Yubeï - Hybride paon [terminée] 1zey
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Yubeï - Hybride paon [terminée]
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Achille Evans

Yubeï

Citation

Surnom


Il voit cela d’un très mauvais œil.

Origine


Japon

Race


Hybride paon albinos

Âge


28 ans

Naissance


21 mars 2330

Groupe


Esclave

Statut


/

Métier


Hybride de salon

Sexualité


Ambivalent

Avatar


Lord Shen, humain, de Kung-Fu Panda (de Feichaizi)

Apparence


Signes Particuliers:  Albinos, une queue de magnifiques plumes partant du bas du creux de ses reins et glissant derrière lui, d’une longueur de prés de 1,5 m. Un tatouage de fleurs de cerisiers dans son dos. Des marques de sévices à l’intérieur des cuisses.

Quelques notes de shamisen, et une silhouette se dessinait derrière le paravent transparent. Une ombre de taille normale, avoisinant les 1m75, enveloppée dans une tenue ample. Un éventail était ouvert d’un geste délicat mais sûr et enfin, l’inconnu contournait le paravent pour se montrer. De nouvelles notes, ses bras levés cachant encore son visage, sa seconde main ouvrait un second éventail. Tout de blanc et rouge. Que ce soit son kimono ou les éventails, éventails qui s’écartaient et révélaient alors le visage du danseur. Un albinos. La première pensée en le voyant était de le trouver beau, raffiné. Mais très vite n’importe qui pouvait s’apercevoir qu’il était une beauté froide. Des cheveux aussi blancs que la neige, ils étaient longs, épais et soyeux, deux longues mèches pendant de part et d’ autre de son visage, le reste de la chevelure retenue en un chignon parfait. Sa peau était tout aussi pâle, une vraie porcelaine, sans imperfection. L’apparition était captivante, semblant sorti tout droit d’un autre monde. Son visage n’avait rien de grossier, long et délicat, tel celui d’une poupée. Ses lèvres étaient pâles mais généreuses et bien dessinées. Là, il n’y avait mis aucun maquillage, les laissant au naturel. Ses cils et sourcils étaient tout aussi blancs que ses cheveux. Ses yeux vous ensorcelaient dès le premier contact, bridés sans exagération et sous les longs cils épais se trouvaient des rubis. Lumineux, une couleur chaude, chatoyante, mais pourtant, ce qu’ils dégageaient étaient froideur et dignité.

Fluidité, grâce, ses mouvements étaient contrôlés à la perfection alors qu’il dansait, ses expressions aussi, sachant où et comment arrêter son regard, se figer en un bref instant dans une posture. Et là, en se tournant sur le côté, se révéla une longue traîne derrière lui, provenant de sous le kimono. Il s’agissait en fait de longues plumes blanches ornées de motifs rouges et noirs, le bel albinos se révélant être un hybride, un paon, possédant la queue caractéristique de cet animal, naissant au-dessus du creux de ses reins et s’étendant derrière lui sur 1m50. Et l’esclave finit sa danse en tournant sur lui-même déployant alors fièrement cette queue de plumes faisant une magnifique roue. Une légère révérence, fin de la musique et il s’éclipsa avec élégance dans la pièce à l’arrière.

Yubeï, c’était là son nom. Et satisfait de sa danse devant les invités, il pouvait maintenant se mettre plus à l’aise. Il retira les divers bijoux ornant son chignon, délaça le kimono pour laisser le tissu en soie glisser le long de ses épaules. Son corps était fidèle à ce que son attitude et son visage prédisait, fin, délicat, il donnait une impression de fragilité mais pourtant, dans sa façon de se tenir, il y avait une fierté, une certaine noblesse. Et là, dans son dos, un tatouage, des fleurs de cerisiers avec leur branchage, une partie partant du bas du dos à gauche pour remonter rejoindre l’autre partie descendant du haut du dos à droite, en diagonale, noir et rouge, se mariant fort bien avec sa peau de porcelaine. Quelques couches de vêtements et le voilà totalement nu, se tenant bien droit, la cambrure de ses reins cachée quelque peu par sa queue de paon, il était aussi bien agréable à voir ainsi. Mais ce corps portait des traces de son dernier maître, à qui pouvait avoir l’occasion d’apercevoir l’intérieur de ses cuisses, comprenant les cicatrices de brûlures faites à l’aide de cierges.

Optant pour une tenue occidentale plus passe partout, laissant ses cheveux lâches tombés dans son dos, l’hybride restait des plus atypiques, albinos et cette queue de plume qui ressortait dans son dos, ne pouvant du coup ne porter que des pantalons vraiment taille basses. Ou alors des vêtements faits sur mesure créant l’espace pour la passer et éviter de la garder coincée en dessous du tissu. Ah et forcément, il lui arrivait de perdre quelques plumes, facile de le suivre alors de le suivre à la trace.

Personnalité


Yubeï porte bien son nom, il veut être la grâce incarnée, et cela se ressent dans ses manières distinguées, toujours à avoir un comportement non seulement irréprochable mais respectueux. Il désire aussi être respecté mais cela est difficile souvent avec sa condition d’esclave. Il œuvre malgré tout pour cela. Fier mais sans que cela ne soit dans l’exagération. Il peut cependant se montrer susceptible quand on vient trop le chercher ou nuire à son image. Ce qui arrive assez souvent dès qu’on fait preuve d’un non savoir-vivre et qu’on le ridiculise d’une quelconque façon, ou encore qu’on veuille le toucher sans son autorisation et pire, lui piquer des plumes. Pour réussir à s’entendre correctement avec lui, il est préférable de se montrer des plus polis et courtois. Aimer les arts et la beauté aident grandement aussi.  Bien des arts font partis de sa vie, au Japon, il en était même une lui-même. Perfectionniste dans l’âme, l’albinos ne supporte pas l’à peu prés. Il veut tout bien faire, il veut être méritant. Il veut aussi souvent être le meilleur. Ou en tout cas parmi les meilleurs. Etre bon dernier le rendrait de forte mauvaise humeur, il est évident alors qu’il est très mauvais perdant.

Oui, Yubeï ne paraît pas facile à vivre et à côtoyer présenté ainsi mais il est en réalité introverti, il ne fait pas explosion de sa mauvaise humeur, et ne se met pas en colère sans aucune bonne raison de le faire ouvertement, pour le reste, il garde énormément pour lui. Il est vrai qu’ainsi il peut paraître peu franc, mais en réalité, il ne ment qu’en dernier recours pour sauver les apparences, pour sa dignité, sinon, il a juste la fâcheuse tendance de taire beaucoup de choses. Ce n’est pas qu’il n’est pas bavard, il sait bien faire la discussion, il a fort bien appris au centre de dressage, simplement qu’il garde toujours une distance, une sécurité, s’impliquant en réalité que peu personnellement. Beaucoup de façades. Ce qui s’harmonise bien avec la froideur dont il fait preuve. C’est inné chez lui, et encore plus avec ce qu’il a pu vivre dernièrement. Il donne l’impression d’être intouchable, indifférent, il est difficile de deviner ce qu’il peut penser, affichant souvent une expression neutre ou même gardant un visage de glace. L’approcher n’est pas évident, le connaître davantage.

Cependant, l’albinos n’est pas indifférent au sort des autres. Il n’aime pas les injustices, il n’aime pas voir la souffrance. Il n’en est pas non plus à vouloir jouer les héros, il est plus celui qui vient soutenir à sa façon, ou soigner les blessures du mieux qu’il peut, par la présence ou les mots. Il est plutôt intelligent aussi, clairvoyant, des plus sérieux pour être une personne à qui on peut faire confiance sans craindre qu’il ne fasse n’importe quoi ou échoue facilement. Il n’aime pas tout ce qui s’attache à la trahison, on peut dire qu’il tient à rester loyal, des plus droits avec ses propres principes. Il ne s’accorde aucun écart. Et il ne tournerait le dos à une personne que si cette dernière le faisait en premier. Des plus sérieux, trop même, il est fort rare de le voir rire, ça a du arriver à vrai dire qu’une ou deux fois, quand il était plus jeune. Au mieux, il se contente souvent de sourire, parfois il est vrai quelque peu forcé quand il faut ne pas vexé un vampire ou un maître qui vient de faire une plaisanterie.

Yubeï ne manque pas de paraître encore plus intouchable en se révélant fort peu tactile. Il n’apprécie pas vraiment le contact, surtout quand il n’y a aucune nécessité et qu’il est si facile de pouvoir s’en passer. Frigide ? Plutôt oui ! La tête prime sur le corps avec lui. Pour espérer avoir des réactions positives de sa part, il faut d’abord réussir à faire fondre la grosse couche de glace dont il s’entoure. Un inconnu qui ose venir balader ses mains sur lui aurait droit à un albinos totalement indifférent, sans la moindre réaction. Après tout, cela lui convient fort bien, il est un esclave voué plus à distraire de ses chants, danse ou conversations, et non à satisfaire au lit. Il sait cependant que son avis compte peu, il l’a expérimenté. Ses blessures ? Il ne les montre pas, par fierté, et il n’est pas du tout du genre à demander de l’aide. Il veut aider les autres, leur être utile quand il le désire, mais il ne cherche jamais quoique ce soit de lui-même des autres. Il ne veut pas dépendre de qui que ce soit, déjà que sa condition d’esclave l’amène à être lié à un maître. Il est de ces personnes qui veulent se débrouiller seule, au risque de finir par se faire bien plus de mal elle-même.

Histoire


Les cris du jeune bébé hybride envahirent la chambre du centre de reproduction où il venait de voir le jour en ce 21 mars 2330. Le jour du printemps. Mais il y avait une froideur hivernale qui régnait dans la pièce. L’accouchement s’était mal passé. L’enfant se présentait par le siège, la mère était éreintée, même si ce n’était pas son premier enfant. Loin de là. Mais la vie en centre de  reproduction l’avait fatiguée physiquement, elle savait au vu de son âge que ce serait sûrement son dernier. Et elle n’avait pas eu tort, bien que ce ne soit pas par la venue de sa ménopause, mais du fait que la mort l’emporta en échange d’une dernière vie offerte à ce monde. Et quelle vie ! L’enfant était en bonne santé et surtout, le plus important, il était une magnifique réussite à première vue en hybridation. Un joli petit albinos, un paon, avec de jolis petites plumes blanches et rouges en une petite queue encore timide au bas de ses reins. Il était le petit dernier d’une lignée choisie avec soin pour les plus beaux hybrides paons. Le résultat de la recherche d’un esclave hybride de qualité, de luxe comme s’était amusé à le dire le vampire en blouse blanche qui l’emporta alors dans une autre chambre. Ici, ce centre de reproduction s’était spécialisé dans la beauté de leurs esclaves hybrides, spécifiquement les paons et aussi les pandas. Une reproduction naturelle de préférence. Ce qui avait été le cas pour donner vie au jeune petit paon, bien que celui-ci ne connut jamais ses deux parents.

Yubeï, ce fut le nom qui lui avait été donné. Inspiré du mot japonais pour la grâce. C’était ce qu’il était censé être, ce qu’on attendait de lui, autant qu’il en porte le nom. Il passa ses six premières années avec une autre femelle hybride paon qui avait été sa nourrice, sa mère adoptive. Il n’était pas de son sang cependant, pas sa chair, et elle le regrettait en le voyant grandir si bien, se démarquant si vite de ses propres enfants. Yubeï s’entendait bien avec eux mais ce n’était pas forcément réciproque quand il se montrait trop hautain. Aussi jeune soit-il, il pouvait bien remarquer le regard admiratif de leur mère sur lui, ou encore des vampires qui ne manquaient pas de surveiller régulièrement son état physique et participait tout autant à son développement. Il aimait les regards attirés sur lui tout jeune, il aimait avoir l’attention, et par dessus tout, il aimait réussir à la perfection ce qu’on attendait de lui. Les jeux n’en étaient pas vraiment pour lui, mauvais perdant. Oh il ne pleurait pas quand il n’était pas celui gagnant ou le meilleur, il ne râlait pas non, il avait l’art de lancer des regards mécontents, ou de s’isoler avec un air digne des plus naturels. Et ce même quand cet hybride panda, le seul de sa même tranche d’âge, venait le chercher et l’embêter. Un ami d’enfance dont il appréciait en réalité la présence, à ne pas le jalouser et juste vouloir s’amuser avec lui. Et pourtant il n’en montra quasiment rien. Toujours à finir par le renvoyer balader pour garder sa superbe, sauf quand Eiki finissait par se tenir tranquille à ses côtés.

Une vie paisible et douillette qui n’était qu’apparence, car Yubëi avait vite compris qu’il ne pouvait pas en faire qu’à sa tête, l’obéissance était de rigueur. Heureusement, il avait à coeur de répondre aux attentes très tôt, il voulait plaire, rendant sourire à tout compliment, et petites attentions aussi supplémentaires. Passé ses 6 ans, ce fut la séparation, et s’il était attristé et effrayé, il n’en montra rien, quittant à la fois sa mère adoptive mais aussi son petit compagnon panda dont les facéties lui manquèrent rapidement au centre de dressage auquel il fut envoyé. Les débuts furent difficiles, là où il se sentait choyé, privilégié, il n’en fut rien et il devait faire ses preuves. Son caractère s’endurcit par conséquence, il était hors de question de se laisser faire, il avait sa fierté et il voulait apprendre et réussir en tout. Il fut alors un élève assidu, impliqué, mais se montrant distant, de plus en plus difficile à approcher ou cerner. Les connaissances de base ne lui posaient pas de problème, et il avait droit aussi à des cours particuliers. Danse, chant et instrument. Il était Yubëi, un hybride paon, voué à offrir à ses futurs maîtres tous les charmes d’une geisha, vestige du raffinement et de la culture japonaise. Et ce n’était absolument pas pour lui déplaire. Il s’épanouissait bien plus dans ces pratiques d’art, rigoureuses, avec des éducateurs exigeants, ne manquant pas de rentrer le soir au dortoir fort endolori ou éreinté mentalement des remarques insatisfaites, qu’il était encore loin d’atteindre la perfection. Non, plus ses trois éducateurs étaient exigeants, plus il était ravi et les appréciait, s’ouvrant peu à peu à eux.

Pour les autres, Yubeï resta tout le temps une énigme, il était un bon élève, bien qu’ayant peut-être plus de mal pour ce qui était tâche ménagère, cuisine, trouvant cela bien plus ingrat. Sans parler de l’éducation à la sexualité. Ce n’était pas de la gêne, juste qu’il était repoussé à l’idée de ce que pourrait exiger un futur maître de lui. Il aimait plaire, être regardé mais il n’en était pas de même que de devoir offrir son corps au bon plaisir d’autres. Rien que l’idée de mains se perdant sur lui plus que ce que voudrait la bienséance l’horripilait. Que dire aussi de ses camarades, il n’était pas non plus à s’ouvrir à eux, sauf ceux qui s’intéressaient tout comme lui aux arts et à la beauté des choses. Et encore, pas de réel ami, il restait toujours intouchable d’une certaine manière. Pourtant, il n’était pas à détester ceux qui subissaient ce même apprentissage à être un futur bon petit esclave, il ne refusait jamais d’apporter son aide, bien que souvent ses propres élans à vouloir conseiller étaient mal interprétés. Mais sous la surveillance étroite des vampires, il n’eut jamais à craindre quoique ce soit de ceux le jalousant ou de ceux n’appréciant l’aura hautaine qu’il dégageait même en voulant se montrer plutôt amical.

Le jeune paon, âgé de ses 16 ans, laissa derrière lui le centre de dressage, sans regretter qui que ce soit si ce n’était l’éducateur de danse qui l’avait ravi en poussant ses limites, à le gratifier du compliment qu’il était sa plus grande fierté à ce jour parmi ses élèves suite à une représentation de danse emprunte de poésie plus que réussie. Il fut accueilli alors dans la boutique que tenait une bonne connaissance du responsable du centre de reproduction où il avait vu le jour. C’était convenu depuis sa naissance qu’il rejoindrait ses esclaves à vendre, tous se devant d’être des petits bijoux et qu’il proposait à des prix exorbitants. L’albinos compléta ainsi sa collection, un joyau parmi d’autres, présenté comme une ravissante poupée à la douce voix chantante, des doigts de fées courant sur son shamisen ou encore sur une harpe, et aux danses raffinées.  Docile et sachant fort bien se tenir. C’était ainsi qu’on le décrivait à ceux qui pouvaient être intéressés. Mais il était une beauté froide, un peu trop peut-être pour certains, mais d’autant plus intriguant pour d’autres. Yubeï ne resta guère longtemps de ce magasin. Il s’en rappelait encore, de celui qui avait été son premier maître. Un membre du conseil japonais. Avoir attiré son attention était un honneur mais le jeune hybride ne pouvait s’empêcher d’avoir une froide méfiance et d’appréhender ce qui l’attendait.

La première fois que Yubeï rencontra Daisuke, il était resté de marbre, silencieux, à le regarder tout autant qu’il le faisait. Aucun échange de mot. Il avait été surpris quand il était revenu pour devenir son maître. Il n’avait de toute façon pas son mot à dire. Le voilà qui le suivit jusque dans une belle demeure alliant architecture moderne et quelques rappels du charme ancien japonais. Il y avait un autre esclave, plus âgé, plus imposant, un ancien esclave de combat que Daisuke avait pris sous son aile, lui octroyant une sorte de retraite. Un peu bourru mais attentionné, trop même. Yubeï le suspecte encore d’avoir toujours vu en lui qu’un être aussi fragile du cristal. Le fait aussi qu’il n’ait été assigné qu’à des tâches ménagères peu exigeantes physiquement devait avoir joué son rôle dedans. Il était là pour le plaisir des yeux de leur maître, pour lui offrir une compagnie que ce soit en dansant ou en jouant de la musique pour lui. Lui ou ses invités. Un membre du conseil avait une vie mondaine importante. Et le jeune paon était clairement une jolie perle qu’il souhaitait afficher à la vue de tous, un faire-valoir raffiné. A sa demande, l’albinos fut marqué à vie, d’un tatouage dans le dos, sa peau était devenue elle aussi une œuvre d’art sur laquelle on pouvait peindre. Réticent mais n’osant pas tenir tête à son maître, il s’était allongé sur la table du tatoueur bien réputé à qui Daisuke avait fait appel. Il ne savait pas ce qui allait lui être fait, il craignait que sa peau délicate ne puisse supporter d’être ainsi marquée, mais il garda tout cela pour lui. Une longue séance, douloureuse par moment, essayant de rendre ses plaintes les plus discrètes possibles et il put voir le résultat à l’aide d’un miroir. Sa peau de porcelaine était encore rouge vive par endroit mais déjà le résultat était magnifique. Des branchages et des fleurs de cerisiers rouges. Il était toujours de rouge et de blanc.

Couleurs fétiches pour l’albinos qui portait un sublime kimono blanc comme neige avec juste quelques arabesques rouges sur la bordure du col et des manches. C’était une de ces soirées aux invités importants à la demeure de son maître. Et il s’avançait vers l’espace libre entre les tables de la grande salle de réception. Ses plumes longues, blanches et rouges, dépassaient sous sa tenue, quelques unes qu’il avait perdues, des petites, ornant le chignon raffiné. La musique s’éleva et il se mit en mouvement, lentement, en douceur. Son corps récitait dans ses gestes la mélancolie poétique de la mélodie, les regards tous posés sur lui. Il en eut un qui le dérangea, lui faisant avoir un frisson dans le dos. Homare, un vampire haut placé, qui s’était rapproché de son maître, et bien, il lui inspirait une crainte qui ne fit que grandir quand ce dernier, devenu amant de Daisuke s’installa chez lui. Jamais il n’avait eu à se plaindre de son maître durant la dizaine d’années passées avec lui, ce dernier n’avait jamais cherché à le toucher ou à exiger de lui qu’il lui donne son corps. Homare était différent, si différent. Ses esclaves le suivirent et qu’elle ne fut pas la surprise pour Yubeï de retrouver Eiki qui était au service de l’amant de son maître. Ce cher panda qui était tout petit adorable et plein de joie de vivre, le voilà qui était effacé, craintif. Homare maltraitait ses esclaves, mais avec discrétion, et tant que Daisuke était là, il n’osait pas lever la main sur les siens, dont l’albinos. Mais sa nature était là, son ambition aussi. Si l’un des vampires était vraiment sous le charme et épris de l’autre, ce dernier était bien plus faux et referma le piège de ses machinations sur le membre du conseil.

Ils s’infiltrèrent dans la demeure de son Maître en pleine nuit, Yubeï ne manquant pas d’être réveillé par le bruit, se levant pour alors voir ces silhouettes telles des ombres avancer dans le jardin. Et qui leur avait ouvert ? Eiki. Sous les ordres d’Homare. Fausses accusations, arrestation, trahison… En un instant, tout s’effondrait, en une seule nuit. Qu’allait donc devenir le jeune paon ou le vieux hybride de combat ? Yubeï avait un mauvais pressentiment, il ne désirait nullement se retrouver au service d’Homare. Pourtant, il surprit une discussion entre ce dernier et Eiki, une promesse faite au panda de le garder avec eux. Pour le protéger ? Son ami d’enfance qui lui parlait si peu depuis qu’ils s’étaient retrouvés tenait encore à lui ? Cela devrait le rassurer. Mais le vampire avait montré qu’il n’était pas une personne de confiance. Nouvelle trahison, le lendemain soir de l’arrestation de Daisuke, l’albinos fut vendu directement à un des alliés d’Homare, le prix convenu pour son soutien pour prendre la place libérée au conseil, sans histoire à l'aide d'un de ses amis vendeurs et d'un contact dans la milice. Le regard furieux d’Eiki était encore ancré dans ses souvenirs alors qu’il était poussé dans la voiture de son nouveau maître. Furieux mais qui ne fit rien. Que pouvaient-ils faire de toute façon ? Ils étaient impuissants.

Impuissant, à ne plus pouvoir contenir les larmes coulant sur ses joues. Une nouvelle maison, plus citadine, plus contemporaine, et une première nuit traumatisante. Son nouveau maître pensait que Daisuke avait pour habitude de profiter du corps de l’albinos pour en faire alors de même sans la moindre délicatesse. Une première expérience ne manquant pas de le dégoûter davantage du contact intime entre deux corps. Izaya n’avait rien à voir avec Daisuke. Il buvait son sang sans se soucier de son état de faiblesse ensuite, il ne le ménageait pas dans les tâches à faire et dans tout cela, Yubeï devait veiller à rester impeccable, toujours dans sa superbe et en état quand il voulait l’afficher à ses côtés dans ses sorties ou ses soirées. Ses mains devenaient moins douces, sa pâleur faisant un peu plus maladive, même quand il faisait la roue de sa belle queue de plumes, il n’affichait plus autant de fierté. Mais par contre l’albinos était devenu encore plus froid, se créant une carapace de glace, et peu à peu plus rien ne semblait pouvoir l’atteindre. Ce qui ne manquait pas d’agacer Izaya qui préférait le voir incapable de contenir ses émois, même si c’était détresse, peur et haine. De nouveaux jeux, le sang du vampire en effaçant les traces. Mais ses magouilles avec Homare n’étaient pas oubliées, et ses propres alliés trempant dans plusieurs trafics profitèrent de son absence pour lui voler son cher paon, suite à un retard de retour de faveurs de sa part.

Être esclave de vampires visant les hautes sphères de la société pouvait soit apporter sécurité, soit apporter des ennuis. Yubeï en connut bien les ennuis même si, à vrai dire, il n’était pas mécontent d’être arraché des griffes d’Homare, qui était parti en voyage sans prendre la peine de lui donner de suite son sang pour effacer les brûlures de sévices qu’il lui avait fait entre les cuisses. L’insécurité et l’incertitude de son avenir le troublaient mais il n’en montrait rien, se retrouvant mis avec d’autres esclaves pendant quelques jours. Servait-il d’otage pour obtenir quelque chose ? Il n’en savait rien. Mais au bout de quelques jours, l’albinos fut entraîné avec un petit nombre d’esclave sur un bateau en direction de l’Amérique. Abandonné par son second maître qui céda ses droits de propriété sur lui à un des ravisseurs, il redevint une marchandise, déposée dans un magasin d’esclave dans une ville nommée Dornia. Un pays étranger, d’autres coutumes, modes de vie, mais heureusement, il avait des notions d’anglais acquises surtout auprès de son premier maître Daisuke pour comprendre un minimum ce qui pouvait se dire autour de lui, même si son parler était emprunt d’un très fort accent japonais. D’apparence imperturbable, Yubeï attendait de voir ce que l’avenir lui réservait, clémence ou une continuité depuis cette nuit où Daisuke avait été arrêté.

Derrière l'ordinateur


Comment as-tu découvert le forum ?  En cherchant des pommes !
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Achille Evans
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Lun 12 Nov 2018 - 22:30
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Coucou et re-bienvenue !

Ta fiche est bien écrite et ton idée de personnage est intéressante et bien menée. Malgré tout, je ne peux pas te valider tout de suite. J'ai quelques petites questions avant parce que je ne suis pas sûr d'avoir bien compris ce que tu voulais dire.

Dans ton histoire, Homar fait tomber Daisuke et ensuite te récupère. Pourtant, quand la milice est venue arrêter ton maître, elle aurait dû te prendre pour te remettre en boutique. Du coup, je ne sais pas si tu veux dire qu'Homar t'a acheté directement en leur disant qu'il te voulait ou bien il est dans l'illégalité et t'a juste pris. Du coup, la milice se demandera où tu es passé alors que dans leur dossier, tu es à Daisuke :o

Ensuite, un peu dans le même registre, plus tard, tu passes d'Homar à un autre vampire (il te reprend tandis qu'Homar est en voyage pour se payer c'est ça ?) et tu es alors envoyé avec d'autres esclaves de ce dernier (je suppose ?) dans un bateau en direction de l'Amérique. Vu que l'homme t'a pris à Homar sans son consentement, j'en déduis que tu es au marché noir mais je te vois parler d'une boutique d'esclaves à Dornia, sachant que les boutiques vendent des esclaves légalement normalement. Serait-ce une boutique véreuse qui est affilié au marché noir et a fait de faux papiers etc pour rendre ton esclave légal et te vendre ou ? Du coup, je suis confus.

J'attends de mieux comprendre tout ça avec tes réponses et ensuite je pourrais te valider !
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Mar 13 Nov 2018 - 11:44
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Invité
Rebienvenue à toi, bon courage pour ta fiche ! Yubeï - Hybride paon [terminée] 974483246
Invité
Anonymous
Mar 13 Nov 2018 - 13:02
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Achille Evans
Alors j'ai apporté quelques précisions, pour l'arrestation avec Daisuke, Izaya a usé d'un ami vendeur et d'un contact de la milice pour organiser rapidement et d'avance la vente de Yubeï à Homare.

Pour ce qui est ensuite du cas d'Homare, j'ai ajouté aussi une précision, Yubeï a été enlevé, servant d'otage quelques jours, et Homare l'abandonne en cédant ses droits de propriétés aux ravisseurs qui envoie donc Yubeï en Amérique dans une des boutiques avec qui ils travaillent pour leur profit.

Voilà, j'espère que ce sera bon. ^^
Achille Evans
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Âme & Légende : Fiche
Mar 13 Nov 2018 - 13:09
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Fiche Validée!





Félicitations!




Merci de tes modifications et de tes réponses. C'est plus clair maintenant ^^ Tu es validé !

Avant de te lancer, tu dois:

- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!)

Puis une fois cela fait, tu peux:

- Faire une demande de maître ou d'esclaves Ici
- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici
- Faire une demande de RP Ici
- Créer ton carnet de bord Ici
- Demander un titre original au dessus de ta tête - Ici
- Nous rejoindre sur le Discord du forum -> https://discord.gg/xY2HnP2 !

Bon jeu!

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Mar 13 Nov 2018 - 20:13
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