Léandre De La Cour, Lieutenant Section Anti Libres 1zey
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Léandre De La Cour, Lieutenant Section Anti Libres
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Léandre De La Cour

Léandre De La Cour

Il y a deux sortes d'hommes : ceux qui ont les flingues, et ceux qui creusent. Tu peux aller chercher la pelle.

Surnom


On l'appelle généralement De La Cour, rarement par son prénom.

Origine


France

Race


Vampire

Âge


380 ans, 340 années vampires.

Naissance


date de naissance.

Groupe


Armée

Statut


Milicien

Métier


Lieutenant à la section Anti Libres

Sexualité


Receveur

Avatar


Sebastian Castellanos, The Evil Within

Apparence


Signes Particuliers : Beaucoup de cicatrices sur le visage et le corps, fume tout le temps, n'aime pas que des personnes non proches de lui l'appellent par son prénom. Comme il le dit "T'es ma mère ? Non ? Alors c'est De La Cour pour toi."
Ah, et il respire, aussi. Même quand il ne parle pas.

Le corps frêle, longiligne court à travers les bois, slalome entre les arbres. Son cœur tambourine à ses oreilles, il n'entend que trop son souffle rauque, puissant, saccadé. Il ne peut pas entendre s'il est toujours poursuivit mais il le sait pourtant, il le sent. Ses cheveux hérissés sur sa nuque le disent pour lui. Il essaie de se concentrer mais se concentre de moins en moins. Les cris de son groupe s'espacent, s'atténuent jusqu'à ce qu'il n'entende plus que le bruit de ses pas écrasant des feuilles, butant sur des racines, meurtrissant l'herbe qu'il foule dans sa quête désespérée de liberté. Il hésite, ose tourner la tête pour jeter un coup d’œil derrière lui, loin derrière, sait-on jamais que son poursuivant aurait trouvé une autre cible ?

Et c'est le choc. Haletant, crachant poumons et salive à la recherche d'air pour alimenter son cœur paniqué il pose les yeux sur celui qui lui fait face. Des chaussures montantes de la marque Magnum aux lacets bien serrés, un treillis noir dont le satin précise qu'il est ignifugé et certainement waterproof, une ceinture autour de hanches étroites qui portent arme et lame ainsi que talkie-walkie, une chemise visiblement de même texture que le treillis bien rangée dans le pantalon. Le corps en lui-même doit faire environ 1m78, peut-être un poids de 80 kilos, 85 ? Les bras sont épais, à l'image des jambes dont la musculature tend le treillis sur les cuisses pour le lisser avec un certain délice d'un point de vue extérieur à la scène ; le fessier est bien ferme, quelque peu plat ; le torse est bien développé, puissant et les mamelons qui se devinent sous la chemise feraient presque envie pour celui qui oserait les toucher ; le cou enfin, épais, droit, fier tout comme ce menton qui pointe légèrement vers l'avant comme en illustration d'une évidente contrariété. Comme si ce regard noisette teinté de vert filtrant à travers la frange châtain légère n'était pas suffisant à lui seul, chargé de glace et de mépris, comme dénué d'émotion ou seulement capable d'exprimer la colère.

Quand il bouge, on dirait qu'il vole. Ses mouvements sont si fluides, si gracieux que ça lui en fait mal aux yeux. Tellement différent de ses airs de brute, tellement différent de cette haine qui pulse par chacune de ses pores et le pire ? Ce qui lui fait dresser les poils sur les bras et gémir plaintivement à l'approche du soldat ? C'est qu'il respire. Il respire comme s'il pouvait encore le faire alors que le pauvre hybride sait que c'est un vampire. Pourquoi le fait-il ? Pour se moquer de lui, qui y arrive avec tant de mal ?
- Pi... Pitié...

Personnalité


Le poing du milicien s'enfonce dans le visage de l'hybride une fois, deux fois, trois fois. Il ne cesse que lorsque l'esclave en fuite ne bouge plus, puis prend quelques secondes pour le scanner, palper son corps à la recherche de plaies ou de membre manquant qui pourraient lui donner une raison de l'abattre sur place, et enfin il fait signe à l'un de ses subordonnés de venir chercher le corps pour l'emporter avec les autres.
- Les autres, vous les avez eus ?
- Certains nous ont échappé mon Lieutenant.
- Tu te fous de moi ?! Comment ils ont pu vous échapper, ce sont des humains ! Hu-mains !
- Ils étaient nombreux, mon Lieutenant...
Il n'a rien à dire à ça. Même si les vampires sont plus rapides ils ne peuvent pas se dédoubler et les miliciens ne savent pas tous maîtriser suffisamment la télékinésie pour les empêcher de fuir. Tsss... Sifflant sa contrariété entre ses dents il reprend le chemin vers le camion.
- On y va. Ramassez votre foutoir.

Intransigeant, colérique, calme, réservé, méthodique, professionnel. C'est ainsi que le décrivent ses subalternes. Tant qu'ils font correctement leur boulot il est sympa avec eux. L'appeler par son prénom, c'est ne pas faire correctement son boulot. Tout le monde l'appelle De La Cour, beaucoup trouvent ça mignon et personne n'osera le lui dire en face. On murmure qu'il aime recevoir, on murmure que derrière son sale caractère se cache en réalité quelqu'un d'assez enthousiaste, joyeux, ayant beaucoup d'humour aussi. Facette qu'il ne montre que peu, et jamais au travail. Au travail, c'est comme s'il se fermait au monde et rien ni personne ne l'empêcherait de rapporter au QG l'un de ces enfoirés d'emmerdeurs de libres. Oui, il est rancunier et n'oublie jamais. Il ne pardonne pas non plus. Faites-lui une crasse, blessez-le et il ne répondra plus de rien. Il est prêt à tout pour parvenir à ses fins et ce "tout" implique aussi quelques entorses à ces lois qu'il connait si bien.

- Léandre ?
Le milicien tourne la tête vers son créateur et amant occasionnel, l'incline légèrement sur le côté tout en portant sa cigarette à ses lèvres. La troisième de la journée, et ça ne fait que deux heures qu'il est levé.
- Salut, comment va ?
- Bien, bien. Dis-moi... Accepterais-tu d'aller donner un coup de main en renfort avec tes gars à Dornia ?
- Qu'est-ce que tu veux que j'aille foutre en Amérique ?
- Les aider le temps que leurs effectifs remontent. Tous les pays européens ont reçu une invitation à participer et tu es un excellent soldat...
- Attends, Dornia c'est pas là qu'il bosse l'autre connard qui a tué Sam ?
- Lé...
- Tu veux que j'aille bosser dans la ville de ce fumier ? C'est mort. Je le vois, je le tue.
- Léandre, essaie de mettre de côté ta rancune pour quelques temps, d'accord ? C'est temporaire.
- Alors quoi, c'est à cause des corps, c'est ça ?
- C'est une sorte de mise à pied, oui... Certains maîtres se sont plaints de l'état dans lequel ils ont retrouvé leur esclave.
- Ils n'avaient qu'à pas les perdre, leurs putain d'esclave !
- Aller là-bas, ça fera redescendre la pression ici. On n'a vraiment pas besoin de ça avec ce qui se passe en ce moment et en plus, aux Etats Unis ils sont plus laxistes sur le traitement des esclaves.
- Je ne bosserai PAS avec Freeman, c'est clair ? Il m'adresse la parole, je le tue. Il respire devant moi, je le tue. Il bouge, je-
- Le tue, j'ai saisit. Tu acceptes ?
- T'es un emmerdeur. Je pars quand ?
- La semaine prochaine, le temps de boucler tes dossiers ici.
- Tsss... J'ai droit à un câlin d'encouragement ?

Histoire


J'aimais ma mère. Vraiment. J'étais son premier garçon, son premier enfant eu avec le premier homme qu'elle a aimé. Elle était jeune, ma mère, quand elle m'a eu. Elle avait quoi, 15 ? 16 ans ? Une gamine, encore. Oh mon père n'était pas plus vieux mais bien moins amoureux. On n'est pas amoureux quand on a 15 ans, on est trop con pour ça. Elle s'appelait Azilys, ma mère. Azilys De La Cour, c'était une noble, vous me croyez pas ? Une noble française qui avait perdu ses droits, ses terres, ses prérogatives à cause de moi. Comtesse Azilys Elizabeth Rose Eleanor De La Cour, plus précisément. Ils n'ont pas réussi à la faire changer de nom, et elle me l'a transmis. Elle m'a élevé comme un vrai gentleman dans une petite bourgade de Strasbourg, j'apprenais à faire des révérences, à danser la valse, à tenir la porte aux vieilles dames. Lorsque les gamins du quartier se rejoignaient pour aller jouer au foot ou casser les voitures moi je faisais des entre-chats et un-deux-trois et un-deux-trois et un-deux-trois. Plus haut la main, on ne touche pas le faux-cul de la cavalière. Merde, maman, les filles ne portent plus de faux-culs de nos jours. Elles portent des jeans, des blousons de cuir, crachent par terre après avoir reniflé un bon mollard et jouent au billard parce qu'elles aiment faire comprendre aux mecs alentours qu'elles savent mieux s'occuper d'une queue. C'est une fois arrivé à la fac que j'ai compris que connaître les danses de salon, c'est quand même la classe. J'en ai emballé des filles comme ça, avec mes petites lunettes sur le nez et mon beau costume à nœud papillon.

Non en vrai ça ne m'a jamais intéressé, les filles. Quand j'ai eu 22 ans je me suis retrouvé dans un bar trans, c'était sympa. Tout le monde de toute façon me prenait pour un homo depuis mes dix ans alors sur le coup je me suis dit pourquoi pas ? Bon, je vous avoue que ma première fois dans des chiottes c'était vraiment pas le pied. Ça m'a coupé l'envie de recommencer pendant un moment ! Ça a au moins eu le mérite de m'aider à me concentrer sur mes études. J'ai fait des études de Droit, au fait. Maman voulait que je devienne notaire, bon, pourquoi pas. Et puis un soir, remise des diplômes et je me fais casser la figure sévère par des mecs de mon quartier. Ces types je les avais vus grandir, se marrer, se battre, sortir de taule ou y aller, pleurer parce qu'ils avaient le cœur brisé... Je n'hésitais jamais à leur donner un peu d'argent quand ils venaient m'en demander, moi je bossais pour payer mes études mais pas eux. Ça leur demandait trop de boulot, trop d'effort, je sais pas vraiment mais le résultat est là.
- Désolé De La Cour, mais tu vois on a vraiment besoin de ce pognon. Sans rancune mec !

Oh non, sans rancune. Je suis pas rancunier. Je suis tellement pas rancunier qu'une fois sortit de l'hôpital je suis allé dans le quartier d'à côté, j'ai été voir le mec à la tête du clan rival et je lui ai offert mon cul en échange d'aller buter ces connards. Il a accepté, j'ai été son petit cul pendant trois longues années jusqu'à ce qu'il trouve mieux. Je n'entrerai pas dans les détails, il m'est arrivé de rentrer à l'appartement sans être vraiment fier de moi et de ce que j'avais pu faire cette nuit-là. Mais honnêtement ? Je n'avais aucun remord. Ces cons avaient pris mon absence de rancune dans la gueule avec les intérêts. Je crois... que c'est à ce moment que j'ai commencé à détester les gens. J'ai appris à mes dépends que la générosité, l'altruisme, ça n'existe pas. Les gens ne sont pas gentils avec vous par choix, mais uniquement par obligation. Ils veulent avoir la conscience tranquille, aller au Paradis, ce genre de connerie. Mais jamais vous ne rencontrerez quelqu'un qui s'inquiète pour vous juste parce qu'il s'inquiète réellement pour vous. La vie c'est pas un film, et un Disney encore moins.

Après ça, tout s'est barré en couille. Maman avait passé son temps à m'élever en m'expliquant que je ne devais pas en vouloir à mon père, ni à sa famille, qu'il fallait les comprendre et blablabla. Elle avait toujours énormément d'arguments pour prendre la défense de ces connards et vous voulez savoir la meilleure ? Ça ne lui a pas sauvé la vie. Quand cet enfoiré au volant de son poids-lourd trop occupé à téléphoner a remonté la rue en sens interdit parce qu'il n'avait pas vu le panneau et qu'il a percuté maman avant de tenter de se barrer comme un voleur, ça ne lui a pas sauvé la vie de me demander de pardonner. Quand je suis allé la voir tous les jours à l'hôpital, ça ne l'a pas aidée à guérir. Quand deux ans plus tard les médecins m'ont dit qu'il était temps d'arrêter, que son cerveau était mort et qu'elle n'en avait rien à foutre de ce que je pouvais lui raconter de mes journées parce qu'elle entendait que dalle, ses belles paroles n'ont pas empêché les médecins de la débrancher. Sa gentillesse, sa bonté, son altruisme, sa générosité, sa compassion, rien de tout ça ne l'a sauvée. Alors j'ai arrêté de chercher des excuses. Et j'ai cessé de pardonner.

A 25 ans, j'arrête enfin d'être le petit cul de Jean François, Jeff pour les intimes. Et ça fait un an que maman est morte. Je suis devenu notaire, j'ai mon petit cabinet et je suis très efficace dans mon job. Mes collègues disent que je suis insensible, je ne crois pas. Je crois au contraire que je ressens bien la tristesse de ces gens, leur colère quand je leur rappelle qu'ils doivent payer et que je leur envoie des huissiers. Je comprends, mais eh, qu'est-ce que j'en ai à battre, sincèrement ? Ce n'est pas eux qui paient des impôts, qui paient mon loyer, ma voiture, mes fringues. On ne joue pas avec l'argent quand on ne peut pas assurer et franchement, leur prendre leur fric, ça ne me dérangeait pas du tout. S'il le fallait j'allais le récupérer moi-même, ça ne me posait pas de problème. Avec les études que j'avais faites je connaissais la Loi, donc je savais comment l'enfreindre. Comme dit l'adage, le meilleur flic c'est le voleur. Et puisqu'on parle de flics...

J'ai finit par aller récupérer de l'argent à la personne qu'il ne fallait pas. Je me musclais tous les soirs, même en journée grâce à la barre de tractions installée au-dessus de ma porte de toilettes, donc j'étais en bonne condition physique pour un trentenaire. Sauf qu'en face, les types qui m'attendaient étaient douze. Sans déconner. Et ils n'étaient vraiment pas contents de me devoir de l'argent. Je me suis réveillé quelques mois plus tard j'avais perdu mon job, mon cabinet avait brûlé, ma voiture était désossée quelque part au Mexique et on m'annonçait que j'avais un cancer des poumons. Les deux à la fois tant qu'à faire ! Soyons fous. Il faut dire que je ne lésinais pas sur la clope depuis la mort de maman. En sortant de l'hôpital j'avais l'impression d'être revenu au début de ma vie sauf que là, maman n'y était pas.

Mon premier réflexe a été de retrouver mes frères et sœurs quand j'ai appris que mon père s'était reproduit ailleurs. Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être me rassurer un peu ? Me dire que je n'étais pas seul au monde ? Mon géniteur a été surpris de me voir, il n'était pas vraiment enthousiaste donc je ne me suis pas attardé. Quand ta sœur met la main dans ton pantalon pour vérifier la taille du paquet tu comprends vite qu'elle ne considère pas avoir un lien de parenté avec toi. Ça ne me manque pas, nous ne nous ressemblions pas tant que ça et puis soyons honnête, la famille c'est juste une forme comme une autre d'égoïsme. Qu'est-ce que ça apporte dans la vie ? Du malheur, j'en avais fait les frais.

J'ai commencé une chimiothérapie à 35 ans, en 2015. Ce qui m'a poussé à la faire est le fait que j'étais devenu une loque. Je crachais mes poumons à chaque pas, même les cigarettes me donnaient des nausées et je faisais peine à voir. Ça ne me faisait pas peur de mourir, j'avais expérimenté mais j'aurais préféré choisir ma mort quoi. Et puis 35 ans, franchement, c'est quand même tôt non ? Bref, aller simple en cure, interdiction de sortir. Ma vie n'était déjà pas terrible, mais alors là elle est devenue pire. C'est à se demander ce que je foutais là. J'y suis resté cinq ans, putain. Cinq ans, jusqu'à ce que les médecins me disent qu'avoir planqué des clopes sous mon oreiller n'avait pas aidé à me soigner et qu'ils ne pouvaient plus rien faire pour moi. J'ai arrêté les frais, je suis rentré à l'hôtel et j'y suis resté. Je n'ai absolument rien fait durant deux ans, si ce n'est donner un coup de main aux employés les mois où j'avais du mal à payer ma chambre. On s'était arrangé, c'était cool. Et puis je l'ai rencontré.

J'avais 42 ans, on était en 2022. J'étais comme à mon habitude en train de cracher mes poumons sur le balcon attenant à ma chambre quand le type qui logeait à côté est sortit à son tour. Il m'a regardé, je l'ai regardé, aucun de nous ne parlait mais j'étais... Je ne sais pas comment le dire. Intrigué, attiré peut-être aussi. Il a finit par rentrer dans sa chambre, moi je suis resté sur le balcon pour continuer de fumer entre deux morceaux de poumons qui s'envolaient, et au bout de quelques minutes j'ai sentit quelqu'un dans mon dos. Je ne sais pas comment il a fait pour entrer dans ma chambre, et pourtant il était là, collé contre moi, ses mains sur mes hanches, me dominant d'une bonne tête. J'ai sentit son érection contre mes fesses, sa main glisser sur ma gorge, incliner ma tête vers l'arrière et... franchement, il était sexy et moi sur le point de crever donc j'allais certainement pas lutter. J'ai ouvert la bouche quand ses doigts s'y sont présentés, je les ai sucés quelques secondes avant qu'il ne me retourne contre la rambarde pour m'y asseoir. Là encore, on est dans la vraie vie et pas dans un film. J'ai croisé son regard, et tout est devenu noir. Il m'a raconté le lendemain qu'il m'a pris d'un coup, comme ça, sans préparation et qu'il m'a fait l'amour sur cette putain de rambarde de balcon donnant sur la rue. Il m'avait hypnotisé pour que je ne conteste pas et que je ne ressente pas la douleur, pour que je prenne mon pied parce que moi, pathétique humain, je n'aurais pas pu encaisser un vieux vampire. Oh je ne l'ai pas cru, évidemment, sauf quand il s'est mis à faire des trucs bizarres en plus de m'interroger sur ce dont je pouvais me rappeler de la soirée. Rien, en fait. La seule chose que je sentais en plus d'un mal de reins épouvantable, c'était l'air pur. Je réalisais que je parvenais à prendre de grandes bouffées d'oxygène sans y trouver le goût de mon sang. J'arrivais à respirer, merde ! Je ne l'avais pas fait depuis plusieurs années et je lui ai demandé ce qui s'était passé. Georges, il s'appelle. Georges Wendling, il est Leader de Strasbourg, ça veut dire qu'il est le chef du Conseil qui dirige la ville. Une sorte de maire, de ce qu'il m'appris une fois la guerre terminée et nos retrouvailles célébrées dignement. Et ce fameux Georges qui m'apprenait être un vampire avait décidé de m'offrir le droit de respirer une dernière fois avant de mourir. Quel enfoiré ce type...

Il m'a laissé mener ma vie comme je l'entendais, contrairement à ce à quoi je m'attendais. Vivant dans l'ombre j'ai rapidement pris un petit boulot comme gardien de nuit, ça m'allait très bien. Pas de prise de tête, je bossais seul, un visiteur indésirable arrivait je pouvais le tabasser sans crainte, le pied. Quand la guerre est arrivée, évidemment que j'y ai pris part. Je butais des gens par-ci par-là, je peux dire que j'ai forgé le corps que j'ai aujourd'hui durant cette fameuse guerre et il me plaît bien. Après ça j'ai intégré l'école de milice quand j'ai eu l'âge, j'ai été sélectionné parmi tant d'autres pour entrer dans la section Anti Libres et sans vouloir me vanter je fais du super bon boulot. Le temps a passé, j'ai fait ma place tout comme Georges a fait sa vie, me larguant pour un petit cul américain. Samuel, il s'appelait. Un brave mec, j'étais témoin de Georges au mariage, je me rappelle qu'on avait passé un bon moment. Son bonheur n'a hélas pas duré, je le voyais quelques mois plus tard débarquer chez moi en larmes pour m'annoncer qu'il était veuf. J'en gardais une boule d'amertume au fond de la gorge. Si je tiens l'enfoiré qui a fait ça... Je peux dire aisément que je n'ai que Georges dans la vie, et qu'il n'avait que Sam. Maintenant il n'y avait plus que nous et le connard quelque part qui nous avait pris Sam. Ma vengeance serait terrible.

Ne soyez pas surpris de savoir que je n'ai pas défendu les humains. Pourquoi l'aurais-je fait ? Allons, cessez d'être hypocrites au moins deux minutes ! Les vampires sont des enfoirés, et à la base, que sont les vampires ? Des humains, et ouais ! Donc si tu ne veux pas de vampires cons, tue les humains. C'est évident, non ? Quand un arbre commence à pourrir on l'arrache à la racine, on ne se contente pas de retirer les fruits. Non, je n'aime pas davantage les vampires que les humains. Je dirais même que je déteste encore plus les humains maintenant qu'avant. Si les humains avaient tous été élevés par maman, on n'en serait pas là aujourd'hui et les vampires ne seraient pas tous des gros cons. La situation actuelle des humains, ils l'ont méritée. Ils ont des intérêts à payer, et moi je suis le mec chargé de les récupérer.

Derrière l'ordinateur


Comment as-tu découvert le forum ? Mystère !
Es-tu un DC ? De qui ? Markus, Jess et compagnie
Age : 32
As-tu lu le règlement ? Validé!
Léandre De La Cour
Léandre De La Cour
Vampires Intermédiaires
Race : Vampire
Age : 382 ans
Statut : Habitant
Métier : Propriétaire d'un bar tabac salon de thé maroquinerie
Don particulier : Poésie, slam
Créateur : Georges Wendling, décédé
Amour(s) : Seth et Rex
Âme & Légende : Le milicien & L'homme.
Dim 5 Juil 2020 - 20:12
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Félicitations!

   
Un fort caractère que voilà, et bien, il ne vaut mieux pas être l'objet de sa rancune, va faire des étincelles cher Lieutenant Anti-Libre mais attention à qui tu t'attaques  Léandre De La Cour, Lieutenant Section Anti Libres 974483246  Léandre De La Cour, Lieutenant Section Anti Libres 1208725972

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Gif : Léandre De La Cour, Lieutenant Section Anti Libres Giphy
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Amour(s) : Thé ! **
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Dim 5 Juil 2020 - 22:25
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