Duncan Kennedy  [Terminé] 1zey
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Duncan Kennedy [Terminé]
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Duncan Kennedy

Duncan Kennedy

Surnom


Black Panther, Dudu par ses plus proches

Origine


Etats-Unis

Race


Vampire neutre

Âge


413 ans (il en paraît une bonne quarantaine)

Naissance


Né le 06 août 1945

Groupe


civil, armée, esclave.

Statut


résistant, marché noir, mère porteuse,... A préciser obligatoirement sur votre profil

Métier


PDG des Technologies New World

Sexualité


Dominant principalement.

Avatar


OC - Hidden Secrets de Valentina Remenar Deviantart

Apparence


Signes Particuliers:  Une barbe fort bien portée avec style et une cicatrice traversant sa joue gauche et passant tout proche du coin de son œil, coupant la régularité de son sourcil.

Duncan, c’est du charisme et de la présence. Il en impose dans son apparence et dans sa façon d’être. Il affiche une beauté virile et dégage quelque chose de sauvage, qui ne pourra jamais être emprisonné. Son côté aventurier certainement qui donne cette impression. Il a tout d’une panthère noire massive qui étend son pouvoir au sein de la jungle. Après tout, dans la loge franc-maçonnique dont il dépendait, on l’avait surnommé « Black Panther ». Surnom qui revient de temps en temps.

Brun, une chevelure d’ébène qui avait eu le temps de devenir légèrement grisonnante sur les mèches du devant, lui donnant le charme aussi de la maturité. Cette dernière est mi-longue, descendant à l’arrière jusqu’à la nuque et sur l’avant jusque sous son menton. Elle est épaisse et toujours bien soignée, tout comme la barbe qu’il porte à merveille. D’ébène et pas grisonnante, elle fait aussi sa fierté, il prend le temps qu’il faut pour en garder le dessin parfait, une barbe courte hollywoodian. Duncan aime y glisser ses doigts, il la grattouille souvent inconsciemment quand il se perd dans ses réflexions. Ses sourcils sont également épais, une forme de caractère qui ne manque pas de rendre dur son visage. Quand il ne sourit pas, le brun a vite fait d’être impressionnant et même effrayant si jamais ses traits se crispent en signe de mécontentement. Pourtant il peut dégager tant de chaleur en un sourire, séducteur ou amical ou encore paternel voire protecteur, ses lèvres s’élargissant sur une dentition parfaite, blanche, lèvres qui ont souvent quelques marques de gerçures quand il tarde un peu à s’abreuver, la tête ailleurs, mais qui sont pleines et d’un rosé sombre. Son nez amplifie son air sévère, un nez à la grecque qui ne lui déplaisait pas, être comparé à une de leurs statues de beau mâle musclé lui convenait. Ses yeux sont gris, rappelant la couleur de l’acier. Un homme d’acier, un homme fort, c’est tout lui. Et peu importe la cicatrice barrant verticalement le coin de son œil et joue gauche. Elle n’est pas signe de faiblesse mais qu’il a vécu des choses par le passé et qu’il est toujours là malgré tout.

Duncan est grand, il mesure 1m92, il n’est pas trapu ni une asperge, il se place au milieu. Il est évident quand on le voit nu qu’il n’est pas qu’un intellectuel, il a développé un physique bien entretenu, des muscles là où il faut, gagnés au fil de ses voyages et aventures. Un esprit sain dans un corps sain, même vampire, ça ne fait pas de mal de l’appliquer. Il se sait bien bâti et il l’affiche sans retenu, il est vrai qu’il peut manquer aussi un peu de pudeur quand on vient le déranger en privé. Il est un grand adepte du costume noir, mais sans cravate et la chemise souvent déboutonnée d’au moins deux boutons, classe et détendu à la fois. Au travail, il n’est pas rare cependant de le voir revêtir une blouse blanche par dessus quand il se rend aux différents laboratoires de recherche. Il a souvent une ceinture avec une arme à feu sur lui, souvent glissée dans son dos, une habitude et une précaution qu’il a pris depuis bien longtemps. Parfois, il choisit des tenues plus décontractées, plus sportives, surtout quand il fait un tour en pleine nature.

Duncan ne se sépare pas de trois choses, à savoir une bague en acier titane et en or avec les armoiries des franc-maçons à l’auriculaire gauche.  De même, il porte un cordon en soie noir autour de cou au bout duquel pend un pendentif en or avec l’oeil d’Horus entouré des symboles des constellationsdu zodiaque qui lui a été offert lors d’un voyage en Egypte. Pour finir, il porte une montre de sa création, un petit bijou technologique donnant heure, jour, mais aussi servant de mémo et d’agenda, reliée à son portable.

Oui, Duncan n’avait pas adoptél’apparence du scientifique coincé de laboratoire, mais plus celui du baroudeur chic et riche. Plus le connaître au-delà de son apparence pouvait apporter alors quelques surprises.

Personnalité


Par où commencer avec Duncan ? Son amour des connaissances et des expériences. Il est après tout de base un érudit. Fasciné par le ciel, par l’astronomie mais aussi par tout les mystères de la science. Il aime étudier, découvrir et créer avec ce qu’il a acquis. Passer du temps à lire, chercher des informations n’est pas un problème pour lui, tant qu’il obtient ce qu’il veut pour passer à la pratique. Les expériences en laboratoire, il adore ça. Et c’est un obstiné dans le genre, un échec ne l’arrête pas, surtout quand il sait que cela ne peut qu’être bénéfique au final pour la société. Il apprécie trouver quelqu’un avec qui discuter de savoir complexe, de théorie, mais également d’apprendre, enseigner. C’est à vrai dire un héritage bien plus important pour lui encore qu’un patrimoine ou de l’argent. Il reconnaît aussi qu’il y a bien des mystères scientifiques liés à l’antiquité et derrière les symboles de l’époque. Pour ce domaine, il est ouvert d’esprit et prêt à tout entendre, tous les points de vues, même s’il ne les partage pas forcément.

C’est un homme qui tient à avoir de l’influence, l’adolescent qui rêvait de voyage entre les étoiles en paix est bien loin derrière lui. Il dit qu’il a juste mûri et reconnu que le pouvoir avait son importance. Il dirige avec succès son entreprise, il lui a créé sa place à Dornia, lui a donné son importance et n’hésite pas à se mêler de son côté de politique et à échanger parfois avec le Conseil. Les magouilles, il connaît et en use au besoin. De sa vie d’humains, il avait eu de bons exemples dans la famille, et maintenant, il n’échappait pas à ce qui devait être évidence dans le sang. C’est ce qu’il aimait se dire parfois pour justifier certains de ses actes. Le jeu du pouvoir, il y participe, majoritairement dans l’ombre, en maniant bien les règles. Il ne fait pas de cadeau quand les enjeux sont importants, sévère et intransigeant quand il le faut. Chacun doit assumer ses erreurs, et lui aussi. Il l’a fait lui-même de façon douloureuse. Il reste à toujours donner en général une seconde chance, tant que l’on lui montre qu’on peut apprendre des erreurs. Sinon, il ne s’encombre pas, il doit avancer pour les autres, pas être ralenti.

On pourrait toujours le croire coincé derrière un bureau ou un laboratoire, toujours le nez dans des papiers et des calculs. Et bien pas du tout. Duncan est tout autant un homme du terrain, il aime être sur les deux plans, et regrette parfois il est vrai de ne pas se dédoubler pour pouvoir le faire en même temps. C’est un casse-cou, il prend des risques, certes, mais des risques calculés. L’adrénaline, il l’a toujours recherché et encore plus une fois devenu vampire. C’est un passionné de moto, de balades en terrain inconnu et de missions périlleuses dès qu’il peut pour son compte. Des sauvages ou des résistants réussiraient à voler une cargaison pour TNW, il préférerait intervenir lui-même, seul, ou au pire des cas, avec le soutien de la milice, mais à être dans le feu de l’action. Intrépide, mais pas inconscient ou imprudent, courageux mais pas sans-peur. Même dans ces situations là, il songe toujours à se servir de ses méninges.

Duncan est compliqué parfois à cerner, il peut se montrer scrupuleux sur le travail, et l’être bien moins pour ce qui est de faire face à un ennemi, quelqu’un l’ayant trahi, pouvant même devenir cruel. Il sait se montrer loyal sur ses principes, adopte toujours un certain scepticisme de rigueur mais dans le fond, il a toujours espoir pour un avenir propice pour tout le monde. Même les humains, il les voit inférieurs mais pas pour autant qu’il ne les respecte pas. Tant que leur comportement ne l’agace pas, il peut être protecteur envers eux et même il lui est déjà arrivé d’apprendre des choses plus valorisantes à ses esclaves, en faire des assistants personnels même dans son entreprise. Cependant le brun n’est pas un homme qu’il faut provoquer ou agacer. Il peut apprécier une provocation par jeu, amicale, mais celle bête et méchante, il ne manque pas de la sévir. D’abord avec calme et plus brutalement s’il le faut. Durant ses escapades, il lui est déjà arrivé d’encastrer plusieurs têtes dans des murs.

Autrement, Duncan est quelqu’un d’extraverti, amical et qui aime se détendre, prendre du bon temps. Il rit facilement à gorge déployé quand il est avec quelqu’un avec qui il s’entend bien. Une petite touche d’humour et une petite attention pour motiver ou remonter le moral, il sait faire, en privé, ou au travail, peu importe. C’est un bon vivant, il faut dire. Il n’y a pas que l’adrénaline, le savoir et le pouvoir qui comptent. Il faut savoir se faire plaisir dans la vie. Tabac, alcool, la compagnie de ses esclaves, des amants, une bonne partie de billard, passer une nuit à observer les étoiles, tant de choses qui suffisent à faire son bonheur. Il ne cache pas avoir des mœurs douteuses mais toujours plaisantes. Cependant, il a bien des envies non satisfaites qui lui restent en tête, certaines qu’il estime comme non réalisable. Par exemple ce désir d’une famille qu’il ne s’explique pas après avoir été un père absent humain, et vu qu’il refuse d’avoir progéniture vampirique… Une envie qu’il espère bien réaliser par contre, travaillant dessus avec TNW, aller sur la lune, et même exploiter, coloniser cette dernière. Finalement, si, il garde toujours une part du jeune humain qu’il a été, la tête dans les étoiles et plein de rêves en tête.

Histoire


Une grande demeure, la famille Kennedy avait les moyens, certains plus que d’autres, ne manquant pas de placer d’illustres membres dans les postes importants des Etats-Unis. Robert n’échappait pas à la règle, derrière des études de banquier, il se dédiait comme deux autres de ses frères à la politique. Il était encore jeune, une vingtaine d’années et pourtant depuis un peu plus de 6 mois, il avait déjà la bague au doigt, son propre toit et une ravissante épouse. Une amie d’enfance avec qui il avait batifolé et mis en cloque, hors de question d’avoir un enfant en dehors du lien du mariage. Et maintenant cette dernière choisissait son pire moment pour accoucher. Il venait de recevoir un appel de son frère aîné, apparemment, quelque chose de grave s’était passé mais il n’y avait pas encore d’informations qui filtraient. Un cumul de stress, entre l’attente de la venue de la sage femme à la maison, et lui qui arpentait de long en large le salon, entendant les plaintes de son épouse et aussi les informations qui parvenaient enfin à la télévision. Oh seigneur, joie, un fils, il était papa d’un magnifique bambin en pleine forme qui braillait de tous ses poumons, joie qui disparut quelque peu dans le salon où il tenait dans ses bras pour la première fois son fils. La nouvelle tomba, les Etats-Unis avaient lâché une bombe nucléaire sur le Japon…

Même maintenant, personne ne savait exactement le nombre de morts provoqués, mais toujours est-il qu’être né le 06 août 1945 avait une teinte macabre en sachant qu’en un instant, environ 100 000 personnes ont péri. Duncan était assis à son bureau, il devait être presque 03h00 du matin, et il s’était octroyé un créneau tranquille, pour s’installer derrière son ordinateur et s’occuper enfin d’une précaution que son notaire ne cessait de lui demander de prendre. Un testament, juste au cas où. Il était devenu un immortel, ça pourrait sembler idiot mais loin de là. On ne savait jamais ce qui pouvait se passer à l’avenir, un vampire pouvait être tué dans certaines conditions. Et en étant quelqu’un avec des moyens, de l’influence, on attirait l’attention et on risquait plus d’avoir des ennemis. C’était quelque chose de sérieux, et pourtant, il avait juste envie d’écrire n’importe quoi ce soir. Il avait un côté espiègle, même après  plus de 400 ans de vie. C’était pire quand il n’était qu’un gamin humain.

Sa vie humaine… Duncan s’en souvenait bien dans les grandes lignes. Mais pas dans les détails. Par exemple, il ne saurait même plus dire quels animaux de compagnie il avait eu à cette période là. Pourtant, il aimait ça, les animaux de compagnie. Peut-être pour ça qu’il avait toujours eu une franche préférence pour prendre des esclaves hybrides à peine ces derniers créés. Le voilà qui devenait si nostalgique, soupirant en grattant du bout des doigts sa barbe, et relevant finalement ses jambes pour les poser sur le coin de son bureau. Il fit tourner lentement son fauteuil de gauche à droite, relevant les yeux vers le plafond gris illuminé de la pâle lueur de son écran.

Une enfance privilégiée, une bonne éducation, des amis comme n’importe qui, plus ou moins sincères… On le voulait politicien, ou banquier. Il avait des capacités, on le voyait promis à un avenir aussi glorieux que l’oncle John devenu président des Etats-Unis. Il avait 16 ans à ce moment-là, période où il avait décidé de vouloir se démarquer, il ne deviendrait pas la copie conforme de son oncle. Surtout quand ce dernier finit assassiné deux ans à peine après son élection. Si même un excellent président comme lui se faisait tué, ça ne donnait pas envie de l’imiter. A l’époque en tout cas. Il avait alors refusé dans le dos de ses parents les études d’économie ou de journalisme conseillées par le clan Kennedy. Oh il était bien allé à Harvard, mais pour des études de sciences et particulièrement d’astrophysique. Jeune, il avait des envies d’aventure encore plus fortes. Il pensait devenir astronaute. La NASA lui ouvrit les bras, mais sa famille ne manqua pas de lui mettre des bâtons dans les roues, hors de question, aussi prometteur qu’il ait pu être, qu’il finisse dans une mission périlleuse pour la conquête de l’espace.

Ça, Duncan s’en rappelait bien de cet émerveillement, de cette joie des premiers pas sur la Lune, mais lui, finalement faisait parti des cerveaux et petites mains s’activant sur terre pour étudier, comprendre, créer des projets et faire que tout se passe au mieux pour les aventuriers de l’espace. Un astrophysicien et ingénieur. Ce qu’il restait au service de sa propre entreprise maintenant. Le vampire tourna le regard pour observer la projection de leur galaxie servant de décoration sur une étagère de son bureau. C’était une vie qui lui avait convenu quelques années. Mais il fallait croire que le sang Kennedy était bien prononcé chez lui et il avait finit par s’intéresser à la politique, usant du biais d’un mariage plus d’intérêt que d’amour. Il fallait dire qu’il n’était pas homme à s’enticher comme ça et à papillonner, et un mariage était à la fois une bonne couverture pour les apparences et cacher ses penchants à autant courir après les jupes que les pantalons.

Devrait-il mettre ça dans son testament tiens ? Ce serait drôle d’imaginer la tête de son notaire s’il mettait qu’il léguait tout à son épouse et son fils. Tous deux étant morts depuis longtemps. Il avait eu un fils peu avant la trentaine, et il devait l’avouer, il était devenu assez vite le père « absent ». Mais le papa gâteau et protecteur le peu de temps qu’il restait à la maison. Toujours lié à la NASA, leur devant des recherches, il travaillait plus pour son compte, il voulait faire avancer l’humanité de ses découvertes, et il prenait des risques considérables parfois pour récupérer ce qu’il lui fallait. Il se faisait des ennemis de mœurs, ceux qui voyaient mal ses idées ouvertes et à vouloir se prendre pour Dieu comme ils disaient. C’était ainsi qu’il avait récolté cette cicatrice barrant son œil et sa joue gauches. Cicatrice qu’il avait toujours évidemment. A jamais.
Duncan tira d’une main un tiroir de son bureau et en sortit un paquet de cigarettes. Il glissa le tube de nicotine entre ses lèvres, souffla la fumée, avant de jeter le paquet à sa place et refermer brusquement le tiroir. Un fanatique qui croyait à la fin du monde et qui l’avait attaqué alors qu’il était parti en personne récupérer la petite dose d’uranium dont il avait besoin, ayant su jouer de piston et de ses contacts politiques. Il avait eu de la chance et un peu plus, il aurait connu le même sort que son oncle, assassiné par un forcené. Une balle dans l’épaule gauche, la blessure à arme blanche de son visage. Heureusement qu’il avait appris à savoir se défendre et se servir d’armes à feu pour neutraliser ce dernier avant même l’arrivée de secours. Il était un bon américain, pour le port des armes, toujours une sur lui et cet incident l’avait conforté dans cette habitude. Il était un scientifique, une tête pensante, mais aussi cowboy sur les bords. Il avait eu quelques échanges houleux avec la gâchette rapide se valant de devoir jouer de son nom pour éviter les ennuis.

Finalement, Duncan ne détestait plus du tout être un Kennedy. La trentaine passée, il avait sa petite réputation, quelques découvertes et inventions, des liens avec quelques gouvernements. Une vie trépidante qui lui allait à merveille. Cependant, son avis sur l’humanité se ternissait peu à peu, cette dernière avait vraiment besoin d’un bon coup de pouce pour être poussée en avant, et remise dans le droit chemin au passage. C’était lors d’une réception faite à la maison principale de la famille Kennedy qu’il le rencontra, quelques jours avant Noël. Gildarts, un architecte… et un franc-maçon. Oh aux Etats-Unis, la franc-maçonnerie était assez connue et même répandue, surtout à cette époque-là avant de connaître un déclin. Ils discutèrent longuement, ne se quittant pas de la soirée. Une séduction de leurs idées différentes, de leur savoirs et deux promesses furent faites. L’une d’elles étant de partager sa théorie sur les fameux « black hole » de l’espace, et pour ce qui était celle de Gildarts, de lui présenter sa loge de Franc-Maçon dont il était le maître. Toutes deux vite tenues, et au réveillon de la nouvelle année, Duncan arborait une magnifique chevalière. Chevalière qu’il avait toujours, prenant le temps de faire tomber des cendres de sa cigarette dans le cendrier posé sur son bureau avant de la regarder. Il était devenu un franc-maçon et il reste encore et toujours un franc-maçon. Au service de l’humanité. Même aujourd’hui, l’humanité a juste changé.

Tout comme il avait changé lui, pendant un temps. Mais c’était au final pour gagner beaucoup plus ensuite. Et qui l’avait donc changé en vampire ? Nul autre que Gildarts. Après une petite dizaine d’années de vie toujours aussi trépidante à son propre service mais aussi celui des francs-maçons, Duncan était devenu chevalier puis était celui vu comme le principal prétendant pour succéder à la place de maître. Il était utile, il comprenait aussi que pour évoluer et grandir, l’humanité allait devoir changer drastiquement. Plusieurs signes ne trompaient pas. Il était digne de confiance. Alors, il avait été jugé digne de découvrir la vie nocturne d’une toute autre société, bien plus dans l’ombre que les francs-maçons et plus dangereuse. Un dur à cuir, ouvert d’esprit, un sans-peur voilà ce qu’avait dit Gildarts alors que le Duncan humain prenait pas trop mal la découverte d’une légende qui était réalité. Duncan fut absent pour le dîner d’anniversaire des quatorze ans de son fils Samuel. Il abandonnait sa famille pour son amant et mentor, son Créateur, son dernier souffle de vie humaine lui échappant au beau milieu des draps de Gildarts. Ce dernier, après avoir bu son sang, l’avait étranglé de ses propres mains… Un frisson parcouru l’échine de Duncan, finissant par remettre ses pieds à terre et se relevant de son fauteuil pour aller contempler le panorama de la ville qu’il avait depuis la baie vitrée  de son bureau. Même après presque 4 siècles plus tard, le regard qu’ils avaient échangé lors de sa mort lui restait en tête.

Gildarts… Il pourrait le mettre dans son testament, ça changerait de choisir quelqu’un de plus âgé. Non, il ne le ferait pas. Ce dernier était occupé ailleurs maintenant, loin d’ici. Et il savait qu’il n’apprécierait pas la plaisanterie de se trouver avec une charge non prévue en plus. Ses premiers mois en tant que vampire furent évidemment compliqués, et heureusement qu’il avait l’habitude de partir en quête d’aventure soudainement pour y trouver là une bonne excuse pour sa longue disparition de 6 mois, ne donnant que des nouvelles par lettres. Il s’entendait bien avec son Créateur pour surpasser les difficultés de la soif et suffisamment teigneux pour tenir à dompter un tant soit peu ses pouvoirs. Duncan ne revit sa famille pas plus qu’une dizaine de fois, prudent, limitant les contacts et puis, les adieux arriveraient bien tôt ou tard, il ne vieillissait plus, il ne tombait plus malade. Et pour le moment, l’existence des vampires était encore qu’une légende aux yeux de la majorité. Et elle devait encore le rester.

Duncan laissa son regard se perdre sur les différents bâtiments alentours. Il avait fait du chemin avant de se retrouver ici à Dornia. Il avait profité tout d’abord de sa vie de vampire, même si c’était que de nuit, son corps était plus fort, et il avait l’immortalité. Tant de temps pour apprendre encore et encore, étendre ses connaissances et toujours faire des découvertes. Un patrimoine accumulé, toujours à bouger et ce fut en 2012 qu’il devint le maître de la loge à la place de Gildarts, une loge faite uniquement de vampires férus de connaissances, de symboliques et d’avancées toujours et encore pour la société. Et l’une de ces avancées devaient être de permettre aux vampires sans se cacher des humains, d’avoir leur place affichée à leur tour, étant en réalité bien supérieurs à ces derniers sur plusieurs points. Une idée qui se propageait dans différents coin du monde et ça ne se passa pas en de bons termes.

2056, presque 45 ans plus tard, la guerre éclata entre humains et vampires. C’était inévitable. Qui avait commencé ? Duncan ne le savait même plus, en tout cas, cette guerre fut un peu plus longue que ce qu’il aurait cru, mais restant assez rapide pour mettre à genoux l’humanité et la prendre en main sous la dominance des immortels. Il avait suivi son créateur, Gildarts, faisant parti des têtes pensantes mais cela ne l’empêcha pas d’être amené à se retrouver sur le terrain au milieu de combats. Ce n’était pas pour lui déplaire, y voyant des aventures même si, contrairement à certains de ses congénères prenant plaisir à tuer, lui se contentait de neutraliser et emprisonner. Ils avaient besoin des humains pour vivre après tout. Il se fit quelques frayeurs en tant que jeune vampire faible à l’époque, en y repensant, les militaires avaient parfois su trouver presque de bonnes tactiques, mais non, rien ne les arrêta. C’était là qu’il commit une de ces erreurs lui restant encore en tête.

Duncan prit une longue taffe de sa cigarette, resserrant ses lèvres, posant un poing fermé sur la vitre, s’appuyant contre tout en baissant la tête, pour suivre d’un air absent les lueurs des phares de voitures en contre bas. Cette erreur là avait un nom. Joshua. Il arpentait une rue de New York, non loin d’un hôpital. Il l’avait trouvé, ce petit rouquin qui agonisait d’une blessure qui mettrait du temps à avoir raison de lui. Il aurait pu faire comme à son habitude, le soigner d’un peu de son sang et le faire emprisonner. Au lieu de ça, alors qu’il s’était agenouillé à ses côtés, il avait discuté, cherché à savoir qui était ce roux qui ne manquait pas de lui rappeler son fils Samuel. Et c’était maintenant qu’il se sentait la fibre paternelle. Il le recueillit et il ne tarda pas à le transformer. Il ne l’avait pas caché à Gildarts qui préférait voir ce que ça donnerait et de le laisser gagner en expérience. Une expérience qu’il pensait relever avec brio. Joshua devint cependant un instable, Derrière une intelligence affichée, Joshua souffrait en réalité de troubles de la personnalité et cela n’arrangea en rien les choses pour le contrôler, devant user de son autorité de créateur tant de fois, tel le maître d’un chien enragé. Jusqu’au jour où ils furent séparés tandis qu’il assistait à une réunion avec Gildarts pour décider maintenant de la marche à suivre maintenant que les humains étaient vaincus. Joshua avait obéit, restant dans la demeure new-yorkaise de Duncan, jusqu’à ce qu’il n’y ait ce fourgon rempli d’humains prisonniers passant devant la demeure et il avait soif.

A son retour, Duncan avait retrouvé Joshua, hors de contrôle ayant même blessé plusieurs autres vampires et avec plusieurs corps inertes humains sous lui. Ça peut arriver, peut-être lui laisser plus de temps… Voilà ce que Gildarts avait susurré dans sa tête alors qu’il se tenait plus loin dans la voiture qui l’avait ramené chez lui. Peut-être, et il était vrai qu’il n’avait plus à être avare de temps. Mais son intransigeance, sa considération encore pour les humains aussi inférieurs les voyaient-ils aux vampires fit qu’il ne pouvait pas laisser ça impuni. A la surprise de ceux présents, il avait ordonné l’immobilité à Joshua et il le tua de ses propres mains, lui arrachant la tête. Ce geste barbare ne lui ressemblait pas vraiment, mais tant qu’à s’infliger cette peine, tant qu’à sévir, tant qu’à reconnaître son erreur et son échec, il le faisait sans la moindre délicatesse.

Duncan regarda ses mains, elles étaient propres mais il les voyait encore couvertes de sang. Il retourna à son bureau et écrasa vivement sa cigarette dans son cendrier. Depuis Joshua, il avait décidé de ne plus jamais transformé qui que ce soit. Sinon, ça aurait été logique de mettre dans son testament une de ses progénitures aussi. Il fallait croire que cette première expérience l’avait vacciné d’une telle envie, à toujours en faire son deuil peut-être, il fallait dire qu’avec Joshua, il avait eu des espoirs d’une famille, lui qui avait été humain un père absent rêvait finalement d’avoir une petite famille, capable d’amener dans ses projets et aventures  l’équivalent d’un fils.

Peu-être alors un ami, ou encore une de ses rencontres faites dans le monde avec qui il savait partagé la même curiosité et la même envie d’innover et de faire avancer le monde. La guerre finie, la société ayant trouvée ses nouvelles lois, son nouveau visage, Duncan avait beaucoup voyagé, son créateur Gildarts le laissait libre et avait confiance en lui pour ne pas exiger de le garder à ses côtés bien sous son contrôle. Il fit le plein de rencontres, d’autres camarades scientifiques, les rares francs-maçons vampires, d’autres adeptes des petites magouilles politiques, et d’autres juste pour le plaisir de la compagnie et de nuits partagées. Il vivait bien, il se rendait utile où il allait, il faisait vivre le nom de la famille Kennedy malgré lui, alors que cette famille humaine s’était éteinte durant la guerre. En tout cas, c’était ce qu’il pensait et il n’imaginait pas pouvoir avoir tort. Il avait appris ainsi plusieurs langues, anglais, français, allemand, espagnol, chinois, japonais et russe étaient facilement pratiquées par lui. Ce serait peut-être juste de dire qu’il avait posé un pied dans chaque pays existant, même si ce n’était que pour quelques jours parfois. Toujours était-il qu’il n’y avait rien d’étonnant à ce que le répertoire de son portable qu’il parcourait soit surchargé, mais bien classifié par ses soins. De quoi savoir retrouver rapidement quelqu’un.

Ce fut prés de deux ans après la fin de la guerre que Duncan revint en Amérique. Les bagages pleines de trouvailles diverses, de cadeaux et souvenirs, plusieurs études, plusieurs petites idées d’avancées technologiques, il choisit de s’installer alors sur Dornia où se trouver alors le Conseil. Proche du pouvoir, il y tenait, ça pouvait se révéler pratiquer. Il avait été libéré depuis un moment de l’influence de Gildarts qui avait décidé de voyager à son tour par le monde. Il savait déjà ce qu’il comptait faire et créa peu de temps après son retour les Technologies NewWorld. Si eux étaient figés dans le temps, leur mode de vie, leurs capacités se devaient de ne pas l’être. Duncan se fit plus casanier, partant bien plus rarement en voyage et développant son petit bijou à lui. Il s’intéressa particulièrement à trois choses. Le soleil et ses UV, ennemi des vampires, les limitant malgré tout, pour lancer le projet de créer des protections anti-UV, commençant par des fenêtres, et visant plus, tels des boucliers ou encore un dôme. La deuxième, c’était comme une deuxième branche rappelant la NASA, étudier encore ce qui se passait autour de leur planète, après tout, si un jour un astéroïde revenait leur dire bonjour de prés, il ne voyait pas les vampires s’en sortir mieux que les dinosaures.  Et les moyens de locomotion, pour rechercher toujours un moyen de se déplacer toujours plus vite d’un coin de la planète à un autre mais aussi de retourner sur la Lune et pourquoi pas exploiter et coloniser ce satellite. Et pour finir, la troisième chose, le développement de technologies s’activant se déverrouillant par reconnaissance génétique, pouvant aller de portes sécurisées à un téléphone portable ou un ordinateur…

Duncan pianota sur le clavier de son ordinateur, se laissant retomber lourdement dans son fauteuil, pour en sortir la liste de ses employés. Il en avait des dévoués, qui seraient sûrement ravis de récupérer si malheur lui arrivait son entreprise. Ce serait une solution sérieuse. Mais cela voudrait dire mettre un plus en avant alors qu’il veillait à une équité tout en respectant la hiérarchie donnée. Non, ça provoquerait des discordes et il n’en voulait pas. Il avait déjà eu parfois à gérer cela entre ses esclaves la dernière fois. Oui, il avait des esclaves, il ne pouvait pas s’en passer tenant à son image et aussi parce que ça avait un côté pratique et agréable. Il appréciait les hybrides ou les humains sortant un peu de l’ordinaire, et à qui il pouvait enseigner des choses. Il n’hésitait pas cela dit à les utiliser pour ses échanges dirons-nous plus sous la table avec le Conseil, il savait y faire en pot-de-vin, quand il n’était pas trop attaché à eux. Et ce n’était pas dans ses esclaves qu’il allait mettre un héritier.

Duncan ne retint cependant pas un rire, seul dans son bureau. Un simple esclave devenir héritier, ça en ferait couler de l’encre ça. Mais vu leurs droits, c’était impossible. Non, il devait se décider, l’heure tournait quand même et il voulait rendre visite encore aux deux chantiers en cours de TNW avant de rentrer se coucher, l’aube approchant. Le dôme sur l’avenue commerçante était une réussite mais il voulait l’élargir à toute la périphérie du centre-ville, et plus tard, la ville entière. Et il y avait ce petit vaisseau spatial pour un nouveau voyage vers la lune, plus développé et plus à visée touristique que les fusées du temps des humains. Il ne voulait pas renvoyer le testament vide à l’expert-comptable mais celui-ci allait sûrement râler quand même.

« Je lègue tout mon patrimoine, biens et entreprise à mon dernier héritier biologique. »

Voilà, c’était fait et envoyé. Il n’avait pas d’héritier biologique,et il ne comptait pas mourir comme ça. Il était après tout un vampire qui avait de l’âge maintenant, un vampire supérieur. Il n’avait pas conscience qu’à cet instant, il avait pourtant bel et bien un héritier biologique qui dormait à poings fermés sous une tonne de couvertures dans sa tente en pleine forêt. Un jeune idiot aussi rouquin que l’était son épouse et son fils, répondant au nom de Seth et qui portait les gènes Kennedy en lui, malgré son manque d’intelligence…
Duncan éteignit son ordinateur, glissa son portable dans sa poche, et il se dirigea jusqu’à la porte. Il apposa alors sa main au milieu de cette dernière, une légère luminosité verte et celle-ci s’ouvrit, lui permettant de quitter son bureau tandis qu’une voix féminine se faisait entendre.

- Aurevoir Monsieur Kennedy…


Ah la technologie, la porte se verrouillant automatiquement ensuite.

Derrière l'ordinateur


Comment as-tu découvert le forum ?  Déjà présente
Es-tu un DC ? De qui ?  Seth / Yubeï
Age:  Toujours le même^^
As-tu lu le règlement ? Si oui, écris-en-nous la preuve ici :  
Commentaire(s):  Plein d’amour sur vous o/
Duncan Kennedy
Duncan Kennedy
Vampires Supérieurs
Age : 418 ans
Statut : Maître
Métier : Pdg de Technologies New World, Leader de Dornia
Don particulier : Jonglage
Créateur : Gildarts
Progéniture(s) : Crown
Amour(s) : Jess Adam Richard
Âme & Légende : Business card & Vie d'un Kenendy
Dim 16 Déc 2018 - 23:49
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Vice Alexander
Re bienvenue à ce dominant super sexy Duncan Kennedy  [Terminé] 333750639 Duncan Kennedy  [Terminé] 1208725972


Duncan Kennedy  [Terminé] Mrp5

Vice Alexander
Vice Alexander
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Race : Vampire
Age : Error 404
Statut : Maître
Métier : Expert comptable, Leader des Etats-Unis.
Don particulier : Tricot
Créateur : Eduardo Martinez Bagatelli, décédé
Amour(s) : Marié à Antony Freeman
Lun 17 Déc 2018 - 0:27
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Invité
Rebienvenue a toi Duncan Kennedy  [Terminé] 1208725972 Duncan Kennedy  [Terminé] 875491976 Duncan Kennedy  [Terminé] 1619526248
Invité
Anonymous
Lun 17 Déc 2018 - 4:50
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Invité
Rebienvenue à toi ♥️
Invité
Anonymous
Lun 17 Déc 2018 - 10:49
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Whisper

Fiche Validée!





Félicitations!




C'est parfait pour moi ! Comment refuser à un membre de cette famille, hum ? Et que serait une Amérique sans un Kennedy ! Je te valide donc, amuse-toi bien avec ce beau brun ! (Je te réserve un rp cash, parce que je suis un fou dans ma tête)

Avant de te lancer, tu dois :

- Faire tous les recensements obligatoires du forum en fonction de ton personnage dans cette catégorie (C'est important!)

- Remplir ton profil au maximum (ce qui se cache sous l'avatar)

Puis une fois cela fait, tu peux :

- Faire une demande d'esclaves Ici
- Pour les vampires, faire une demande de logement/lieu Ici
- Faire une demande de RP Ici
- Créer ton carnet de bord Ici
- Demander un titre original au dessus de ta tête - Ici
- Nous rejoindre sur le Discord du forum -> https://discord.gg/C4KxqhR !

Hâte de te voir jouer !

Whisper
Whisper
Staff de Vampire World
Gif : Qui a été le vilain garçon ?
Age : 10 000 ans
Métier : Chieur
Mer 26 Déc 2018 - 17:25
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