalement un sourire, le prenant, restant à contempler la photo où il était en une, plus jeune, pas de barbe de trois jours, les cheveux plus courts, et un sourire colgate tout en assurance pour l’humain qu’il était à l’époque. Un magazine européen qui n’hésitait pas à le mettre en première page…

Indy, asseyez-vous et merci pour cet interview, à vous et votre maître ! On ne parle que de vous pour ce premier grand film, un esclave qui s’approprie un rôle principal et d’autres films à venir ! On veut tous savoir, comment de simple esclave vous êtes passé à acteur esclave célèbre ! D’où vous venez, votre parcours !

- Fais chaud ici, vous auriez pas un rafraîchissement, un truc dans le genre ? Ah ouais, on m’a dit, faut que j’vous raconte les grandes lignes de ma vie… J’suis devenu un sujet passionnant faut croire. On commence par quoi ? Ce qui vous intéresse le moins, j’suis sûr, la vie d’esclave. Comme tout le monde, un centre, en Irlande. Quoi dire ? J’étais l’élève modèle et tout ? Non… ok… pas trop, mais on a tous nos défauts. Mon Maître, Neil O’Sullivan. Notez bien son nom, il y tient. Bref, fait ça. Alors, il m’a acheté, tout juste après que j’ai été mis en magasin… et ça dure depuis. J’aidais en début de nuit à la pêche, et après au bar. La mer, l’alcool, la belle vie…  Une bourgade irlandaise au bord de mer, un p’tit paradis j’vous dis même en trimant…

A vous entendre, vous êtes un irlandais, un vrai…

- Bien sur que je le suis ! Mon maître en est un, j’ai du sang irlandais, j’fais honneur. Des nœuds marins à jouer l’aventurier au grand coeur pardi !

Justement, est-ce que c’est parce que vous avez des points communs que vous avez tant donné vie à votre personnage ? Au point que déjà, vous avez un prochain contrat pour un rôle principal cette fois en duo avec le célèbre Ewan O’Fell. Jouer avec un vampire avec des centaines d’année de parcours, ça ne vous fait pas peur ?

- Hein ? J’ai t’jours fait un bon comédien, pour m’sauver de la mouise, pour le plaisir, donc… j’sais pas, ç’vient tout seul et ç’marche. Pour O’Fell, non, peur ? Moi ? Pas du tout, m’en faut plus !

En relisant, Indy se rappela même du rire qu’il avait eu, en fait, il était effrayé, et si ce vampire lui faisait des crasses ? Non, il était prêt à se pisser dessus à l’époque. Normal. Même en Europe, il n’était qu’un esclave, un humain, et son maître recevait tous les profits mais il lui laissait faire sa vie au final, tant qu’il revenait de préférence lors de la saison la plus chargée pour lui, celle de l’été indien, pour aider au pub qui avait eu droit avec tout ça à une bonne remise en beauté en plus. Il referma le magazine et il le jeta derrière lui il ne savait où, le faisant rejoindre un des multiples tas de déchets divers de son chez lui. Les autres étaient sur les films suivants grandissant sa notoriété et il s’arrêta finalement sur celui où on le voyait en tenue de pirate, les cheveux plus longs, le visage plus mûr, il avait atteint la quarantaine, et qui tenait un sabre entre ses dents pour faire le type sanguinaire. L’interview était un peu plus longue et oh bordel, on sentait de suite une différence.

Indy, enfin, nous vous rencontrons et on veut tout savoir sur vous ! Sur le pirate que vous incarnez, mais aussi sur l’homme qui se cache derrière. Pour commencer, vous venez de finir le premier chapitre, une trilogie, ce n’est pas trop fatigant pour un humain ?

- Ah si, assez, mais j’ai de la chance, le tournage de mes scènes était bien adapté à ma condition, et j’avais droit à un peu de repos. Et puis j’ai pu même avoir au milieu une semaine rien que pour moi en Irlande, je suis prêt à recommencer encore. Je n’aurai jamais cru pouvoir voyager à l’étranger, mon maître non plus, il a eu du mal à lâcher un peu plus son pub. Mais on a fait une bonne rencontre, un gars top pour s’en occuper quand on s’éclipse. Vous devriez venir faire un tour au pub une fois, j’aimerai bien pouvoir y donner une grande interview, et il vous verrez le charme qu’il a aussi !

Vous semblez bien l’aimer, se passerait-il quelque chose ? On pensait que vous aviez une histoire avec l’acteur anglais qui fait tant parler de….

- Je vous arrête de suite ! Je suis libre… Avec un maître, penser avoir une relation avec moi, ça reste compliqué et c’est mieux de donner tout ce qu’on peut à autant de monde que possible ? Non mais je ne suis pas là pour parler de ma vie privée, pas comme ça, après. On sait pourquoi on est là, hein ?

D’accord, un répit, on y reviendra. Vous voulez parler de votre percée en tant qu’acteur, vous avez explosé le box office, un humain qui a des fans parmi les vampires. Et maintenant, on parle des Etats-Unis pour les trois prochains films. Vous allez quitter l’Irlande ? Vous ne craignez pas le regard des vampires pro-esclavagistes ?

- Mon Maître a signé le contrat, je vais finir en location sous la responsabilité du producteur mais je retournerai à l’Irlande, toujours. Je suis passionné, je ne veux pas décevoir mes fans. Je ne suis pas là non plus pour faire de l’ombre aux vampires, ça s’est toujours bien passé jusque là avec mes partenaires, pourquoi ça devrait changer ?

Vous êtes optimiste, alors, et vous n’avez pas eu le moindre problème sur le fait que vous soyez un mortel, à vieillir là où…..

En un bruit de déchirure, Indy se retrouva avec un magazine scindé en deux, pour rouler les deux parties en boule et les balancer avec une soudaine rage contre le mur à droite. A l’époque, il brillait, il avait même fait attention à sa façon de parler, jouer au final un personnage même lors des interviews. Et si ça se trouvait, si ça n’avait pas été mis dans cette interview, peut-être que ce satané producteur n’y aurait pas pensé, n’aurait pas osé…. Et là, un journal cette fois, officiel. Datant d’il y a dix ans maintenant. Il avait 42 ans…. Un film de finit, il commençait le tournage du suivant. Il s’en rappelait si bien. Cette nuit, il avait décidé tôt de reprendre ses entraînements pour faire des beaux gestes avec son sabre de pirate. Il le trouvait beau, il avait finit par être à l’aise avec. Et bien, il n’avait pas du tout apprécié quand celui-ci lui avait transpercé l’estomac.




Indy abandonna tous les papiers pour se relever finalement debout. Pas besoin de lire. Il avait été aux premières loges. Un producteur qui ne voulait pas perdre son acteur, voyant encore bien des films avec lui, et qui, avait finit par le transformer. Un Maître qui n’avait pas été d’accord mais le mal avait été fait. Ça en avait fait coulé de l’encre, lui, il avait voulu retourner au bercail, l’Irlande, se planquer. Pourquoi avait-il fait acteur déjà hein ? Pour finir dans la mouise comme ça ? Et bien il pouvait toujours se torcher le cul hein, parce qu’il fut décidé que le Créateur avait plus de poids que celui qui était son ancien Maître. Lié à son tueur, à son producteur, sous son influence. D’un simple Indy, il devint Indy O’Lion, l’irlandais devenant américain sous la charge du producteur Ryan Kelly. Un nom qui en jetait, pour faire de la publicité, pour rattraper l’amende bien corsée que c’était pris le producteur avec un avertissement juridique. Il avait compris, il ne pouvait compter que sur une chose, sa meilleure amie…. La bibine ah et la voilà ! En farfouillant, il trouva une bouteille pleine de rhum qu’il déboucha, pour s’affaler sur son canapé, écrasant divers objets et détritus sous lui, et glouglouglou ! Tiens, ça le chatouillait contre son bras, il l’attrapa alors, ce rat grassouillet, un parmi plusieurs copains qui avaient trouvé refuge chez lui à qui il donnait des petits noms.

- S’lut Ficelle ! ç’va ? Un moment que pas vu Kelly, sinon toi et tes amis, il vous aurait viré en forçant à faire le ravalement de façade ici. Mieux sans lui….

Ryan, le producteur, son créateur qui n’avait pas hésité à utiliser son influence ou l’hypnose sur lui pour le garder actif pendant trois autres films. Indy ne lui avait pas facilité les choses, car il avait décidé de devenir une épave puisque c’était comme ça et pour le bouger, faire appel à la raison n’avait guère marché jusque là, le poids de l’influence du créateur de sa jeune progéniture avait été la meilleure arme pour obtenir ce qu’il voulait de lui. Un nouveau projet de Kelly qui le délaissa, et lui profita d’avoir plus la paix, assez d’argent (il faut dire qu’il n’est pas si malheureux que ça vu les droits qu’il a pu obtenir par la suite en étant devenu vampire) pour venir s’installer à Dornia, incognito, enfin, c’était ce qu’il espérait, dans le quartier pauvre. Trois ans qu’il était là, sortant fort peu au début à vrai dire, si ce n’était pour récupérer poches de sang, alcool au marché du coin, il quittait quasiment jamais le quartier pauvre à vrai dire. Il n’avait pas le permis, toujours à pied et Ryan était passé la dernière fois il y a un an et demi. Ouais un truc comme ça, avec une équipe de pro pour nettoyer de fond en comble son chez lui. Ce qu’il l’avait détesté, perdu dans sa propre demeure, il avait même balancé les belles statues de métal qu’il avait accumulé devant chez lui, dont une magnifique représentant Sauron…

Tss, pas grave, il avait recommencé son bordel, son passe-temps et d’ailleurs, il finit par se relever, finissant cul titubant pour sortir dehors, Ficelle sur son épaule qui grignotait un morceau d’il ne savait quoi qui s’était collé dans ses cheveux. Indy s’assit en tailleur, allumant les braises du barbecue, pour un petit feu de joie, rien que pour lui et Ficelle. Il regarda le ciel, tout en picolant, chantonnant, se moquant bien si des types passer devant. Déjà qu’il suspectait par moment que son Créateur ait payé quelqu’un pour surveiller qu’il était en vie ou ne perdait pas les pédales, instable tout ça…. Lui, il avait son Irlande qui lui manquait, il acceptait mal sa transformation encore et il préférait se laisser aller à la vie facile…

- Tiens bon la barre, et tiens bon le vent, hissé hooo, Santianoooo, si Dieu veut, toujours droit devant, nous irons jusqu’à San Francisco !