Apparence

Un mètre quatre vingt sept, soixante dix neuf kilos. Il est certes musclé mais pas bien gros, disons que la première chose que l'on remarque chez lui ce n'est pas sa carrure. Non, c'est plutôt son sourire charmeur, cette cicatrice qui lui barre le nez, ses mains toujours occupées par un objet électronique quelconque. Il sourit énormément mais n'est pas bavard, c'est généralement celui qui reste à l'arrière en soutien, qui prévoit et qui rattrape les bourdes. Pour autant ses muscles il sait les utiliser, sa tronche de geek lui ayant attiré tellement d'ennuis par le passé. D'où sa cicatrice.

Ce qu'on remarque aussi, ou plutôt que l'on entend, c'est sa voix. Il n'est pas bavard mais sa voix est rauque, éraillée, cassée comme celle d'un homme ayant passé sa vie à hurler dans des stades de foot ou à fumer et pourtant il n'a jamais touché de cigarette ou de joint sauf en soirée avec les copains. Et encore. Il préfère garder les idées claires, il est très souvent Sam. Il parle peu, même vampire sa gorge lui devient douloureuse s'il l'utilise trop mais personne n'a d'explication, ou du moins personne n'a jamais essayé d'en avoir. Certains disent qu'une telle voix c'est sexy, d'autres qu'elle fait peur. Lui, il s'en fiche. Il préfère ses ordinateurs.

Ce petit châtain, qui était d'un beau roux clair dans sa jeunesse et dont il garde des reflets vifs, est assez poilu sur le torse et les jambes, de jolies boucles qui dorent avec le soleil mais ce qui attire le regard lorsqu'il consent enfin à lever le sien pour fixer son interlocuteur, c'est ses yeux. Gris, brillants, acier, ils captent si bien la lumière que d'aucuns pensent qu'ils sont en réalité blancs ou verts. Peut-être marrons ? Non, ils sont gris. D'un gris vibrant comme les avaient son père, d'ailleurs ses proches ont toujours dit qu'il n'avait hérité que ça de lui, le reste de son visage étant une pâle copie de celui de sa mère. Il a essayé pourtant d'un peu plus lui ressembler, et mal lui en a pris le jour où un pdg et un milicien l'ont remarquée, cette petite ressemblance renforcée par le port de barbe épaisse qu'il avait depuis plusieurs années. Obligé de se raser. Pour le reste, il a quelques tatouages et piercings sur le corps mais ça, il faudra le déshabiller pour le voir…

Personnalité

Le mental, oh oui, c'est bien la seule chose qui qualifie cet homme ! Il réfléchit, beaucoup, tout le temps, peut-être même trop. Dès votre premier mot il est déjà en train de pianoter sur son téléphone pour trouver toutes les informations possibles et imaginables. Il vit pour l'informatique, au point qu'il en a fait son domaine de prédilection. Il ne fait que ça de ses journées, entre piratage, codage, hackage... Il est même à l'occasion bénévole pour de petites associations ayant des soucis sur leurs forums.

Niveau souci il en a eu, tout de même, notamment avec une grosse entreprise qu'il a piratée et qui, au lieu de le dénoncer, l'a embauché. Cette entreprise ayant fermé récemment il est retourné totalement dans le marché noir et travaille à son compte. Une chance pour ce geek, pas très sociable, qui peut ainsi passer ses journées peinard chez lui... tant qu'on ne le sollicite pas pour une petite mission de routine. Depuis la mort de l'une des meilleurs gâchettes du marché noir on lui a demandé de prêter main forte au partenaire restant, faisant de lui le Wesson occasionnel d'un certain Smith. Il aime bien Smith. Junky aussi. Mais il les aime moins que sa peluche Casimir et son poster Yoda. Ne pas toucher à Casimir. Jamais.

Dans l'intimité... Non, on peut dire qu'il n'a pas d'intimité. Avec personne. Ses rares amis ne dorment jamais chez lui, personne ne sait à quoi ressemble sa chambre (c'est en réalité une petite chambre d'ado avec un lit une place, des posters de Star Wars sur les murs, des peluches R2D2, des vaisseaux en légo, un bureau qui ne lui sert à rien car il travaille dans son salon, et... c'est tout ! Il a une photo de ses parents mais ne vous la montrera jamais, déso pas déso). S'il y a une personne au marché noir, et même sur la planète, au sujet de laquelle vous ne saurez jamais rien, vous ne trouverez jamais rien, c'est lui. Même sur Achille, le sacro saint patron du Marché noir, on peut trouver des infos mais lui ? Aucune, et il aime que ça reste ainsi. Ce n'est pas tant une question de confiance, quoi que, c'est plutôt une question de principe. Quiconque détient des informations détient du pouvoir, donc il préfère être le seul à avoir tout le pouvoir histoire que personne ne s'amuse avec lui. Il paraîtrait que c'est pour cette raison qu'Achille a de suite voulu l'embaucher.

Du trio il est certainement le mieux équilibré mentalement, mais même s'il a l'air parfaitement adorable il ne faut pas s'y fier ! Il a un vice qu'il avoue totalement : il adore voir des hommes bien habillés se comporter comme des voyous. Mettez-lui un aristocrate guindé contraint de tabasser quelqu'un avec ses petits poings et il est capable de bander pendant des heures. Il ira se faire psychanalyser un jour, peut-être, pour régler ce petit problème même si en soit, ça ne le dérange pas. De son avis ce doit être une sorte de complexe d'Oedipe, mais vis-à-vis de son père. Oups, mais qu'ai-je fait là ! Jamais parler de son père, jamais malheureux !!! Vous voulez l'embarrasser ou quoi ?! Oh et pour info, si le cas doit se présenter, sachez qu'il a une réplique imparable pour se sortir de la moindre tracasserie verbale : "et sinon, on baise ?" Ah AH ! Vous ne savez pas quoi répondre hein ??? Bah dites oui, vous passerez un bon moment et deux jours plus tard il aura tellement d'informations sur vous qu'il pourra écrire votre biographie.

Histoire

20 septembre 1988.
- Maman ! Regarde, j'ai finit de préparer la table ! C'est joli hein ?
- Attends chéri, j'essaie d'avoir ton père à son hôtel. Rajoute des fleurs ?
- Je vais les chercher dans le jardin !
Et le jeune adolescent court dans le grand jardin de la demeure. Sans hésitation il prend les plus belles fleurs dans la pelouse, dans les parterres, dans les buissons. Il en fait un énorme bouquet qu'il peine à garder dans ses petits doigts mais ça y est, le bouquet est dans un vase et le vase trône au milieu de la table. L'excitation brille dans ses yeux, il souffle pour écarter sa frange tombante de devant son œil. Poings sur les hanches, souriant largement, il réfléchit à toute allure tout en se disant que ça y est, il a quatorze ans ! Il se précipite sur son bulletin de note, sur la lettre de recommandation que le directeur lui a faite pour l'an prochain. Une recommandation pour un établissement prestigieux, parce qu'il a des notes excellentes et une intelligence hors du commun. Et son père doit voir ça ! Il sera si fier ! Quel aubaine d'avoir reçu cette lettre justement pour son anniversaire !
- Maman ! Je pose l'enveloppe dans l'assiette de papa, bonne idée hein ? Il la verra tout de suite !
- Oui chéri, attends...
- Tu l'as eu ? Il décroche ??? Passe-le moi !
- Non chéri, il ne décroche pas. On réessaie plus tard ? Allez viens, tu veux m'aider à préparer le dessert ?
Ce jour là il va attendre, assis à fixer l'horloge de la grande demeure, mains posées sagement sur les genoux. Les heures vont défiler et il va attendre.
- C'est mon anniversaire. Il ne va pas louper mon anniversaire, hein ? Il ne peut pas louper mon anniversaire. Il sait que c'est aujourd'hui.
- Samuel... Viens, il faut manger. On va commencer sans lui, et je suis sûre que ça va le faire venir !
- On peut le rappeler ?
- ... Oui trésor, on va rappeler.
Il n'a pas dîner ce jour-là. Assis sur sa chaise, bras passés autour de ses genoux ramenés contre son torse et menton posé dessus, il a attendu que son père rentre pour son anniversaire. Il a attendu toute la nuit.

- Samuel ?
Il lui fait signe de la main de patienter le temps qu'il termine son paragraphe puis relève la tête pour lui sourire.
- Oui ?
- J'ai reçu une lettre de ton père, tu veux la lire ?
- Ah, c'est que je suis en train de réviser et...
- Ca ne prendra pas longtemps, il donne de ses nouvelles.
- Il compte rentrer pour ton anniversaire ou le mien ? Pour Noël peut-être, ou Thanksgiving ?
- ... Non, mais il pense à toi très fort. Je te la mets là, si tu veux la lire quand tu auras terminé.
La lettre a été posée sur la table, devant la chaise face à la sienne. Il l'a observée quelques instants, bien au chaud dans son enveloppe, mais ne l'a jamais ouverte.

- Chéri... Tu sais très bien que...
- Non je ne sais pas très bien ! Il s'en va faire je ne sais quoi, il te laisse là toute seule, avec moi ! Ca ne se fait pas !
- Ton père a un travail qui lui prend beaucoup de temps et...
- Et combien de maîtresses par heure de travail ?
- Samuel ! Je ne te permets pas !
- Pourquoi tu ne demandes pas le divorce ??? Quitte-le, remarie-toi, prends un amant, fais quelque chose !
- Nous en avons déjà parlé, Samuel. Le divorce c'est compliqué.
- Oui bien sûr, et moi je suis trop stupide pour pouvoir comprendre que pendant que lui s'éclate à faire je ne sais quoi je ne sais où avec la première pétasse venue, toi tu restes là à te morfondre !
- Samuel, ton langage !
- Tu sais quoi ? Laisse tomber. C'est ta vie, je m'en fiche. Fais-en ce que tu veux.
- Tu ne peux pas dire ça ! Samuel ! Samuel !!!

Samuel Kennedy n'est jamais allé à cette école prestigieuse. Son ordinateur sous le bras il a quitté à 20 ans la demeure familiale qui lui faisait si mal pour se réfugier dans un appartement miteux en collocation avec des voyous. Il a connu les fins de mois difficiles à ne se nourrir que de pâtes, les hivers froids où il fallait se serrer sous une même couette. C'est d'ailleurs durant l'un de ces hivers qu'il connu pour la première fois le contact d'une main s'aventurant dans son caleçon Spiderman. Sa mère vint le voir plusieurs fois pour le persuader de rentrer, d'accepter au moins qu'elle paie un loyer pour lui dans un appartement décent, mais il aimait cette vie si éloignée de ce qu'il avait connu. Il y retourna pourtant, contraint et forcé par la maladie, et y resta finalement au moins pour tenir compagnie à sa mère qui s'était retrouvée seule. A défaut de son père, lui au moins serait là pour veiller sur elle.

25 avril 2008. Il quitte son ex petite amie avec un baiser sur la main, en gentleman, avant de s'en détourner pour rentrer chez lui, mains dans les poches. 34 ans et il n'a jamais été amoureux, il n'a même pas envie de se marier. Il a des copines, il les quitte, et rien de plus. Elles sont au courant, elles l'acceptent, elles savent que leur relation ne durera pas. Il rentre en fredonnant une vieille chanson au sujet d'un dinosaure orange lorsqu'il voit un éclair lumineux dans une ruelle. Intrigué il s'approche, voit alors ce visage se détacher de la pénombre puis cette lame approcher vivement de son visage. Ayant le réflexe de reculer il se détourne en lâchant un cri de douleur, porte la main à son nez et fuit en courant pour retourner tambouriner à la porte de son ex. Il plonge la main dans sa poche pour y prendre son téléphone, mais se fige. Appeler son père ? Il est vraiment sous le choc pour y avoir pensé. Heureusement son ex le sauve in extremis et lui appelle un taxi.

Quelques mois plus tard il vient de raccompagner un amant chez lui lorsqu'il tombe nez à nez avec un groupe d'individus patibulaires.
- T'es l'rej'ton du Kennedy ?
Le rejeton de... Il les a regardés sans comprendre.
- Mon père s'appelait Duncan Kennedy, oui, mais il est mort si vous le cherchez.
- Ah non, tu t'goures ! L'est toujours en vie et on a une sacré dent contre lui. Où il est !!!
- Mais... Allons, ne soyez pas stupide. Quand bien même je saurais où il est, il aurait quoi... presque soixante ans aujourd'hui alors qu'est ce que vous lui feriez ? Vous casseriez son déambulateur ?
- On va l'buter c'connard !
- Et bien vous êtes en retard car il est mort il y a longtemps. Maintenant si vous permettez, je vais rentrer chez moi.
Il n'est jamais rentré chez lui. Ils lui sont tombés dessus et cette nuit-là il en fait encore des cauchemars éveillés, justifiant le fait qu'il ne dorme jamais avec personne. Il ne se rappelle que trop bien avoir été ligoté sur une chaise, avoir été giflé, mordu, tailladé. Il avait beau hurler qu'il ne savait rien les autres avaient l'air de savoir, eux, et s'amusaient de son ignorance. C'est finalement son cœur qui a lâché mais ça n'a pas suffit à le tuer et lorsqu'il a rouvert les yeux, l'un d'eux tenait une chaîne en argent dans ses mains gantées.
- Où est ton paternel ? Crache le morceau, on a l'éternité maintenant pour te torturer !

- Eh, Marco ! Tu rêves ?
Il grimace en passant sa main sur sa gorge, une gorge marquée par de profondes cicatrices qu'il cache avec un foulard lorsqu'il sort, et adresse un signe évasif de la main au vampire qui l'interpelle.
- Non, désolé, je repensais à un truc.
- Tu penses trop, mec.
- Ouais, je sais.
- Ca te dit une partie de billard ? J'appelle Smith ?
Il hoche la tête et range les mains dans ses poches, marchant près de Junky en direction d'un bar tandis que le cadavre du vampire derrière eux se désagrège.
- T'sais mec, un jour j'aimerais bien que tu me racontes ce que t'as fait pendant la guerre des races.
Il sort son portable de sa poche pour pianoter dessus et sourit.
- Parler ça demande trop d'énergie, laisse tomber.
- Allezzzz, t'es vraiment qu'un connard !
- C'est de famille !

rible hacker à la réparti redoutable est là   Il en a bavé quand même, mais il s'en sort bien, aller, va donc pirater quelques ordinateurs  

Avant de te lancer, tu dois :

- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!)
- Remplir ton profil au maximum (avec des parties obligatoires)

Puis une fois cela fait, tu peux :

- Faire une demande de maître ou d'esclave (ou pas) Ici ou Là
- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici
- Faire une demande de RP Ici
- Créer ton carnet de bord Ici  [/justify]


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Hâte de te voir jouer !